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Hongrie (2000-2001) Mesures sociales en vue des législatives

Publié le 16/09/2020

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« Hongrie 2000-2001 Mesures sociales en vue des législatives La coalition de droite conservatrice, élue en mai 1998, a poursuivi sa politique de libéralisation économique dans une conjoncture internationale favorable.

La croissance du PIB a atteint 5,3 % en 2000 (elle était de 4 % entre 1997 et 1999) alors que la dette extérieure totale et l'inflation ont été maintenues respectivement à 3,2 milliards de dollars et à 9,8 %.

Le chômage, qui concerne surtout les jeunes et les travailleurs sans qualification, est descendu à 6,3 %, mais ce chiffre ne tient pas compte des nombreux chômeurs de longue durée non répertoriés.

Le déficit budgétaire n'a pas dépassé 3,4 % du PIB.

Ces résultats très positifs contrastaient néanmoins avec des taux de mortalité et une dénatalité très inquiétants.

La population totale diminue de 20 000 habitants chaque année. Au plan politique, un remaniement ministériel effectué en mai 2000 a visé à concentrer les pouvoirs autour du bureau du Premier ministre.

À la suite de scandales de corruption, Jozsef Torgyan, ministre de l'Agriculture et chef du second parti de la coalition, le Parti indépendant des petits propriétaires (FKgP, de tendance populiste), a démissionné en février 2001, sans remettre en question la stabilité gouvernementale.

En retirant sa candidature à l'élection présidentielle de juin 2000, J.

Torgyan avait permis un accord entre les principaux partis de la majorité et de l'opposition (socialistes et démocrates libres) autour de la personne de Ferenc Madl.

Élu en juin 2000 pour cinq ans, ce professeur de droit a succédé au très populaire Arpad Göncz.

Les élections législatives du printemps 2002 devraient opposer la majorité gouvernementale aux socialistes, qui sont depuis 2000 en tête des sondages.

Leur programme n'a pas varié quant à la volonté d'insertion de la Hongrie au sein des institutions internationales.

Après l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord), l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et le Conseil de l'Europe, les accords d'association avec l'Union européenne (UE) - principal partenaire commercial de la Hongrie - devraient se poursuivre jusqu'à la future intégration, ce qui ne doit pas cacher une réalité sociale parfois sombre.

Avec un salaire mensuel moyen (secteurs public et privé) plafonnant à 337 € malgré la hausse de 1,6 % des revenus réels, il demeure difficile pour un ménage d'élever plus d'un enfant selon les standards européens.

C'est probablement l'une des causes de ce que l'on nomme le "mystère hongrois" de la dénatalité, renforcée par une relativement forte mortalité et un système de santé où les dessous-de-table compensent la maigreur des salaires et dont les plus pauvres sont, de fait, exclus. Dans le contexte des futures législatives, dérogeant à son principe d'aider les familles plus aisées au prorata de leur nombre d'enfants, dans le but de constituer une classe moyenne, le gouvernement a promis le doublement du salaire minimum de 95,5 € à 187,2 € pour 2002.

Cette mesure pourrait concerner la population tsigane estimée à 600 000 personnes, la plus défavorisée, souffrant le plus de la transition du fait de son manque de qualification ; elle subit de surcroît l'animosité de la population et de ses représentants.

L'octroi du statut de réfugié à plusieurs familles arrivées à Strasbourg (France) en juillet 2001 a montré que le respect des droits de cette minorité interviendrait comme. »

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