Histoire et mémoire
Publié le 25/06/2024
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THÈME 4 : Histoire et Mémoires
Monument aux morts : se commérer
Toutes le villes ont un monument aux morts, à l’époque populaire.
Important parce qu’aujourd’hui il n’y a plus de survivants de la 1ère GM et si on ne
commémore pas on ne se souviendra plus de notre histoire.
Travail important dans les cours d’histoire car on remet cette commémoration au coeur d
l’enseignement, notamment en primaire.
Montre qu’il faut se souvenir de cette guerre car c’est le premier con it le plus émeutier
de notre histoire.
Chaque pays a son histoire, certains pays peuvent avoir des histoire parallèles,
ex : France/Allemagne : aspect con ictuel mais aujourd’hui deux alliés.
Souvent ces histoires entremêlées peuvent être à l’origine de tensions.
Il y a beaucoup de
pays aujourd’hui dans le monde qui sont tourmentés par des polémiques à propose de
leur histoire.
Exemples :
- EU et l’esclavage, élément qui pose problème
Faut-il déboulonner toutes les statues monumentales des esclavagistes ? Ou est-ce un
élément d’histoire ? Comme pour Colbert en France ou Lénine en Russie.
- Turquie qui ne reconnait pas le génocide arménien, ce qui a été un barrage pour son
intégration dans l’UE.
Elle estime que ce n’est pas de son fait.
- Le régime de Vichy pour la France et le Maréchal Pétain
- L’esclavage français
- La colonisation française, débat qui divise
- La guerre d’Algérie
- En 2019 le président mexicain a adressé une lettre au roi d’Espagne exigeant des
excuses pour tous les crimes que les espagnols ont commis durant la conquête du
Mexique au XVIème siècle.
Ils les accusent d’avoir exterminé les indiens mexicains, il
réclame réparation.
—> L’histoire peut donc être le danger de tensions, diplomatiques entre les États mais
peut-être aussi l’objet de tensions sociales entre communautés.
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Mémoire et histoire sont deux approches di érentes d’évènements de notre passés.
Tous les deux s’intéressent au passé.
MÉMOIRE
Mémoire : capacité à se rappeler du passé dans le présent.
Intemporelle mais subjective,
sélective.
Elle évolue au l du temps car elle est propre à chacun.
C’est une reconstitution
a ective du passé.
—> La mémoire change en fonction de la personne, de la culture, de l’environnement.
Dans une mémoire collective on met de côté ce qui dérange pour mettre en avant
d’autres éléments.
Importance de garder cette mémoire.
Étapes de la mémoire :
1) Souvent refoulée dans un premier temps,
2) Puis elle peut être ravivée, par di érentes choses.
3) Et elle peut se transformer « en obsession mémorielle » : il faut obtenir le pardon et la
reconnaissance coûte que coûte pour la communauté.
ex : la Shoah.
Les soldats
rentrés des camps se sont tus.
Ensuite ils ont témoigné, on prend conscience qu’il
faut raviver cette mémoire.
DONC: la mémoire c’est
- L’ensemble des représentations d’une histoire transmise par des sociétés, un groupe,
un État.
- Se forme et se déforme avec le temps (subjective)
- Elle est interprétée au grès des années
- Elle est partielle
- Elle est pluriel parce que pour un même évènement il y a plusieurs mémoires
Ex : pour ceux qui ont fait la 2ème GM ils n’ont pas la même mémoire s’ils étaient dans le
camp des résistants ou dans le camps de la collaboration.
Ils ont vécu la même guerre
mais pas de la même façon
- Ensemble de souvenirs liés à un évènement vécu par un individus ou un groupe
d’individus
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La mémoire, exemple de la Shoah : au début la France a ignoré cet évènement, où les
français on été acteur.
De Gaulle préférait basé la mémoire sur le sentiment des français
qui ont résisté.
La mémoire évolue au grès des États et du temps.
HISTOIRE
Histoire : une science humaine.
C’est une reconstitution scienti que du passé.
Elle n’est pas gée, elle peut évoluer.
L’histoire prend du recul sur les évènements passés,
son objectif est de connaitre la vérité, elle se veut objective.
Ce n’est pas le même objectif que la mémoire.
DONC : l’histoire c’est
Histoire :
- Objective, critique du passé
- Refuse les émotions
- L’historien ne cherche pas à plaire ou à déplaire à qui que ce soit, il veut la vérité
- S’appuie sur la critique et la confrontation de ses sources
- L’historien est un spécialiste, scienti que
Histoire et mémoire sont complémentaires :
- L’historien a besoin d’analyser la mémoire des évènements, elle sert de source, mais
en fonction d’une étude scienti que.
- La mémoire d’un évènement donné est un objet et un témoin d’histoire.
—> liens complexes entre histoire et mémoire
Il y a UNE histoire d’un évènement qui peut évoluer au l du temps mais il y a DES
mémoires.
Importance de la culture commune pour le sentiment d’appartenance à une nation et
pour éviter de reproduire les erreurs du passé.
La culture historique peut aussi être commune entre les nations mais elle doit être
identique.
Histoire et mémoire opposée mais liées.
Aujourd’hui il y a des historiens qui étudient plus particulièrement les mémoires, pour
reconstruire l’histoire.
Le 1er a avoir plus particulièrement travaillé sur des lieux de
mémoires est Pierre Nora : il a recensé tous les lieux de mémoires français, en faisant
leur évolution.
Dans le cas de la 2GM, mémoire et histoire sont complémentaires.
L’historien utilise la
mémoire mais il ne faut pas qu’il en fasse le ciment de son travail.
Historiens :
Henry Rousseau
Audrey Mallet
Denis Pechanski
Pierre Nora
1970
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en France il y avait une mémoire o cielle de la guerre.
Reconnue et faite par
l’État, qui valorisait la France résistante.
On minorait la collaboration, sans la nier.
Rousseau après la guerre, sur la demande d’un travail de l’État, va mettre en avant le
« mythe résistantialiste » d’une France qui avait essentiellement récitée et très peu
collaboré.
aujourd’hui nous savons que c’est pas vrai, il y avait plus de collaborateurs que
de résidants.
Après les A70 on voit le réveil des mémoires étou ées :
- des juifs,
- des collaborateurs
- des prisonniers de guerre.
Dès 70 les gens prennent conscience de ce qui leur a été caché, volontairement étou é.
Mémoire révélées grâce au travail des historiens.
- 1972
Robert Paxton publie « La France de Vichy ».
À savoir que la majorité des
archives françaises de la guerre ont été envoyé aux EU, c’est comme ça que Paxon a
pu la découvrir et révéler.
Il s’est rendu compte que contrairement à ce qu’à dit
Rousseau, la France avait une part importante dans la déportation et la collaboration.
—> La mémoire se réveille
Ex : sous le régime de Vichy l’Allemagne a demandé à la FR de déporter les enfants de
moins de 18 ans.
Ce que la FR a accepté.
- A70 début de grands procès, comme le Eichman en Israël.
C’est la 1ère fois que l’on
juge des responsables nazies après Nurenberg.
Procès imprescriptible (comme la
majorité des crimes contre l’humanité)
—> Remet en avant les mémoires et les réveille.
Conséquence des années 70 : mémoire refoulée à une mémoire mise en avant.
La mémoire est aussi niée : notamment dans les A90 avec le développement des thèses
négationnistes (les crémations n’ont jamais existé, les déportations non plus, …) mises
en avant par l’extrême droite de l’époque.
Son développement entraine en France la
naissance de lois mémorielles promulguées au nom du devoir de mémoire et au devoir de
mémoire.
Devoir de mémoire : l’obligation morale pour un individus ou un groupe d’individus de se
souvenirs d’évènements tragiques du passé a n qu’ils ne se reproduisent pas.
Lois mémorielles :
- Lois Geyssot en 90 qui condamne le condationisme (seule loi mémorielle qui punisse)
- Lois Taubira en 2001 qui fait de l’esclavage un crime contre l’humanité
- Lois 1998 qui reconnait l’existence en France et d’en d’autres pays européen le
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génocide arménien
- 1995 Jacques Chirac reconnait la responsabilité de l’État français à l’égard des juifs, :
1ère fois que la France le reconnait.
La dette de la France est imprescriptible
—> dès 1997 en France on indemnise les victimes survivantes de la Shoah
La mémoire imposée de la Shoah est oubliée, des lois sont faites sur ce devoir de
mémoire : évolution.
Le fait que l’État reconnaisse le crime peut procurer des réparations, et donner de la
valeur aux victimes.
Indemnisation : notion surtout symbolique, reconnaissance de ce qu’ils ont vécu et de
l’implication de l’État.
CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ, GÉNOCIDE, HISTOIRE ET JUSTICE
Le terme « génocide » a été utilisé pour la première fois en 1944 par l'avocat polonais
Raphaël Lemkin, dans son livre intitulé « Axis Rule in Occupied Europe ».
Il se compose
du pré xe grec genos, qui signi e « race » ou « tribu », et du su xe latin cide, qui renvoie
à la notion de « tuer ».
Raphaël Lemkin a inventé ce terme pour quali er non seulement
les politiques nazies d'extermination....
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