Honduras (2002-2003) Atonie économique
Publié le 16/09/2020
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Honduras 2002-2003
Atonie économique
L'incertitude et l'attentisme ont caractérisé la gestion du gouvernement du
président Ricardo Maduro investi début 2002.
Celui-ci bénéficiait de la majorité
simple au Congrès national grâce à l'alliance entre le Parti national (PN) et le
petit Parti démocrate-chrétien (PDCH).
Les négociations avec le FMI conditionnaient la prolongation de l'accord
incluant le Honduras dans l'Initiative de réduction de la dette pour les pays
pauvres très endettés (PPTE).
Les principaux points en discussion concernaient
la réduction du déficit public par l'accroissement des ressources fiscales et la
réduction de la masse salariale des salariés du secteur public dont la part dans
le PIB est passée de 6,5 % en 1997 à 10,7 % en 2002.
Ces mesures se sont
heurtées à la mobilisation des syndicats et des organisations sociales qui
imputaient le déficit du budget de l'État à d'autres causes, telles que la
diminution de l'impôt sur le revenu pour les entrepreneurs, les exemptions
fiscales et les sommes destinées à pallier les pertes des épargnants dans la
faillite de plusieurs banques privées.
Au plan économique, le gouvernement avait misé sur le développement des
maquiladoras (usines de sous-traitance pour l'exportation), du tourisme et du
bâtiment.
Les résultats économiques de l'année 2002 n'ont guère été
satisfaisants : si le PIB a augmenté de 2 %, le PIB par habitant a régressé de
0,6 % après avoir stagné en 2001.
La prolongation de la crise du marché du café,
la baisse des prix à l'exportation des bananes et des crustacés ainsi qu'une
croissance faible de l'industrie des maquiladoras (2 %) ont entraîné une baisse
de 3,1 % de la valeur des exportations.
L'atonie économique et l'insuffisance
des investissements ont eu pour corollaire une contraction des importations de
4,1 %.
La population rurale, qui constitue la moitié de la population active,
reste la plus touchée par l'extrême pauvreté (50 %).
Les transferts monétaires
des Honduriens émigrés aux États-Unis constituent un soutien aux familles ainsi
qu'un apport de devises essentiel.
Les réformes institutionnelles (Tribunal électoral, nouveaux districts électifs)
ont marqué le pas, de même qu'ont été suspendues les discussions sur divers
projets de loi sur l'approvisionnement en eau potable et l'exploitation
forestière.
Le président Maduro a appelé à un «grand dialogue national» à partir
de la fin juillet 2003 afin d'obtenir un consensus sur un programme de réformes.
En l'absence d'une expression politique nationale des organisations populaires,
le pouvoir clientéliste a ainsi repris une formule largement utilisée depuis
1990 et qui s'était traduite, en 1998, par la création du Forum national de
convergence (Fonac) réunissant les organisations de la société civile..
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