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Husserl (1859-1938): LA PHÉNOMÉNOLOGIE COMME SCIENCE RIGOUREUSE

Publié le 18/06/2020

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« ? Husserl cherche à fonder la philosophie comme une science. La phénoménologie n'est pas un système solitaire, mais le fruit de collaborations entre chercheurs ; elle progresse. Son domaine est comme celui d'une science de la nature, défini par son thème, étendu à son seul objet. Les définitions n'y sont jamais définitives, les concepts se corrigent au fur et à mesure qu'on avance. Le progrès des sciences consiste à toujours explorer de plus près, et à éclaircir ce qui est obscur. La profondeur est obscure : « La profondeur est affaire de sagesse ; la distinction conceptuelle et la clarté sont affaire de théorie rigoureuse. » B. L'évidence ? Chaque science dispose, dans une « intuition donatrice originaire », de son objet donné en personne par une « vision » immédiate, au sens large du terme : seule cette évidence fonde la certitude de la science. En mathématiques, par exemple, il faut distinguer le jugement 2 + 2 = 4 porté à l'aveugle, « à vide », et le même jugement formé en pleine connaissance de cause, accompagné d'une vision de la chose même, d'« une intuition remplie ». Un jugement n'est évident que s'il est donné dans une intuition : c'est ce qui fait que j'y crois. Pourtant, l'évidence d'un jugement n'est pas la croyance qu'on lui porte. ? L'intuition originaire de la philosophie est celle que donne la réflexion. La réflexion est une conversion du regard, du monde vers la conscience. L'orientation de la conscience est naturellement portée sur l'objet des vécus : vivre sa joie, par exemple, c'est penser à l'objet sur lequel elle porte. Penser à sa joie elle-même, observer son sentiment, c'est le propre de la« réflexion psychologique ». Je peux encore comparer les différentes façons dont la conscience se rapporte à la joie (observer, vivre, etc.) ; je ne réfléchis alors plus sur le vécu lui-même, mais sur l'attitude de la conscience : c'est la« réflexion phénoménologique », qui porte non sur ce que je vis, mais sur la façon dont cela apparaît à ma conscience lorsque je le vis. ? Même si je me trompe en pensant voir Pierre arriver, même si ma joie est feinte ou ma perception floue, il est absolument vrai que je ressens de la joie et que je perçois. La sphère des actes de la conscience est absolument évidente: les actes y sont donnés tels qu'ils sont, dans une intuition remplie. Cette sphère est immanente, ce qui signifie qu'elle est indépendante de la vérité et de l'existence du monde extérieur : même si ce qui m'apparaît n'est qu'une illusion, il est vrai que cela m'apparaît. La sphère de la transcendance au contraire, qui comprend aussi les vécus psychologiques, peut manquer de certitude. ...»

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