hydrogène grand oral
Publié le 03/06/2024
Extrait du document
«
Le Petit Oral de Sciences … 3 déclinaisons
Thème : « L’hydrogène »
DESCRIPTIF DU SUJET DESTINÉ AU PROFESSEUR
Objectif(s)
généraux de
formation
ë
Aborder avec les élèves des sujets scientifiques (parfois d’actualités) afin d’acquérir (ou
renforcer) une culture scientifique solide et gage d’objectivité dans leurs choix futurs de
citoyens.
ë
Développer les capacités et compétences liées principalement :
± À l’analyse de ressources scientifiques diverses et variées.
± À la préparation et la réalisation d’une présentation orale structurée (Grand Oral)
± Au travail de groupe.
Type d’activités
Description
succincte
ë
Analyse et synthèse de ressources diverses (Articles, vidéos, images).
ë
Préparation puis réalisation d’une présentation orale (Individuellement ou en groupes).
ë
Évaluation d’une présentation orale par les élèves.
1ère proposition d’organisation : Travail individuel
ë Un élève volontaire se voit remettre un « dossier » contenant différentes ressources
(plusieurs documents : écrits, liens de vidéos, images … pas forcément tous pertinents)
sur un sujet scientifique qu’il ne choisit pas (en lien avec sa spécialité).
ë
Il dispose alors de plusieurs jours pour préparer une présentation orale sur le sujet
proposé.
Selon l’avancement de l’année et donc de l’acquisition des compétences visées
on pourra moduler le cadre de la présentation : Une question possible sur le sujet est
donnée ou non, une durée de présentation allant de 1 à 5 minutes, avec ou sans notes,
devant le public ou à sa place …
ë Lors de la séance de passage l’élève réalise sa présentation orale tandis que plusieurs
petits groupes d’élèves sont assignés à l’évaluation d’une « brique » de la grille
d’évaluation proposée par Eduscol (en annexe).
À la suite de la présentation, chaque
groupe évaluateur désigne un rapporteur qui propose un avis sur le degré de maîtrise
des compétences évaluées.
ë La classe propose ensuite un bilan des points forts et fragiles assortis de quelques
conseils.
2nde proposition d’organisation : Travail individuel comparé
ë On propose à 2 élèves de traiter un même sujet.
ë Même organisation que précédemment sur les délais, sur les exigences et l’évaluation
MAIS dans ce cas-là les deux élèves passent à la suite l’un de l’autre (le second peut
préférer ne pas assister à la présentation afin de ne pas être influencé).
L’idée forte est
de discuter ensuite des différents choix effectués par les deux élèves et d’étudier la
pertinence et l’efficacité de chacun.
Remarque : lors de ce choix d’organisation il est conseillé de ne pas donner de
propositions de questions aux élèves afin d’examiner les choix qu’ils auront fait.
ë Même organisation sur l’évaluation.
3ème proposition d’organisation : Travail de groupe
ë On propose à un groupe d’élève de travailler ensemble sur un sujet, sur un temps de
cours.
ë Chaque membre du groupe doit analyser les différentes ressources puis
discuter/débattre/écouter/argumenter/proposer/convaincre ses camarades … afin
qu’un consensus se fasse sur les choix à faire pour préparer une présentation orale
efficace.
Comme précédemment on peut moduler le niveau d’exigence en donnant ou
non une question possible …
ë L’un des membres du groupe est désigné pour réaliser la présentation orale.
ë Même organisation sur l’évaluation.
Compétences
travaillées
Mise en œuvre
Sources
Toutes les compétences caractéristiques de la démarche scientifique sont travaillées
(S’approprier, Analyser / Raisonner, Réaliser, Valider, Communiquer) ainsi que celles associées à
l’oral (Qualités orales, mise à portée du discours, construction de l’argumentation, prise de
parole en continu)
Dès que possible, en alternance avec des Fast FlashBack (cf fiche activité) de façon à ce que
chaque élève bénéficie d’un temps de passage sur l’exercice qu’il préfère (Présentation d’un sujet
inconnu ou présentation d’une notion vue en cours / d’un TP).
https://lejournal.cnrs.fr/articles/lhydrogene-tiendra-t-il-ses-promesses
Electrolyse de l’eau et pile à combustible, CEA :
https://www.youtube.com/watch?v=AFZZoMc8PjU
Auteur(s)
Mercier Sylvain - LPO Thérèse Planiol – Loches
Les documents mis à disposition :
Un dossier avec les consignes et ressources sur la thématique « L’Hydrogène ».
Une fiche d’évaluation des capacités liées à l’oral.
Une fiche méthode sur le travail de groupe.
Dossier : « L’Hydrogène»
Consignes de travail
Organisation
retenue
Durée
retenue
Présentation
La
« Question »
Travail
individuel
Travail
individuel
comparé
1 min
3 min
Avec notes
À trouver
5 min
Sans notes
Proposée
5+10 min
Travail de
groupe
Descriptif de l’organisation
Vous disposez d’un porte
documents contenant plusieurs
ressources.
Ces ressources vous
permettent d’élaborer une
présentation orale portant sur une
question en rapport avec le sujet
proposé.
Cette présentation sera
réalisée puis commentée en classe.
Votre groupe dispose d’un porte
documents contenant plusieurs
ressources.
Vous devez élaborer
collectivement une présentation
orale, à l’aide des ressources
disponibles, portant sur une
question en rapport avec le sujet
proposé.
Un (ou plusieurs) membre
du groupe réalisera la présentation
orale, qui sera ensuite commentée,
en classe.
Interaction avec le jury.
Vous devez préparer 5 questions, et leurs réponses, que le jury sera susceptible de vous poser.
Mots-clés pour vous aider : Oxydation, réduction, puissance, tension, intensité, énergie, kWh, gaz
parfait, équation d’état du gaz parfait …
Le « pitch »
L’hydrogène, un petit atome dont le nom affole les décideurs comme les chercheurs.
Avec un seuil de
maturité technologique franchi et des applications industrielles en ligne de mire, l’hydrogène est
pressenti pour être un pilier de la transition énergétique.
Le porte documents.
Document n°1 : L’hydrogène tiendra-t-il ses promesses ?
L’hydrogène est l’atome le plus abondant dans l’Univers.
Il constitue donc une ressource
potentiellement illimitée.
De quelle manière peut-on en extraire de l’énergie ?
Daniel Hissel.
L’hydrogène n’est pas une source d’énergie primaire, mais un vecteur d’énergie.
Il faut d’abord le
transformer en dihydrogène, sa forme moléculaire (H 2), afin de pouvoir ensuite le transporter, le stocker, puis,
enfin, en tirer de l’énergie.
Pour cela, il existe deux méthodes principales.
La première consiste à le brûler dans des
turbines, comme un combustible classique.
L’avantage c’est que pour un même poids, vous libérez trois fois plus
d’énergie thermique qu’avec de l’essence.
Par ailleurs, cette combustion est décarbonée : elle ne produit que de
l’eau, pas de dioxyde de carbone (CO 2).
Ainsi, le dihydrogène est un combustible que l’on envisage par exemple pour
l’aviation grand public.
Cela permettrait de faire voler des avions « propres », même s’il y a tout de même
production d’oxydes d’azote, des polluants, lors de la combustion.
L’autre méthode, sur laquelle nous travaillons dans notre laboratoire, est l’utilisation de l’hydrogène dans les piles à
combustible, ou piles à hydrogène, pour produire de l’électricité et de la chaleur.
En résumé, dans ce genre de pile, il
s’agit de faire réagir le dihydrogène avec de l’oxygène.
La molécule de dihydrogène est dissociée, puis les atomes
d’hydrogène se combinent à l’oxygène de l’air pour former de l’eau.
Il y a également émission de chaleur et des
échanges d’électrons, ce qui se traduit par un courant électrique.
Venons-en au H2 proprement dit.
Il n’est pas présent naturellement dans la nature.
Il faut le fabriquer.
Comment fait-on ?
D.
H.
Aujourd’hui, la méthode la plus employée est le reformage du méthane (CH 4) par de la vapeur d’eau
surchauffée.
Le méthane et l’eau se combinent pour former du H 2 d’un côté et du CO2 de l’autre.
Globalement, le
H2 est produit à 95 % de cette façon, à partir d’énergies fossiles : gaz, pétrole et encore pire...
charbon.
C’est
regrettable car si l’électricité produite par les piles à hydrogène est verte, on ne fait que déplacer le problème en
l’obtenant à partir de H2 « gris ».
Il est donc fondamental pour la filière de le « verdir ».
La méthode pour cela est connue : il suffit de réaliser la réaction inverse de celle qui se produit dans la pile à
combustible.
C’est l’électrolyse.
Pour simplifier, en faisant passer un courant électrique dans l’eau, vous recueillez
du dihydrogène et de l’oxygène.
Aujourd’hui, l’électrolyse ne représente que 5 % de la production d’H2.
On peut bien
entendu augmenter cette part en fabriquant davantage d’électrolyseurs.
Mais alors se pose la question de l’origine
de l’électricité les alimentant.
Il faut qu’elle-même soit d’origine renouvelable, solaire ou éolienne.
Cela dit,
l’électricité du réseau français est d’ores et déjà très décarbonée, car majoritairement d’origine nucléaire.
L’idéal
serait bien entendu d’accroître la quantité d’énergie renouvelable dans le mix énergétique français, mais cet enjeu
dépasse le seul cadre de la filière hydrogène.
Dans tous les cas, comme nous ne sommes pas encore dans une phase
de décroissance énergétique, il faut bien avoir en tête que remplacer des combustibles d’origine fossile par de
l’hydrogène produit par électrolyse imposera une augmentation de la production électrique globale.
Le procédé de la pile à combustible est connu depuis 1839...
Comment se fait-il que nous n’en ayons pas
tous une chez nous aujourd’hui ?
D.
H.
D’abord parce que l’on a privilégié durant longtemps d’autres types de générateurs : piles électrochimiques et
batteries.
Les efforts pour développer la pile à hydrogène n’ont pas été constants, loin s’en faut.
Maintenant,
regardons l’évolution depuis vingt ans.
Lorsque j’ai commencé à travailler sur le sujet,....
»
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