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Hobbes - Léviathan - chapitre 13 (commentaire): C'est pourquoi tout ce qui est conséquence d'un temps de guerre, où chacun est ennemi de chacun, est aussi conséquence du temps où les hommes vivent sans autre sécurité que celle que leur fournissent leur propre force et leur propre invention

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Hobbes - Léviathan - chapitre 13 (commentaire): C'est pourquoi tout ce qui est conséquence d'un temps de guerre, où chacun est ennemi de chacun, est aussi conséquence du temps où les hommes vivent sans autre sécurité que celle que leur fournissent leur propre force et leur propre invention Ce document contient 1333 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« « Donc, toutes les conséquences du temps de guerre où chacun est l’ennemi de chacun, sont les mêmes que celles du temps où les humains vivent sans autre sécurité que celle procurée par leur propre force, ou leur propre ingéniosité.

Dans une telle situatio n, il n’y a de place pour aucune entreprise parce que le bénéfice est incertain, et, par conséquent, il n’y a pas d’agriculture, pas de navigation, on n’utilise pas les marchandises importées par mer, il n’y a ni vastes bâtiments, ni engins servant à dépla cer et déménager ce qui nécessite beaucoup de force ; il n’y a aucune connaissance de la surface terrestre, aucune mesure du temps, ni arts ni lettres, pas de société ; et, ce qui est pire que tout, il règne une peur permanente, un danger de mort violente. La vie humaine est solitaire, misérable, dangereuse, animale et brève ».

Thomas HOBBES, Léviathan (trad.

française G.

Mairet), chapitre 13 : « De la COND=T=ON du genre humain à l’état de NATURE, concernant sa félicité et sa misère ». ===================== ================================================== « C'est pourquoi tout ce qui est conséquence d'un temps de guerre, o ù chacun est ennemi de chacun, est aussi conséquence du temps o ù les hommes vivent sans autre sécurité que celle que leur fournissent leur propre force et leur propre invention.

Dans cet état, il n'y a point de place pour l'industrie, parce que le fruit en est dès lors incertain: et en conséquence pas de culture de la terre; ni navigation, ni usage des marchandises susceptibles d'ê tre im port ées par mer; pas de bâtiment spacieux; pas d'instrument pour mouvoir, enlever ce qui à cette fin requiert beaucoup de force; pas de connaissance de la surface de la Terre; pas de computation du temps; pas d'arts, pas de lettres, pas de société; et ce q ui est le pire de tout, une crainte et un risque de mort violente continuels.

La vie de l'homme est solitaire, malheureuse, pénible, bestiale et brève. » HOBBES. Introduction Serpent marin monstrueux, le « Léviathan » est un animal décrit dans la « Bible ».

Thomas Hobbes choisit cette figure mythologique pour représenter l’Etat tel qu’il le conçoit idéalement : régnant tout puissant sur la société des hommes.

Cet extrait du chapitre X=== s’attache particulièrement à la description de la condition naturelle des hommes, cet état (hypothétique et non historique) dans lequel les hommes ne sont gouvernés que par leur pulsions et instinct de conservation.

L’enjeu de passage est ici de montrer comment :obbes a abouti à cette conclusion d’une anthropologie pessimis te. Développement :obbes commence cet extrait en indiquant que l’état naturel des hommes est une situation de guerre de « chacun » contre « chacun ».

L'état de nature représente ce que serait l'homme en l'absence de tout pouvoir politique et par conséquen t de toute loi.

Situation de l’homme « tel qu'il a dû sortir des mains de la Nature ».

Il est construit en enlevant tout ce que la société apporte à l'homme dans tous les domaines : social, politique, économique, moral et intellectuel.

Un travail de négati vité, une opération de soustraction.

L’état de nature n’est pas un commencement historique, mais un résultat hypothétique.

Cet état de nature n'a, bien sûr, jamais existé mais est une hypothèse philosophique opératoire et féconde, une construction de l'esp rit qui vise à comprendre par différence ce que nous apporte l'existence sociale et politique.. »

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