Hong Kong (1991-1992)
Publié le 16/09/2020
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Hong Kong 1991-1992
Le nouveau gouverneur britannique, Chris Patten, nommé en avril 1992, aura
vraisemblablement la tâche d'abaisser l'Union Jack - le drapeau britannique -,
le 30 juin 1997, lors du retour de la colonie à la mère patrie chinoise (en
vertu d'un accord signé en 1984).
Pour les Britanniques, le choix est clair:
maintenir de bonnes relations avec Pékin, éviter toute situation de
confrontation; et, quand c'est possible, défendre les intérêts de leurs sujets
de Hong Kong.
Ainsi la longue controverse sur le projet vital, mais terriblement
dispendieux, d'un nouvel aéroport, s'est achevée en juillet 1991 par un accord
qui concède à Pékin un droit de regard et de veto sur les contrats à signer,
garantit la participation de ses entreprises, et promet le maintien en 1997 d'un
minimum de 25 milliards de dollars de Hong Kong dans les réserves publiques.
La
Chine, ici à l'unisson des Hong-Kongais, a encouragé la conclusion avec Hanoi,
en octobre 1991, d'un accord sur le rapatriement forcé des quelque 63 000 boat
people vietnamiens.
Mais de sérieuses menaces sont apparues quant au respect des
frontières de la future région autonome (la zone économique spéciale, ZES, de
Shenzhen lui serait annexée) et une liste noire des habitants "opposés au
gouvernement chinois" aurait été dressée.
Les pesanteurs économiques ont achevé de rendre cette intégration en douceur de
plus en plus irréversible: les délocalisations massives des industries
hong-kongaises vers la Chine du Sud-Est ont entraîné, de 1987 à 1991, une chute
de 20% de l'emploi industriel et la stagnation des salaires ouvriers, à partir
de 1982, tandis que ceux des cols blancs augmentaient de 64%.
La transformation
du territoire en centre de services, et d'abord en "plaque tournante" entre la
Chine et ses principaux partenaires - États-Unis, et Taïwan qui refuse de
commercer directement avec Pékin -, a conduit en 1991 à une augmentation de 26%
des réexportations, mais les exportations indigènes n'ont crû que de 2%; les
premières ont représenté plus de deux fois les secondes, alors que dix ans plus
tôt le rapport était inverse.
Les élections législatives de septembre 1991 ont pourtant montré que les
Hong-Kongais refusent de voir leur sort réglé par l'étrange collusion des
communistes chinois, des conservateurs britanniques, des magnats capitalistes
locaux et de quelques maffiosi "patriotes".
Moins du quart des électeurs
potentiels ont voté.
Les "libéraux" hostiles à Pékin et à l'establishment l'ont
largement emporté, et ont su entraîner derrière eux le Conseil législatif: il a
ouvert une crise constitutionnelle en rejetant, en décembre 1991, l'accord
sino-britannique sur la composition de la future Cour d'appel..
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