Husserl (1859-1938): LA CONSCIENCE
Publié le 18/06/2020
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Husserl (1859-1938)
LA
C
O
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U ne fois suspendue l'existence du monde, il ne subsiste que la
conscience, non plus comme un être naturel, dans le monde,
mais comme le point de vue d'où le monde est possible dans toute sa
variété.
La thèse du monde est contingente, puisqu'elle peut être sus pendue ; celle de la conscience est nécessaire.
La phénoménologie
transcendantale décrit « la conscience pure dans son être absolu», et
la multiplicité de ses attitudes, ou façons de se rapporter à l'objet.
1.
Le moi et l'intentionnalité
■ La conscience est toujours conscience d'un objet réel, là-bas dans le
monde : c'est lui que je vois, que j'aime, etc.
Lorsque ma conscience est
en relation avec un objet, je suis tout à l'objet, je le vis, d'une façon àchaque fois particulière.
Ma conscience ne porte pas sur l'idée de la
chose, mais directement sur la chose que je vis, à laquelle j'adhère
sans y réfléchir.
La conscience n'a pas d'intérieur, dans lequel les choses
réelles sont représentées par des représentations : elle porte directement
sur les objets eux-mêmes.
Le moi vit ses vécus imm�&.!G(.
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