Hongrie (1994-1995)
Publié le 16/09/2020
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Hongrie 1994-1995
L'euphorie de la victoire a été de courte durée pour le Parti socialiste
hongrois (PSH, ex-communistes réformateurs), après le raz de marée des élections
législatives des 8 et 29 mai 1994 qui lui avait fait emporter la majorité
absolue au Parlement.
Quatre ans après les avoir chassés du pouvoir, lors des
premières élections libres, les Hongrois avaient rappelé aux affaires les
anciens communistes réformateurs dans l'espoir qu'ils soigneraient les maux
sociaux nés de la transition vers le capitalisme, le chômage et l'inflation, que
n'avait su endiguer le gouvernement conservateur du Forum démocratique hongrois
(mai 1990-mai 1994).
Or, le gouvernement de Gyula Horn, investi le 15 juillet 1994, a rapidement été
tiraillé entre les revendications sociales de son puissant allié syndical,
ex-communiste, la Fédération nationale des syndicats hongrois, et les pressions
de son partenaire de la coalition gouvernementale, l'Alliance des démocrates
libres (ADL, formée d'anciens dissidents), partisan de l'austérité budgétaire.
Pendant les six premiers mois du gouvernement social libéral, coups de barre à
droite et virages à gauche ont semé le trouble chez les bailleurs de fonds
étrangers.
Toutefois, à la mi-mars 1995, G.
Horn, pressé par le FMI, s'est
engagé résolument dans la voie de la rigueur.
Malgré les protestations de son
aile gauche et le mécontentement de la population, il a lancé un plan
d'austérité prévoyant notamment le gel des salaires des fonctionnaires, afin de
réduire de moitié, en 1995, le déficit budgétaire (2,85 milliards de dollars en
1994).
Le Premier ministre a demandé à la population de faire preuve de "compréhension
et de patience", mais sa marge de manoeuvre était étroite devant la persistance
des difficultés économiques et les risques de tensions sociales.
L'inflation est
restée forte (22,1% en janvier 1995) alors que 10,4% de la population active
était au chômage et que la dette extérieure atteignait 28,52 milliards de
dollars (1994).
Toutefois, grâce aux dévaluations répétées du forint, l'économie
a enregistré une hausse de 2,0% de sa croissance en 1994 et a continué d'attirer
les investisseurs étrangers, accueillant environ 45% des capitaux investis en
Europe centre-orientale.
Au plan international, G.
Horn a entrepris de rectifier la politique
nationaliste de son prédécesseur conservateur et a d'emblée prôné la détente
avec les pays voisins, attentif cependant aux intérêts des minorités hongroises.
Le 19 mars 1995, en prélude à la conférence sur le Pacte de stabilité en Europe,
le Premier ministre hongrois a signé à Paris avec son homologue slovaque,
Vladimir Meciar, un traité de "bon voisinage et de coopération" garantissant
l'intangibilité des frontières ainsi que les droits des 600 000 Magyars de
Slovaquie.
La signature d'un accord similaire avec la Roumanie, où vivent près
de 2 millions de Magyars (notamment en Transylvanie), s'est toutefois révélée
plus difficile, malgré la volonté officielle des deux États de parvenir
"rapidement" à un accord.
L'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN (Organisation du traité de
l'Atlantique nord) est restée la priorité de la diplomatie hongroise.
En
décembre 1994, le Parlement a ratifié à l'unanimité le programme de "partenariat
pour la paix" de l'OTAN, prévoyant notamment des manoeuvres communes avec les.
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