I A) Mise en abyme du théâtreLa vie serait-elle une pièce de théâtre ?

« I A) Mise en abyme du théâtre La vie serait-elle une pièce de théâtre ? Dans un premier temps, on retrouve une mise en abyme du théâtre, le théâtre dans le théâtre.

Le champ lexical du théâtre est présent : “jouer le rôle” v.18, “comédie” v.22, “tragédie” v.23, “représentations” v.59.

En plus de cela, on assiste à la distribution des rôles par l’auteur aux acteurs, un acte qui se fait avant une représentation d’une pièce : dès le premier vers, l’auteur dit “toi tu feras la Sagesse” à la Sagesse.

Ensuite il distribue le rôle du mendiant au Pauvre et enfin le rôle de l’enfant mort-né à l’Enfant : cette distribution est aussi une sorte de mise en abyme.

B) Une vie courante et ordinaire On a ici l’évocation d’une vie courante et ordinaire dans le théâtre.

En effet, ces personnages de théâtre avec l’Auteur cad l’écrivain, le Pauvre, l’Enfant et le Roi mentionné par le Pauvre sont des gens de la vie quotidienne, ils forment en qq sorte,la hiérarchie de la société de l’époque.

A part cela, le cycle de la vie est notamment abordé par le rôle de l’Enfant, lorsque l’Auteur dit au v.5 mais aussi à la v.60 “et quand la comédie sera finie” où on peut assimiler la comédie à la vie, cpdt cette vie est en fait une succession d'événements et de scènes comme il est dit aux v.58/59. → La vie serait ainsi une pièce de théâtre, cpt cette pièce de théâtre sert de métaphore à la religion.

d'édification religieuse pour un royaume qui souhaite fortifier la croyance de ses habitants. II A) L’allégorie des personnages Chacun de ces personnages sont en effet des allégories.

Tout d’abord, l’Auteur est le Dieu.

Celui qui juste : “je suis justice distributive” v.9, et celui tout puissant, qui ordonne et impose un rôle, àvec les expressions “toi tu feras” v.1, “toi, fais” v.3 et “toi, tu mourras” v.5 et v.51 “devant ma loi”.

Face au rôle de l’Auteur qui incarne Dieu, les autres personnages sont alors des humains normaux, qui n’ont pas d’autres choix que d’accepter le rôle donné par l’Auteur, même s’ils ne sont pas satisfaits de leur sort, ils ne peuvent rien changer et sont contraints de l’accepter : ex.

du pauvre, v.11/12, v.17, v.18.

L’idée serait que l’auteur crée les personnages pour les distribuer aux acteurs, tout comme Dieu a créé les humains pour leur assigner leur sort et destin pour leur existence.

B) Qui sert d’édification religieuse C’est par une telle approche que la pièce sert justement d’édification religieuse.

Ce passage met en scène le pauvre qui conteste son rôle auprès de l’Auteur : interrogatives aux v.

21 à 24, et l’auteur lui répond en disant que ce qui est imp.

c’est de bien jouer ce rôle, alors il touchera le même salaire que celui qui joue le roi et à la fin de la représentation, il festoiera avec l’auteur.

D’un pt de vue religieux, Dieu a façonné les hommes avec de la terre et leur a insufflé le souffle de vie : v.

31/32 et leur a donné des facultés comme dit au v.34 et c’est Dieu qui assigne à l’homme, le rôle et le but de sa vie (v.7/8).

Et peu importe le sort attribué à l’homme, il n’a pas à se plaindre car Dieu en a décidé ainsi, ce qui compte c’est de faire de son mieux, bien agir, et l’homme sera alors méritant et récompensé selon ce qu’il aura accompli de sa tâche.

Les v.

60/61 suggèrent le jugement final.

→ C’est pourquoi, les v.

58/59 reprennent bien l’idée que la vie est comme le théâtre, il faut accepter le sort de sa vie et bien agir du pt de vue religieux tout comme l’acteur qui doit bien jouer le rôle donné par l’auteur afin d’être récompensé En ccl, la métaphore du théâtre est employée ici par Caldéron pour adresser une véritable leçon de catéchisme à des peuples entiers espagnols qui font face à la réforme des protestants.

Ainsi la célèbre citation de Sénèque “La vie est une pièce de théâtre: ce qui compte ce n'est pas qu'elle soit longue mais qu'elle soit bien jouée” est ici la substance même de cette pièce.. »