??(?) Il faut remonter haut pour trouver l'origine de mon
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
……
(…) Il faut remonter haut pour trouver l'origine de mon supplice,
il faut retourner à cette aurore de ma jeunesse (où) je me créai un
fantôme de femme pour l'adorer.
Je m'épuisai avec cette créature
imaginaire, puis vinrent les amours réels avec qui (je) m'atteignis
jamais à cette félicité imaginaire dont la pensée était dans mon
âme.
J'ai su ce que c'était que de vivre pour une seule idée et avec
une seule idée, de s'isoler dans un sentiment, de perdre vue de
l'univers et de mettre son existence entière dans un sourire, dans
un mot, dans (un) regard.
Mais alors même une inquiétude
insurmontable troublait mes délices.
Je me disais : m'aimera-t-elle
demain comme aujourd'hui ? Un mot qui n'était pas prononcé
avec autant d'ardeur que la veille, un regard distrait, un sourire
adressé à un autre que moi me faisait à l'instant désespérer de
mon bonheur.
J'en voyais la fin et m'en prenant à moi-même de
mon ennui, je n'ai jamais eu l'envie de tuer mon rival ou la femme
dont je voyais s'éteindre l'amour, mais toujours de me tuer
moi-même, et je me croyais coupable, parce que je n'étais plus
aimé.
Repoussé dans le désert de ma vie, j'y rentrais avec toute la poésie
de mon désespoir.
Je cherchais pourquoi Dieu m'avait mis sur la
terre et ne je pouvais le comprendre.
Quelle petite place
j'occupais ici-bas ! Quand tout mon sang se serait écoulé dans les
solitudes où je m'enfonçais, combien aurait-il rougi de brins de
bruyère ? Et mon âme, qu'était-elle ? une petite doubleur
évanouie en se mêlant dans les vents.
Et pourquoi tous ces
mondes autour d'une si chétive créature, pourquoi voir tant de
choses.
J'errai sur le globe, changeant de place sans changer d'être,
cherchant toujours et ne trouvant rien.
Je vis passer devant moi de
nouvelles enchanteresses ; les unes étaient trop belles pour moi et
je n'aurais osé leur parler, les autres ne m'aimaient pas.
Et
pourtant mes jours s'écoulaient, et j'étais effrayé de leur vitesse, et
je me disais : Dépêche-toi donc d'être heureux ! Encore un jour, et
tu ne pourras plus être aimé.
Le spectacle du bonheur des
générations nouvelles qui s'élevaient autour de moi m'inspirait les.
»
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