Honduras (2003-2004) Réformes en vue des prochaines élections
Publié le 16/09/2020
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Honduras 2003-2004
Réformes en vue des prochaines élections
En deux ans de gouvernement du président Ricardo Maduro, trois accords
d’ajustement structurel de l’économie négociés avec le FMI ont permis au pays de
bénéficier de l’Initiative de réduction de la dette pour les pays pauvres très
endettés (PPTE), alors même que le Club de Paris consentait un allégement de la
dette bilatérale contractée auprès de plusieurs pays.
Le ministre du Commerce du
Honduras Norman Garcia a par ailleurs signé en mai 2003 un traité de
libre-échange avec les États-Unis, en même temps que ses collègues
centraméricains.
Le gel des salaires des personnels de l’éducation et de la
santé, les potentiels effets négatifs de l’ouverture à la concurrence des
secteurs de la petite et moyenne agriculture et de l’artisanat seront
difficilement compensés par de nouveaux investissements étrangers et la création
attendue d’emplois dans le secteur des maquiladoras (entreprises de
sous-traitance étrangères).
La situation économique et sociale restait toujours
aussi tendue sans remontée significative du PIB par habitant en 2003 (3,0 %).
Tout en restant populaire, la politique sécuritaire, qui constitue l’autre
pilier de l’action gouvernementale, a montré ses limites.
L’application de la
loi «anti-maras» de septembre 2003 a conduit à emprisonner des milliers de
jeunes appartenant à ces gangs urbains au seul motif, pour bon nombre d’entre
eux, de leur appartenance et non sur la base de délits constatés.
Les morts
violentes collectives dans diverses prisons, ainsi que les assassinats perpétrés
dans la rue conduisaient certaines associations humanitaires à parler de
«campagne d’extermination».
Les prochaines élections se dérouleront dans un cadre juridique modifié par une
série de réformes votées par les députés, conformément aux engagements pris par
les cinq partis représentés au Congrès avant l’élection présidentielle de 2001.
Entrée en vigueur le 15 mai 2004, la réforme électorale a fixé la date des
prochaines élections générales (27 novembre 2005), ainsi que celle des élections
primaires au sein des partis (13 février 2005), tout en restreignant la durée
des campagnes officielles précédant les scrutins.
Elle a pondéré le suffrage
majoritaire par des éléments de calcul proportionnel.
Parmi les réformes
constitutionnelles soumises à ratification ultérieure figurent la création du
Tribunal suprême électoral, celle d’un Registre national des électeurs autonome,
ainsi que l’introduction de consultations citoyennes par référendum ou
plébiscite.
D’ores et déjà, l’échéance électorale avait commencé d’influer fortement sur la
vie politique hondurienne, qu’il s’agisse pour le gouvernement du président
Maduro de défendre un bilan très contesté ou pour les candidats potentiels à la
présidence du pays de se démarquer d’une gestion entrepreneuriale jugée
technocratique et inefficace..
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