Databac

hominisation

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : hominisation Ce document contient 766 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en SVT.

« L’hominisation correspond à l’ensemble des processus évolutifs ayant conduit à l’acquisition des caractères exclusivement humains, au sein d’un groupe plus large comportant les grands singes.

On distingue ainsi la lignée humaine par certains critères dérivés liés au squelette du corps, en particulier à la bipédie exclusive, et au squelette de la tête, en particulier l’augmentation du volume cérébral.

On considère ainsi tout fossile possédant un de ces critères comme appartenant à la lignée humaine. Nous cherchons à justifier l’appartenance des Australopithèques à la lignée humaine et à préciser ce qui distingue le genre Homo de ces derniers.

Dans un premier temps nous préciserons les critères d’appartenance auc Homininés en comparant l’Homme actuel à un singe anthropomorphe, notamment le chimpanzé, pour ensuite présenter les arguments qui en font des Australopithèques des membres attitrés.

Nous poursuiverons par une définition détaillée du genre Homo en examinant les points commun chez trois espèces de ce genre pour conclure sur la controverse entourant cette définition depuis la découverte du fossile d’Australopithecus sediba. Les critères d’appartenance à la lignée humaine et les arguments faisant des Australopithèques des Homininés La comparaison anatomique entre l’homme actuel et le chimpanzé permet de dégager les critères d’appartenance à la lignée humaine. HOMME (état dérivé des caractères) CHIMPANZÉ (état ancestral des caractères) Caractères liés au squelette de la tête Volume crânien important = approx.

1300 cm 3 Front bombé Face rétrognathe, Bourrelets sus orbitaires réduits Arcade dentaire en V Canines de petite taille Volume crânien réduit = 400 cm 3 Front fuyant Face prognathe Bourrelets sus orbitaires prononcés Mâchoire en U Canines saillantes Caractères liés à la bipédie exclusive * Trou occipital avancé Fémurs allongés et pbliques Bassin court et large Colonne vertébrale à 4 corbures Membres supérieurs plus courts que les membres inférieurs Pouce du pied aligné avec les autres doigts Trou occipital reculé Fémurs courts et parallèles Bassin long et étroit Colonne vertébrale à une courbure Membres supérieurs plus longs que les membres inférieurs Pouce du pied opposable aux autres doigts Nous avons ainsi présenté la majorité les critères d’appartenance à la lignée humaine.

Nous savons que tout fossile présentant au moins un de ces critères fait partie de cette lignée.

Ainsi, les Australopithèques, malgré leur volume cérébral semblable à celui du chimpanzé (caractère ancestral), sont considérés des Homininés à cause de leur bipédie confirmée par le fait que les espèces de ce genre possédaient les caractères dérivés cités dans la colonee de gauche du tableau.

Il est à noter que bien que les caractères de leur squelette permettait toujours un mode de vie partiellement arboricole, leur bipédie constituait leur mode de locomotion principal. Les carctéristiques du genre Homo Homo habilis, Homo erectus et Homo spaiens, sont trois membres de la lignée humaine qui sont apparus postérieurement aux Australopithèques.

Ils se distinguenet du genre Homo par le fait qu’ils possédaient un volume cérébral plus imortant que celui des Australopithèques.

Ainsi, Homo habilis, premier représentant du genre Homo, était doté d’un volume cérébral d’environ 600 cm3 et fabriquait des outils (galets aménagés), ce dont les Australopthèques étaient incpables.

Homo erectus, plus récent que H.

habilis a réussi à parfiare la bipédie et a par conséquent constitué le premier grand voyageur de la lignée humaine.

Sa capacité crânienne était plus importante que celle d’H.

habilis, ce qui le rendait capable de langage articulé et de fabriquer des bifaces, outils plus sophistiqués que les galets aménagés de son prédcesseur.

Homo sapiens, quant à lui, a émergé autour de – 150 000 ans.

Ils apporte un volume cérébral encore plus important que celui de H.

sapiens, ce qui se traduit par une fabrication d’outils plus diversifiés, une maîtrise du feu, une activité artistique et le perfectionnement du langage articulé. Ainsi le genre Homo se distingue du genre Australopithecus par ses caractères dérivés liés au squelette de la tête, particulièrement le volume cérébral et les conséquences qui s’en suivent. Conclusion La lignée humaine est constituée par un ensemble d’espèces diversifiées appartenant aux genres Australopithecus et Homo.

Des découvertes récentes ont montré que cette lignée, aujourd’hui représentée par notre seule espèce, fut buissonnante : en effet, plusieurs espèces d’Homininés ont autrefois coexisté.

Cependant la découverte d’Austarlopithecus sediba, remet en question la définition du genre Homo.

Cette espèce possède certains caractères crâniens ancestraux (tel le volume cérébral et la taille corporelle) propres aux Australopithèques, et d’autres dérivés, partagés avec le genre Homo, comme la fabrication d’outils et une bipédie plus affirmée que celle des autres Australopithèques.

Ainsi, la découverte de cette espèce nous pousse à réviser notre définition du genre Homo.

De prochaines découvertes de fossiles nouveaux pourrons nous aider à affiner davantage cette définition.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓