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Humanae Vitae

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 Humanae Vitae 1 Dans I'encyclique Humanae Vitae a, promulguee le 25 juillet 1968, l'Eglise catholique, par Ia personne du pape,, prend officiellement position sur le probleme indi- viduel et social de Ia regulation des naissances.

Mais la position adoptee par Paul VI n'est pas celle qu'un grand nombre de fideles et d'observateurs attendaient. La condemnation formelle de touter les methodes de contra- ception, a l'exception des methodes dites naturelles, a ate jugee comme un recul sensible du Vatidan dans la politique d' a aggiornamento » instituee par Jean XXIII. Le monde protestant, en particulier, y a vu un net rai- dissement du pouvoir central catholique vis-a-vis d'un cecumenisme fonds sur une comprehension commune des problemes de la Chretiente. 2 En tant que a gardien et interprete de Ia loi riaturelle », Paul VI affirme Ia competence du magistere de l'Eglise en ce qui conceme l'usage des methodae de contra- ception.

a La constante doctrine de l'Eglise « enseigne que tout acte matrimonial dolt rester ouvert a la trans- mission de Ia vie User de moyens contraceptifs arti- ficiels, « c'est contredire au plan de Dieu et a sa volonte a. Salon Paul VI, le fibre usage des contraceptifs entraInerait l'infidelite conjugate et la licence des mceurs, la degra- dation morale de Ia femme, et rendrait possible !Inter- vention des Etats pour imposer une limitation des nais- sances contre la volonte individuelle. 3 Paul VIreaffirme la position Minis en 1930 par Pie XI dans son encyclique « Casti Connubil » et fondee sur la doctrine de saint Augustin (354-430).

L'Otude de la question avait ete confiee par Jean XXIII (qui comptait etre egalement ferme dans ce probleme), en 1963, a une commission de theologiens, de medecins et de, socioio- gues, commission Margie par Paul VI qui y introduit, en 1964, des eveques et des cardinaux.

La commission pre- sente en 1967 deux rapports, I'un de Ia minorite, condam- nant Ia contraception, I'autre, de la majorite, preconisant Humanae Vitae 1 Dans l'encyclique « Humanae Vitae », promulguée le 25 juillet 1968, l'Église catholique, par la personne du pape, prend officiellement position sur le problème indi­ viduel et social de la régulation des naissances. Mais la position adoptée par Paul VI n'est pas celle qu'un grand nombre de fidèles et d'observateurs attendaient.

La condamnation formelle de toutes les méthodes de contra­ ception, à l'exception des méthodes dites naturelles, a été jugée comme un recul sensible du Vatican dans la politique d' « aggiornamento » instituée par Jean XXIII.

Le monde protestant, en particulier, y a vu un net rai­ dissement du pouvoir central catholique vis-à-vis d'un œcuménisme fondé sur une compréhension commune des problèmes de la Chrétienté.

2 En tant que « gardien et interprète de la loi naturelle », Paul VI affirme la compétence du magistère de l'Église en ce qui concerne l'usage des méthodes de contra­ ception. « La constante doctrine » de l'Église « enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la trans­ mission de la vie ».

User de moyens contraceptifs arti­ ficiels, « c'est contredire au plan de Dieu et à sa volonté ».

Selon Paul VI, le libre usage des contraceptifs entraînerait l'infidélité conjugale et la licence des mœurs, la dégra­ dation morale de la femme, et rendrait possible l'inter­ vention des Etats pour imposer une limitation des nais­ sances contre la volonté individuelle.

3 Paul VI réaffirme la position définie en 1930 par Pie XI dans son encyclique « Casti Connubil » et fondée sur la doctrine de saint Augustin (354-430).

L'étude de la question avait été confiée par Jean XXIII (qui comptait être également ferme dans ce problème), en 1963, à une commission de théologiens, de médecins et de sociolo­ gues, commission élargie par Paul VI qui y introduit, en 1964, des évêques et des cardinaux.

La commission pré­ sente en 1967 deux rapports, l'un de la minorité, condam­ nant la contraception, l'autre, de la majorité, préconisant 2 / 2. »

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