Idéalisme allemand : Hegel
Publié le 10/06/2020
                             
                        
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La Phénoménologie de l'esprit analyse la succession des figures du savoir naissant jusqu'au moment où la conscience ne peut plus continuer, c.-à-d. aller au-delà d'elle-même, puisque « le concept correspond à l'objet et l'objet au concept ». L'auto-examen de la conscience, au cours duquel celle-ci doit suivre sa propre norme, se fonde dans le problème touchant à la correspondance entre l'en-soi de l'objet et la manière dont cet en-soi est pour la conscience. Le chemin de la conscience vers le concept de la science passe par la conscience de soi, la raison, l'esprit et la religion. Son moteur est la dialectique, dont le noyau est la négation de chaque objet et de chaque état de conscience. « La systématique qui s'édifie de cette façon est complète lorsque l'opposition du sujet et de l'objet, [...] qui caractérise la conscience naturelle, est surmontée, de sorte qu'alors les deux, sujet et objet, sont connus comme inséparablement un, et qu'un stade est atteint auquel le contenu de la conscience correspond à sa norme de vérité » (H.F. Fulda). A ce dernier stade de conscience, la phénoménologie. en tant qu'elle est expression de la métamorphose de la conscience de soi jusqu'au savoir absolu, engendre une forme de connaissance qui possède l'absolu par soi-même. Le savoir absolu doit alors se comprendre comme savoir de l'être et de l'histoire dans leur totalité, le sujet connaissant ne faisant qu'un avec l'objet connu et avec l'acte par lequel cet objet s'engendre. Finalement, le premier acte de l'esprit est donc de nier le donné, de l'anéantir tel qu'il se manifeste (qu' il s'agisse du monde ou de soi-même), afin de l'absorber en soi par le travail de la pensée. En ce sens, la Phénoménologie de l'esprit fait suivre un cheminement dialectique qui, à son terme, montre que la totalité de l'objet est devenue intérieure au sujet, autrement dit que le sujet s'est dilaté jusqu'à contenir la totalité de l'objet La Phénoménologie de l'esprit avait pour mission de faire prendre conscience que la réalité est tissée de raison : c'est à la logique qu'il revient maintenant de décrire cette trame intelligible. « La Logique doit être conçue comme le système de la raison, comme le royaume de la pensée pure. Ce royaume est celui de la vérité, te lie qu'elle existe en-soi-et-pour-soi, sans masque ni enveloppe. » Dans La Science de la logique (1812-1816), Hegel expose son idée maîtresse, à savoir : il y a identité entre l'être et la pensée, par conséquent le réel est totale rationalité, et la réalité est d'une parfaite transparence rationnelle pour l'esprit. Il est évident que la logique n'est pas ici une théorie formelle des lois de la pensée en concepts, jugements et conclusions, mais « la science de l'idée pure, c.-à-d. de l'idée dans...
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                                                                                                                            La Phlnombwlogie 	der 	espril 	analyse 	la succes	sion 	des 	figures 	du 	savoir 	naissant 	jusqu'au 	moment 	où la cooscienc::e 	ne peut 	plus 	cootinuer, 	c.-à-d.
                                                            
                                                                                
                                                                    	aller 	au-delà 	d'elle-meme, 	puisque 	« le 	concept 	correspond 	à l'objet 	et 	l'objet 	au 	C011CCp1 	•.
                                                            
                                                                                
                                                                    L' aut-xamen 	de 	la conscience, 	au 	cours 	duquel 	celle-ci 	doit 	suivre 	sa propre 	nonne, 	se fonde 	daos 	le problème 	touchant 	à la com:s	poodance 	entre 	l'en-soi 	de l'objet 	et la manière 	dont 	cet en-soi 	est 	pour 	la coosctenee.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	chemin 	de la conscience 	vers 	le concept 	de la 	scienu 	passe 	par 	la conscience 	de soi, 	la raison, 	l'esprit 	et la religion 	(cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    	p.
                                                            
                                                                                
                                                                    156	, scMma 	A).
                                                            
                                                                                
                                                                    Son 	moteur 	est 	la dialectique, 	dont 	le noyau 	est 	la 	nlgalion 	de chaque 	objet 	et de chaque 	état 	de 	conscience.
                                                            
                                                                                
                                                                    « La systématique 	qw 	s 'édifie 	de cette 	façon 	est 	complète 	lorsque 	l'opposition 	du sujet 	et 	de l'objet, 	[ ...
                                                            
                                                                                
                                                                    1 qui 	caractérise 	la conscience 	naturelle, 	est surmontée, 	de sorte 	qu'alon 	les 	deux, 	sujet 	et objet, 	sont 	connus 	comme 	îosé	parablement 	un, 	et qu'un 	stade 	est 	atteint 	auquel 	le contenu 	de 	la conscience 	corres	pond 	à sa nonne 	de vtrité 	,.
                                                            
                                                                                
                                                                    (H.F.
                                                            
                                                                                
                                                                    	FuLDA).
                                                            
                                                                                
                                                                    	A ce dernier 	stade 	de cooscience, 	la ~ 	loglt	, en tant 	qu'elle 	,est 	exinssion 	de la m6ta	morpbose 	de la conscience 	de soi jusqu'au 	savoir 	aœolu, 	engendre 	une 	forme 	de connaissance 	qw 	possède 	l'absolu 	par 	soi-même.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	savoir 	absolu 	doit 	alon 	se comprendre 	-comme 	savoirdel'etre 	etde 	l'histoiredaos 	leur 	total~, 	le sujet 	connaissant 	ne faisant 	qu'un 	avec 	l'objet 	connu 	et avec 	l'acte 	par 	leque	l cet 	objet 	s'engendre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Finalement, 	le premier 	acte 	de l'esprit 	est don	c de 	nier 	le donné, 	de l'antanlir 	tel qu'il 	se manifeste 	(qu'il 	s'agisse 	du monde 	ou de soi-même), 	afin 	de 	l'absorber 	en soi par 	le travail 	de la pensée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En ce 	sens, 	la Phinomlnologie 	der 	esprit 	fait 	suivre 	un 	cheminement 	dialectique 	qui, 	à son 	ternie, 	mootre 	ql)C 	la totalité 	de l'objet 	est devenue 	intérieure 	au 	sujet, 	autrement 	dit 	que 	le sujet 	s'est 	dilaté 	jusqu'à 	conteoir 	la totalité 	de l'objet.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
La 	P/tlnominologie 	de l'esprit 	avait 	pour 	mis	sion 	de faire 	prendre 	conscience 	que 	la réalité 	est 	tissée 	de 	raison: 	c'est 	à la logiqu	e qu'il 	revient 	maintenant 	de décrire 	cette 	trame 	îotel	ligible.
                                                            
                                                                                
                                                                    « La Logique 	doit 	êtte 	conçue 	comme 	le sys	tème 	de la raison.
                                                            
                                                                                
                                                                    	comme 	le royaume 	de la peo	.sée 	pure.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce royaume 	est celui 	de la vérité, 	telle 	,qu'elle 	existe 	en-soi-et-pour-soi, 	sans 	masque 	ni enveloppe.
                                                            
                                                                                
                                                                    	" 	Dans 	Lll 	Science 	de 	la logique 	(1812-1816), 	HEGEL 	expose 	son 	idée 	maîlressc, 	à savoir 	: il y a 	identité 	entre 	l'atre 	et la peosœ, 	par 	coos6quent 	le 	récl 	est 	totale 	rationalité, 	et la réalité 	est 	d'une 	parfaite 	transparence 	rationnelle 	pour 	l'esprit.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Il 	est évident 	que 	la logique 	n'est 	pas 	ici une 	th6orie 	formelle 	des 	lois 	de la pensée 	en cooceplS, 	juge	ments 	et conclusions, 	mais 	« la science 	de l'id6c 	pure, 	c.-à-d.
                                                            
                                                                                
                                                                    	de l'idtedaos 	
ld~me 	allemand 	X/ Hegel 	U 	155 	
l'élément 	abstrait 	de la pensée 	•· 	« L'Idée 	est le Vrai 	en et pour 	soi, 	l'unité 	abso	lue 	dl, concept 	et de I' objectivitl.
                                                            
                                                                                
                                                                    	,.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La « logique 	" prétend 	d' crnblte 	atre 	le « systmJe 	de la raison 	pure 	,., le rigne 	de I' idü 	pure, 	qui 	est 	la vérité.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cela 	signifie 	« que 	son 	contenu 	est la pré$etttation 	de Dieu, 	tel qu'il est dans 	son 	essence 	éternelle 	avant 	la 	création 	de la nature 	et d'un 	esprit 	fini 	».
                                                            
                                                                                
                                                                    	En 	d'autres 	termes, 	et pour 	êtte 	plus 	precis, 	les 	deux 	premiers 	livres 	traitent 	de la logique 	objec	tive 	(atre 	et essence), 	et le troisième 	de la logique 	subjective 	(thtorie 	du 	concept).
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	th6orie 	de 	l'être 	commence 	par 	la thèse 	selon 	laquelle 	le pur 	ltrt 	et le pur 	nianl 	sont 	identiques, 	car 	les deux 	sont 	daos 	une 	parfaite 	iodmnninatioo.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La vérité 	réside 	daos 	la transition 	de l'aire 	vers 	le néant 	et 	du néant 	vers 	l'atre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	« Leur 	vérité 	est 	donc 	le mouvement 	de 	la 	disparitioo 	immédiate 	de l 'wi 	dans 	l 'aulre 	: le 	devenir." 
F.o 	1817 	HEGEL 	publie 	l' Encyclopldie 	des 	sciences 	philosophiques, 	le plan 	du système 	de 	l'ensemble 	de la philosophie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L'édifice 	se partage 	pour 	l'essentiel 	en 	triades 	(cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    	schéma).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Leurs 	trois 	parties 	SOOI 	-la logique, 	la science 	del 	'idée 	en soi et pour 	soi, 	-la philosophie 	de la nature 	en tant 	que 	la science 	de l'idée 	dans 	son 	@1re-autre, 	-la 	philosophie 	dt l'esprit, 	comme 	pensée 	de 	l'idée 	qui 	revient 	à soi 	à panir 	de son 	Stre	autre.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La philosophie 	de l'esprit 	expose 	les trois 	stades 	du rappon 	de l'esprit 	à lui-même: 	comme 	esprit 	subjectif, 	lui-même 	divisé 	en trois 	moments: -sonie 	de 	la nature, 	en 	étant 	immédiatement 	déterminé 	(='logic); 	-conscicocc 	à une 	nature 	donnte 	(Pbénorn6no 	ogie	) ; 	-rapport 	à ses 	propres 	déterminations 	(Psychologie) 	: 	Coounc 	esprit 	objectif 	: il sort 	de sa sphère 	sul>	jective 	pour 	façonner 	le monde 	extérieur 	selon 	sa 	volonté 	et y produire 	ses 	propres 	contenus.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il se 	manifeste 	sous 	forme 	de Droit, 	Morale 	et Ethique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Comme 	esprit 	absolu 	: il se constitue 	daos 	l'iden		tité 	de se savoir 	soi-même 	sous 	les 	fonncs 	de 	l' Art, 	la Religion 	et la Philosophie	, gagnant 	en 	m@me 	temps 	son 	autononùe 	vis-à-vis 	de 	ses 	Connes 	d'apparition 	finies.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Devenu 	professeur 	à Berlin 	(1818), 	HEGi!L 	va 	exercer 	une 	influence 	polilique 	plus 	large.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cela 	se 	traduit 	par 	la 	philosophie 	du 	droit 	de 	1821 	(Principes 	de la philosophie 	du droit).
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	Préface 	de l'ouvrage 	acquiert 	une 	célébrité 	qui 	sera 	lounle 	de 	constqucnccs, 	à cause 	de 	la 	phrase: « Ce qw 	est 	rationnel 	est réel, 	et ce qui est réel 	est rabonnCI.
                                                            
                                                                                
                                                                    	,..
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