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Hugo, Ruy Blas, acte III, scène 4. Commentaire

Publié le 19/12/2021

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« Hugo, Ruy Blas , acte III, scène 4 .

Ruy Blas, seul.

Il est comme absorbé dans une contemplation angélique .

Devant mes yeux c'est le ciel que je voi ! De ma vie, ô mon dieu ! Cette heure est la première.

Devant moi tout un monde, un monde de lumière, Comme ces paradis qu'en songe nous voyons, S' entr' ouvre en m'inondant de vie et de rayons ! Partout en moi, hors moi, joie, extase et mystère, Et l' ivresse, et l' orgueil, et ce qui sur la terre Se rapproche le plus de la divinité, L ’amour dans la puiss ance et dans la majesté ! La reine m ’aime ! Ô dieu ! C ’est bien vrai, c ’est Moi -même ! Je suis plus que le roi puisque la reine m'aime ! Oh ! Cela m'éblouit.

Heureux, aimé, vainqueur ! Duc d' Olmedo, − l’ Espagne à mes pieds, − j'ai son Coeur ! Cet ange, qu 'à genoux je contemple et je nomme, D’ un mot me transfigure et me fait plus qu'un homme.

Donc je marche vivant dans mon rêve étoilé ! Oh ! Oui, j'en suis bien sûr, elle m ’a bien parlé.

C'est bien elle.

Elle avait un petit diadème En dentelle d'argent.

Et j e regardais même, Pendant qu'elle parlait, − je crois la voir encor, − Un aigle ciselé sur son bracelet d'or.

Elle se fie à moi, m ’a -t- elle dit.

-pauvre ange ! Oh ! S'il est vrai que Dieu, par un prodige étrange, En nous donnant l'amour, voulut mêler en no us Ce qui fait l'homme grand à ce qui le fait doux, Moi, qui ne crains plus rien maintenant qu'elle M'aime, Moi, qui suis tout -puissant, grâce à son choix Suprême, Moi, dont le coeur gonflé ferait envie aux rois, Devant Dieu qui m'entend, sans peur, à haute voix, Je le dis, vous pouvez vous confier, madame,. »

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