Hume: d'où viennent nos idées ?
Publié le 23/06/2020
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« Contexte Cet essai entend analyser trois questions : d'où viennent nos idées ? Comment se forment nos connaissances ? Comment pouvons-nous être assurés de leur vérité ? Hume montre que nos connaissances reposent sur l'expérience, et non sur la raison, si bien qu'elles sont fragiles et relèvent plus de la croyance que de la certitude objective. Par son empirisme sceptique, Hume rejette le dogmatisme orgueilleux qui prétend savoir sans jamais pouvoir réellement justifier ses propos. Extrait Rien, à première vue, ne peut paraître plus libre que la pensée humaine, qui non seulement échappe à toute autorité et à tout pouvoir humain, mais que ne contiennent même pas les limites de la nature et de la réalité. Former des monstres et unir des formes et des apparences discordantes, cela ne coûte pas plus de trouble à l'imagination que de concevoir les objets les plus familiers. Tandis que le corps est limité à une seule planète sur laquelle il se traîne avec peine et difficulté, la pensée peut, en un instant, nous transporter dans les régions les plus distantes de l'univers [...] Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir; et il n'y a rien au-dessus du pouvoir de la pensée, sauf ce qui implique une absolue contradiction. Mais, bien que notre pensée semble posséder cette liberté illimitée, nous trouverons, à l'examiner de plus près, qu'elle est réellement resserrée en de très étroites limites et que tout ce pouvoir créateur de l'esprit ne monte à rien de plus qu'à la faculté de composer, de transpose, d'accroître ou de diminuer les matériaux que nous apportent les sens et l'expérience. Quand nous pensons à une montagne d'or, nous joignons seulement deux idées compatibles, or et montagne, que nous connaissions auparavant [...] Bref, tous les matériaux de la pensée sont tirés de nos sens [...] : ce sont seulement leur mélange et leur composition qui dépendent de l'esprit et de la volonté. Enquête sur l'entendement humain, trad. Leroy, Flammarion, coll. « GF », 2006. ...»
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