Databac

Histoire: Valmy

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Histoire: Valmy Ce document contient 1590 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« Commune de la Marne où eut lieu, le 20 septembre 1792, une bataille qui vit la victoire des Français (commandéspar Dumouriez et Kellermann) sur les Prussiens.

La victoire de Valmy marqua l'arrêt de l'invasion des pays liguéscontre la Révolution.

Encycl.: Les Prussiens et les Autrichiens avaient été victorieux dans leurs campagnes aunord-ouest de la France contre les armées révolutionnaires françaises désorganisées et les avaient fermementrepoussées.

A Valmy, les généraux Dumouriez et Kellermann l'Ancien rassemblèrent 36.000 soldats afin de constituerun bloc de résistance.

C'est alors que commença la "canonnade de Valmy", des tirs d'artillerie qui durèrent pendantsept heures dans le brouillard à une distance d'environ un kilomètre.

L'infanterie prussienne gagna du terrain, mais lagrande majorité rebroussa chemin avant d'être à portée de tir des fusils français.

Le nombre de victimes futd'environ 300 de part et d'autre, mais les Prussiens, commandés par le duc de Brunswick, battirent bientôt enretraite par-delà le Rhin.

Ce fut une bataille importante dans le sens où elle rendit confiance à l'armée française. La victoire de Valmy (20 septembre 1792) Le 20 septembre 1792, les Français, commandés par Dumouriez et Kellermann, y combattent l'armée prussienne du duc de Brunswick.

L'enjeu est de taille puisqu'il s'agit de contenirl'avance de l'ennemi que plus rien désormais ne sépare de Paris.

La Révolution est en danger et l'armée française,disparate, composée de patriotes de tous horizons, paysans, soldats de métier ou artisans, s'unit dans un mêmemouvement pour chasser l'envahisseur.

Après une journée de combat, les Prussiens sont battus.

La victoire estarrachée de justesse mais elle est symbolique et sert d'avertissement à qui voudrait encore arrêter l'élan du peupleen marche.

Un récit de la canonnade de Valmy nous a été fourni par Goethe.

Les Thermopyles de la France.

Après la fuite de la famille royale à Varennes en 1791, certains révolutionnairesparlent de destituer Louis XVI et Marie-Antoinette.

L'empereur d'Autriche, Léopold II, s'en inquiète et signe avec laPrusse la déclaration de Pillnitz; celle-ci prétend interdire aux Français de contester le pouvoir et l'autorité du roi.Pareille ingérence dans les affaires intérieures du pays indigne l'Assemblée législative qui songe peu à peu à yrépondre par la guerre.

Au début de mars 1792, Léopold II meurt.

Son fils et successeur, François II, lance undouble ultimatum: les «princes possessionnés d'Alsace», c'est-à-dire les princes allemands ayant des terres sur larive gauche du Rhin, devront recouvrer leurs droits féodaux abolis par la Révolution française; d'autre part, lecomtat Venaissin, possession du Saint-Siège annexée par la France après référendum populaire, devra être rendu aupape.

En avril 1792, l'Assemblée législative refuse et déclare la guerre à l'Autriche et à la Prusse.

Mais l'arméefrançaise, désorganisée, doit reculer en Belgique.

En août, cependant, la levée massive d'une armée de jeunesrecrues, mal entraînée certes, mais enthousiaste, permet à la France de se ressaisir.

Dumouriez et Kellermann, qui lacommandent, décident d'arrêter l'invasion du pays dans les défilés de l'Argonne, qui, disent-ils, devront être «lesThermopyles de la France».

C'est là, près du village de Valmy, qu'a lieu la bataille décisive.

Les deux générauxveulent attirer les armées austro-prussiennes dans les défilés et disposer leurs propres troupes sur les hauteurs.

Unduel d'artillerie intense, plusieurs fois répété, s'engage; les Français chargent alors vigoureusement.

Avec leurs100000 hommes, Autrichiens et Prussiens pensent réduire facilement leurs adversaires, inférieurs en nombre.

Mais lajeune armée révolutionnaire, animée d'un ardent patriotisme, ne cède pas un pouce de terrain, en dépit de lacanonnade allemande.

Le 20 septembre 1792, le duc de Brunswick, chef des armées coalisées, décide la retraite.

Lesuccès de Valmy va encourager la France et renforcer le prestige de la Révolution française, ainsi que l'unitéintérieure.

En effet, le duc de Chartres, futur roi Louis-Philippe Ier, était parmi les combattants, sous l'étendardtricolore.

Pour sa part, le grand poète allemand Goethe écrira, parlant des soldats de Valmy: «ils pourront dire avecfierté: «J'y étais.». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles