hominisation
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
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L’hominisation correspond à l’ensemble des processus évolutifs ayant conduit à l’acquisition des caractères
exclusivement humains, au sein d’un groupe plus large comportant les grands singes.
On distingue ainsi la lignée
humaine par certains critères dérivés liés au squelette du corps, en particulier à la bipédie exclusive, et au
squelette de la tête, en particulier l’augmentation du volume cérébral.
On considère ainsi tout fossile possédant
un de ces critères comme appartenant à la lignée humaine.
Nous cherchons à justifier l’appartenance des Australopithèques à la lignée humaine et à préciser ce qui
distingue le genre Homo de ces derniers.
Dans un premier temps nous préciserons les critères d’appartenance
auc Homininés en comparant l’Homme actuel à un singe anthropomorphe, notamment le chimpanzé, pour
ensuite présenter les arguments qui en font des Australopithèques des membres attitrés.
Nous poursuiverons par
une définition détaillée du genre Homo en examinant les points commun chez trois espèces de ce genre pour
conclure sur la controverse entourant cette définition depuis la découverte du fossile d’Australopithecus sediba.
Les critères d’appartenance à la lignée humaine et les arguments faisant des Australopithèques des
Homininés
La comparaison anatomique entre l’homme actuel et le chimpanzé permet de dégager les critères
d’appartenance à la lignée humaine.
HOMME
(état dérivé des caractères) CHIMPANZÉ
(état ancestral des caractères)
Caractères liés au squelette de la tête
Volume crânien important = approx.
1300 cm 3
Front bombé
Face rétrognathe,
Bourrelets sus orbitaires réduits
Arcade dentaire en V
Canines de petite taille Volume crânien réduit = 400 cm 3
Front fuyant
Face prognathe
Bourrelets sus orbitaires prononcés
Mâchoire en U
Canines saillantes
Caractères liés à la bipédie exclusive *
Trou occipital avancé
Fémurs allongés et pbliques
Bassin court et large
Colonne vertébrale à 4 corbures
Membres supérieurs plus courts que les membres
inférieurs
Pouce du pied aligné avec les autres doigts Trou occipital reculé
Fémurs courts et parallèles
Bassin long et étroit
Colonne vertébrale à une courbure
Membres supérieurs plus longs que les membres
inférieurs
Pouce du pied opposable aux autres doigts
Nous avons ainsi présenté la majorité les critères d’appartenance à la lignée humaine.
Nous savons que tout
fossile présentant au moins un de ces critères fait partie de cette lignée.
Ainsi, les Australopithèques, malgré leur
volume cérébral semblable à celui du chimpanzé (caractère ancestral), sont considérés des Homininés à cause de
leur bipédie confirmée par le fait que les espèces de ce genre possédaient les caractères dérivés cités dans la
colonee de gauche du tableau.
Il est à noter que bien que les caractères de leur squelette permettait toujours un
mode de vie partiellement arboricole, leur bipédie constituait leur mode de locomotion principal.
Les carctéristiques du genre Homo
Homo habilis, Homo erectus et Homo spaiens, sont trois membres de la lignée humaine qui sont apparus
postérieurement aux Australopithèques.
Ils se distinguenet du genre Homo par le fait qu’ils possédaient un
volume cérébral plus imortant que celui des Australopithèques.
Ainsi, Homo habilis, premier représentant du
genre Homo, était doté d’un volume cérébral d’environ 600 cm3 et fabriquait des outils (galets aménagés), ce
dont les Australopthèques étaient incpables.
Homo erectus, plus récent que H.
habilis a réussi à parfiare la
bipédie et a par conséquent constitué le premier grand voyageur de la lignée humaine.
Sa capacité crânienne
était plus importante que celle d’H.
habilis, ce qui le rendait capable de langage articulé et de fabriquer des
bifaces, outils plus sophistiqués que les galets aménagés de son prédcesseur.
Homo sapiens, quant à lui, a
émergé autour de – 150 000 ans.
Ils apporte un volume cérébral encore plus important que celui de H.
sapiens,
ce qui se traduit par une fabrication d’outils plus diversifiés, une maîtrise du feu, une activité artistique et le
perfectionnement du langage articulé.
Ainsi le genre Homo se distingue du genre Australopithecus par ses caractères dérivés liés au squelette de la
tête, particulièrement le volume cérébral et les conséquences qui s’en suivent.
Conclusion
La lignée humaine est constituée par un ensemble d’espèces diversifiées appartenant aux genres
Australopithecus et Homo.
Des découvertes récentes ont montré que cette lignée, aujourd’hui représentée par
notre seule espèce, fut buissonnante : en effet, plusieurs espèces d’Homininés ont autrefois coexisté.
Cependant
la découverte d’Austarlopithecus sediba, remet en question la définition du genre Homo.
Cette espèce possède
certains caractères crâniens ancestraux (tel le volume cérébral et la taille corporelle) propres aux
Australopithèques, et d’autres dérivés, partagés avec le genre Homo, comme la fabrication d’outils et une
bipédie plus affirmée que celle des autres Australopithèques.
Ainsi, la découverte de cette espèce nous pousse à
réviser notre définition du genre Homo.
De prochaines découvertes de fossiles nouveaux pourrons nous aider à
affiner davantage cette définition..
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