identité.
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : identité.. Ce document contient 790 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
identité. n.f.
1. PSYCHOLOGIE :
caractère de ce qui est le même en tant que le même s'oppose au différent. Le même
demeure stable et non changeant. Au sens large, on parlera d'identité numérique ou
d'identité personnelle. Seule l'identité numérique fait écho à la notion de persistance qui
associe constitutivement unité et invariabilité. Les objets ou les concepts peuvent donc
demeurer identiques dans le temps. Il existe un principe d'identité d'usage purement formel
que l'on énonce ainsi : « ce qui est, est ; ce qui n'est pas, n'est pas «, en fonction de quoi
on admet, par exemple, qu'un même terme doit toujours représenter un même concept
au cours d'un raisonnement et, plus logiquement encore, que les notions de vrai et de faux
que l'on associe à l'entité sont invariables, intemporelles. Il n'en va pas de même de l'unité
du sujet. Ainsi, rapporté à la personne, le concept d'identité peut être associé à un principe
d'individuation, que Locke assimile à « l'existence elle-même, qui détermine un être, quel
qu'il soit, en un temps et en un lieu particuliers, incommunicables à deux êtres de même
nature «. Il y a unicité du même, au sens où il n'existe pas deux êtres identiques.
Mais on pourrait considérer que l'identité du sujet se réfère plutôt à la propriété qu'ont
les individus de rester les mêmes tout au long de leur vie. Il n'en est rien non plus. En effet,
le sujet évolue en permanence, dans toutes les composantes de son entité physique et
psychologique. Considérée d'un court moment à l'autre, cette évolution demeure pourtant
imperceptible, au moins pour le profane et bien souvent pour le sujet lui-même. En
définitive, le sujet, au mieux, croit rester le même aux différents moments de son
existence. Pour peu qu'on puisse la circonscrire sciemment, ne serait-ce qu'à un niveau
ontogénétique, l'identité semble devoir en fait être considérée comme un processus
dynamique et sans doute dialectique, plutôt que comme un état.
Dès la plus jeune enfance, l'identité du sujet, c'est-à-dire l'identité du moi, soit ce qui a
fortiori le rend semblable à lui-même et différent des autres en toutes circonstances,
s'élabore d'abord sous forme d'investissement sur la personne des parents. Ce n'est que
progressivement, sous l'effet du complexe d'OEdipe, que ceux-ci sont abandonnés et
remplacés par des identifications à l'extérieur de la cellule familiale, donc sociales. Parmi les
mécanismes de l'identité sociale les plus importants, comme le fait remarquer le
psychosociologue Gustave Nicolas Fischer, figurent l'identification, l'influence des référents
sociaux et les processus d'évaluation personnelle et d'improvisation. De toute évidence, la
construction de l'identité sociale est assimilable à un processus interactionnel. D'ailleurs,
selon Ronald Laing, on ne saurait réaliser une description fidèle de l'individu sans décrire
également ses rapports à autrui, c'est-à-dire sans l'envisager pleinement dans son
contexte. Si l'on en croit Pierre Tap, de l'enfance à l'âge adulte, la construction de l'identité
progresse selon trois étapes relativement distinctes. Ainsi, l'individuation primaire, période
au cours de laquelle l'enfant acquiert progressivement dans l'action sur autrui et grâce à
autrui une certaine capacité d'intériorisation - aptitude à se nommer, puis à dire « je « - et
de représentation, occupe les trois premières années de la vie. L'identification à soi-même
ayant pu se réaliser par dérivation de l'identification à autrui, évolue alors un processus
d'identification catégorielle qui fait accéder l'individu à la maîtrise des dimensions cognitive
et sociale. De l'identification à des groupes à l'identification à des projets de vie plus ou
moins structurés, le sujet accède enfin à l'identification personnalisante, mais le processus
de construction de son identité n'est pas clos pour autant.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
adolescence
changement
déviance
différence - 1.PHILOSOPHIE
Goffman Erving
habitus
m onozygote
profession
2. DROIT :
ensemble des éléments qui font qu'une personne a une existence juridique établie : ces
éléments sont l'état civil de cette personne, son signalement, sa photographie, qui, en
France, sont portés sur sa carte nationale d'identité, pièce officielle délivrée dans les
commissariats de police ou dans les mairies ; il existe d'autres pièces d'identité :
passeport, permis de conduire, livret militaire, carte d'électeur, etc., qui permettent de
prouver l'identité d'une personne.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
état civil
passeport
personne - 1.DROIT
3. MATHÉMATIQUES :
égalité valable pour tout un ensemble de valeurs des variables qui y apparaissent. Par
exemple, on appelle identités remarquables les égalités vraies pour tous nombres a et b
réels :
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2
(a - b)2 = a2 - 2ab + b2
(a + b)(a - b) = a2 - b2.
Aujourd'hui, dans un espace dont on étudie les transformations, on appelle
transformation identique (ou « identité «), et on note Id, l'application x _ x. Elle est neutre
pour la composition des applications.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
égalité
neutre (élément)
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
rites
identité. n.f.
1. PSYCHOLOGIE :
caractère de ce qui est le même en tant que le même s'oppose au différent. Le même
demeure stable et non changeant. Au sens large, on parlera d'identité numérique ou
d'identité personnelle. Seule l'identité numérique fait écho à la notion de persistance qui
associe constitutivement unité et invariabilité. Les objets ou les concepts peuvent donc
demeurer identiques dans le temps. Il existe un principe d'identité d'usage purement formel
que l'on énonce ainsi : « ce qui est, est ; ce qui n'est pas, n'est pas «, en fonction de quoi
on admet, par exemple, qu'un même terme doit toujours représenter un même concept
au cours d'un raisonnement et, plus logiquement encore, que les notions de vrai et de faux
que l'on associe à l'entité sont invariables, intemporelles. Il n'en va pas de même de l'unité
du sujet. Ainsi, rapporté à la personne, le concept d'identité peut être associé à un principe
d'individuation, que Locke assimile à « l'existence elle-même, qui détermine un être, quel
qu'il soit, en un temps et en un lieu particuliers, incommunicables à deux êtres de même
nature «. Il y a unicité du même, au sens où il n'existe pas deux êtres identiques.
Mais on pourrait considérer que l'identité du sujet se réfère plutôt à la propriété qu'ont
les individus de rester les mêmes tout au long de leur vie. Il n'en est rien non plus. En effet,
le sujet évolue en permanence, dans toutes les composantes de son entité physique et
psychologique. Considérée d'un court moment à l'autre, cette évolution demeure pourtant
imperceptible, au moins pour le profane et bien souvent pour le sujet lui-même. En
définitive, le sujet, au mieux, croit rester le même aux différents moments de son
existence. Pour peu qu'on puisse la circonscrire sciemment, ne serait-ce qu'à un niveau
ontogénétique, l'identité semble devoir en fait être considérée comme un processus
dynamique et sans doute dialectique, plutôt que comme un état.
Dès la plus jeune enfance, l'identité du sujet, c'est-à-dire l'identité du moi, soit ce qui a
fortiori le rend semblable à lui-même et différent des autres en toutes circonstances,
s'élabore d'abord sous forme d'investissement sur la personne des parents. Ce n'est que
progressivement, sous l'effet du complexe d'OEdipe, que ceux-ci sont abandonnés et
remplacés par des identifications à l'extérieur de la cellule familiale, donc sociales. Parmi les
mécanismes de l'identité sociale les plus importants, comme le fait remarquer le
psychosociologue Gustave Nicolas Fischer, figurent l'identification, l'influence des référents
sociaux et les processus d'évaluation personnelle et d'improvisation. De toute évidence, la
construction de l'identité sociale est assimilable à un processus interactionnel. D'ailleurs,
selon Ronald Laing, on ne saurait réaliser une description fidèle de l'individu sans décrire
également ses rapports à autrui, c'est-à-dire sans l'envisager pleinement dans son
contexte. Si l'on en croit Pierre Tap, de l'enfance à l'âge adulte, la construction de l'identité
progresse selon trois étapes relativement distinctes. Ainsi, l'individuation primaire, période
au cours de laquelle l'enfant acquiert progressivement dans l'action sur autrui et grâce à
autrui une certaine capacité d'intériorisation - aptitude à se nommer, puis à dire « je « - et
de représentation, occupe les trois premières années de la vie. L'identification à soi-même
ayant pu se réaliser par dérivation de l'identification à autrui, évolue alors un processus
d'identification catégorielle qui fait accéder l'individu à la maîtrise des dimensions cognitive
et sociale. De l'identification à des groupes à l'identification à des projets de vie plus ou
moins structurés, le sujet accède enfin à l'identification personnalisante, mais le processus
de construction de son identité n'est pas clos pour autant.
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Les corrélats
adolescence
changement
déviance
différence - 1.PHILOSOPHIE
Goffman Erving
habitus
m onozygote
profession
2. DROIT :
ensemble des éléments qui font qu'une personne a une existence juridique établie : ces
éléments sont l'état civil de cette personne, son signalement, sa photographie, qui, en
France, sont portés sur sa carte nationale d'identité, pièce officielle délivrée dans les
commissariats de police ou dans les mairies ; il existe d'autres pièces d'identité :
passeport, permis de conduire, livret militaire, carte d'électeur, etc., qui permettent de
prouver l'identité d'une personne.
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Les corrélats
état civil
passeport
personne - 1.DROIT
3. MATHÉMATIQUES :
égalité valable pour tout un ensemble de valeurs des variables qui y apparaissent. Par
exemple, on appelle identités remarquables les égalités vraies pour tous nombres a et b
réels :
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2
(a - b)2 = a2 - 2ab + b2
(a + b)(a - b) = a2 - b2.
Aujourd'hui, dans un espace dont on étudie les transformations, on appelle
transformation identique (ou « identité «), et on note Id, l'application x _ x. Elle est neutre
pour la composition des applications.
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égalité
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