Hong Kong 1990-1991
Publié le 16/09/2020
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Hong Kong 1990-1991
Le compte à rebours a clairement commencé: alors que la colonie britannique ne
devrait se transmuter en "région autonome spéciale" (RAS) de la République
populaire de Chine (RPC) qu'en 1997, la poigne de Pékin s'est faite chaque jour
plus pesante.
En contradiction flagrante avec la Déclaration sino-britannique de
1983, la RPC est constamment intervenue dans les affaires intérieures du
territoire: selon elle, les autorités locales devraient mieux combattre les
sociétés secrètes, exclure de toute fonction officielle les politiciens
"contre-révolutionnaires" (il faut entendre partisans du mouvement démocratique
de 1989), rapatrier rapidement les boat-people vietnamiens, etc.
Le principal thème de controverse en 1990-1991 a été le gigantesque projet d'un
nouveau port et aéroport sur l'île de Lantau.
Les infrastructures en place sont
notoirement insuffisantes, mais le projet est très coûteux (21 milliards de
dollars) et ne pourra guère être achevé avant 1997: la Chine a réclamé une sorte
de droit de veto et, en attendant, a découragé autant qu'elle a pu les
investisseurs privés.
La volonté de résistance des Hongkongais, un instant manifeste au moment du
Printemps de Pékin (juin 1989), a paru s'être complètement affaissée.
Il n'y a
pas de véritable parti politique, les principaux syndicats sont contrôlés par le
Parti communiste et l'on ne s'irrite guère de ce que seuls 18 députés au Conseil
législatif sur 57 soient élus.
En 1990, seuls 52% des électeurs potentiels
étaient inscrits sur les listes.
La population se contente de voter avec ses
pieds: 62 000 émigrants en 1990, dont les deux tiers vers le Canada et
l'Australie.
Les plus grandes sociétés locales n'ont pas donné le meilleur exemple: la
multinationale bancaire qu'est la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation
s'est fait enregistrer à Londres en décembre 1990.
D'autres fleurons de la
Bourse (un quart des sociétés cotées en 1983) ont déménagé (aux Bermudes, aux
îles Cayman...).
L'économie elle-même est apparue s'intégrer progressivement à l'espace chinois,
avec des délocalisations industrielles de plus en plus nombreuses vers la RPC,
d'où à la fois le ralentissement de la croissance (1,9% en 1990) et l'explosion
des réexportations.
Près du tiers des échanges s'est effectué avec la Chine en
1990.
Quant aux investissements étrangers, ils ont été en recul de 29% en 1990.
La prospérité d'ensemble est demeurée, tirée par le commerce et l'industrie
légère (le textile a fourni plus de 40% des exportations domestiques).
Les
salaires réels ont augmenté de 7%, et le chômage est resté à un niveau
historiquement bas: 1,6%..
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