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Humanae Vitae

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 ~ J 16 octobre 1968 Série 0-51 Fiche N' 2659 cc Humanae Vitae » 1.

Dans l'encyclique " Humanae Vitae ..

, publiée le 25 juillet 1968, l'Eglise catho­ lique, par la personne du pape, prend officiellement position dans le problème, individuel et social (sans cesse évoqué par les milieux catholiques au cours des années précédentes), de la régulation des naissances.

Mais la position adoptée par Paul VI n'est pas celle qu'un grand nombre de fidèles et d'observateurs attendaient.

La condamnation formelle de toutes les méthodes de contraception (excepté par le biais des périodes infécondes), l'injonction faite par l'Eglise d'observer " la loi naturelle ..

ont été jugées comme un recul sensible du Vatican dans la politique d'" aggiornamento ..

instituée par Jean XXIII.

2.

En tant que " gardien et interprète de la loi naturelle ..

, Paul VI affirme la compé­ tence du magistère de l'Eglise dans le problème de l'usage des méthodes de contraception.

" La constante doctrine..

de l'Eglise "enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie ...

User de moyens contra­ ceptifs artificiels, " c'est contredire au plan de Dieu et à sa volonté "· Selon Paul VI, le libre usage des contraceptifs entraînerait l'infidélité conjugale et la licence des mœurs, la dégradation morale de la femme et rendrait possible l'intervention des Etats pour imposer une limitation des naissances.

3.

Paul VI réaffirme la position définie en 1930 par Pie Xl dans son encyclique " Casti Connubi ..

et fondée sur la doctrine de saint Augustin.

L'étude de la question avait été confiée par Jean XXIII, en 1963, à une commission de théologiens, de méde­ cins et de sociologues, commission élargie par Paul VI qui y introduit des évêques et des cardinaux en 1964.

La commission présente en 1967 deux rapports, l'un de la minorité, condamnant la contraception, l'autre, de la majorité, préconisant de laisser aux époux le libre choix selon leur conscience.

Paul VI choisit l'avis de la minorité.

4.

" On peut prévoir que cet enseignement ne sera peut-être pas facilement accueilli par tout le monde: trop de voix - amplifiées par les moyens modernes de propa­ gande - s'opposent à la voix de l'Eglise ..

, écrivait Paul VI.

Les protestations et les réserves ont été encore plus nombreuses que ne le prévoyait le souverain pontife.

Une partie seulement de la hiérarchie catholique, variable selon les pays, a approuvé totalement l'encyclique.

L'Eglise des Pays-Bas a exprimé 'ces réserves.

De nombreux fidèles ont été déconcertés.

Selon des sondages, 45 % des catholiques allemands et 62% des catholiques américains ne tiendront pas compte de l'encyclique.

Les savants et les médecins (à qui l'encyclique s'adresse formellement) ont été, en général, très réticents.

5.

La doctrine affirmée par " Humanae Vitae ..

a porté un coup à l'œcuménisme.

Le secrétaire du Conseil mondial des Eglises a exprimé sa déception.

Les adversaires de l'encyclique estiment qu'on y découvre une indifférence pour la conjoncture socio-économique d'un monde où des millions d'êtres humains sont menacés de mourir de faim.

Selon Hans Kung, théologien suisse, " Humanae Vitae ..

pourrait conduire à une nouvelle " affaire Galilée"· Toutefois la possibilité d'un schisme est hautement improbable. 2 / 2. »

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