hlppp: REDIGER UNE SOUS-PARTIE

« REDIGER UNE SOUS-PARTIE Structure d'une partie : - Une partie (ou axe) se compose de deux ou trois sous parties qui sont aussi appelées « paragraphes argumentés ».

Il faut d'abord présenter rapidement l'idée principale de la partie, c’est l’introduction de la partie.

Ensuite vous retournez à la ligne et commencez à rédiger votre premier paragraphe (=sous-partie).

A chaque sous-partie, opérez un retour à la ligne, précédé d'un alinéa. Structure d'une sous-partie : - Rédigez l' introduction qui explique ce que vous allez prouver, utilisez ensuite un connecteur logique pour développer votre premier argument et l' expliquer . Vous insérerez ensuite plusieurs exemples .

Pour chaque exemple, vous utiliserez des citations précises qui seront placées entre guillemets et insérées dans vos phrases. - Vous analyserez ensuite l'exemple choisi : Pourquoi celui-ci ? Quel élément vous semble intéressant ? C'est le moment d'utiliser une figure de style par exemple. Pourquoi est-elle utilisée ? Récapitulatif : - recopiez une phrase d'introduction qui annonce votre idée principale - rédigez le corps du paragraphe argumenté en vous appuyant sur trois idées, trois citations, trois analyses (CIA) - n'oubliez pas de terminer par une phrase de conclusion Exemple de sous partie rédigée Conformément aux idées des auteurs moralistes, Pascal observe et décrit les différents dangers de l’imagination de manière à faire réfléchir son lecteur.

D'emblée , le fragment « imagination » se veut une critique de cette faculté qui trompe l’Homme comme en témoigne le champ lexical de la fausseté adossé à la périphrase comme « maitresse d’erreur ou de fausseté » qui souligne le fait qu’elle « domine » la raison et la séduit.

Elle provoque une confusion entre ce qui est imaginé et ce qui est réel et rend impossible la distinction entre l’erreur et la vérité.

De la même manière , elle ne trompe pas que la raison mais aussi les sens ce qui apparait avec le rythme binaire « elle suspend les sens, elle les fait sentir » qui insiste sur le fait qu’elle modifie même la perception de ce qui ne dépend pas de la raison, elle est donc source d’erreur totale : à la fois intellectuelle et sensible.

Enfin, on assiste peu à peu à la défaite de la raison qui se fait par un vocabulaire épique (on remarque au fil du texte la bataille entre les deux allégories) puisque la raison est personnifiée.

L’auteur dit que « la raison a beau crier », cela montre qu’elle est victime, perdante de cette grande guerre puisque tout le monde reste sourd à ses plaintes .

L’auteur classique a donc pour volonté d’émettre une critique de l’imagination reposant sur une recherche de prise de conscience chez son lecteur.

La raison doit dominer l’être, non pas l’imagination qui ne peut induire que l’erreur. Introduction Premier argument Deuxième argument Troisième argument Conclusion. »