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Histoire du théâtre

Publié le 17/04/2021

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• Le dénouement est le plus souvent funeste. • Les dieux sanctionnent toujours les fautes des hommes mêmes si celles-ci ont été commises plusieurs générations auparavant. La tragédie grecque illustre toujours le passage brutal du bonheur au malheur, ainsi que la fragilité humaine. « Regardez, habitants de Thèbes. Le voila cet Œdipe, cet expert en énigme fameuses qui était devenu le premier des humains. Personne dans sa ville ne pouvait contempler son destin sans envie. Aujourd’hui dans quel flot effrayant misère est-il précipité ! C’est donc ce dernier jour qu’il faut, pour un mortel, toujours considérer. Gardons-nous d’appeler jamais un homme heureux avant qu’il ait franchi le terme de sa vie sans avoir subi un chagrin. » (Sophocle, Œdipe) La tragédie latine • L’imitation de la tragédie grecque : Phèdre, Médée, Œdipe… • Sénèque transforme la tragédie latine en art presque exclusif du discours. • Sénèque oriente la tragédie vers les considérations philosophiques qui abondent sur les dieux, la fatalité et la confrontation de l’homme et de l’ordre de l’univers. II- La tragédie française Avec la redécouverte des œuvres de l’antiquité naît la tragédie française. La tragédie humaniste • Privée de toute action ; • Le pathétique en est le principal ressort ; • Dès le début le dénouement est connu : c’est la mort ; • la tragédie humaniste devient une pure lamentation et un cérémonial funèbre ; • La tragédie humaniste subit la concurrence de deux nouveaux genres. • Elle connait à la fin du XVI ème siècle une crise qui finit par provoquer sa disparition (1580-1620). Au début du XVII, la tragédie est à repenser et à reconstruire. La tragédie classique • Elle se caractérise par l’application des théories d’Aristote : • Elle est toujours en vers ; • Elle est montrée sur scène et non racontée ; • Les personnages sont nobles ; • Elle reprend souvent les mythes grecs ; • Le héros est toujours en conflit entre deux passions opposées ; • Le dénouement est toujours funeste. « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable : Le vrai peut quelque fois n’être pas vraisemblable. Une merveille absurde est pour moi sans appas : l’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas »  La composition d’une tragédie classique : Acte I : acte d’exposition Acte II-III-IV : nœud du drame Acte V : le dénouement.  Le but de la tragédie classique Conformément au principe d’Aristote : la catharsis, la tragédie classique prétend remplir une fonction morale par le biais de la purgation des passions.  La mort de la tragédie classique • Les critiques se multiplient contre la tragédie • Le reproche de la monotonie • Le reproche d’inactualité • Le reproche d’immortalité • Le reproche de déraison • Le XVIII ème siècle voit le déclin, puis la disparition de la tragédie classique. Toute la conception d’Aristote sur laquelle s’est bâtie la tragédie classique qui est remise en cause. • Et voilà la tragédie classique a fait son temps. La tragédie moderne • La tragédie moderne est née au XX : c’est un mariage fabuleux entre, la comédie et bien sur la tragédie. • Les tragédies modernes traitent des drames contemporains et des faits historiques qui bouleversent le monde • Certaines pièces respectent les thématiques de la tragédie classique, mais elles sont adaptées aux codes contemporains. • Antigone est une tragédie de J. Anouilh publiée en 1946. Elle est inspirée de l’œuvre de Sophocle .Tout en restant fidèle à la légende, Anouilh développe un style simple et parfois familier et multiple les anachronismes. Il centre son intérêt surtout sur l’héroïne, une petite fille qui livre seule, un combat entre l’autorité écrasante de Créon. • Le registre pathétique : le mot pathétique vient du mot grec pathos qui signifie souffrance, c’est toute expression de douleur, qu’elle qu’on soit la forme : larme, cri, geste, champs lexicaux. « C’est un spectacle alors atroce à voir. Arrachant les agrafes d’or qui servaient à draper ses vêtements sue elle, il les lève en l’air et il se met à frapper ses deux yeux dans leurs orbites. «Ainsi ne verront-ils plus, dit-il, ni le mal que j’ai subi, ni celui que j’ai causé ; ainsi les ténèbres leur défendront-elles de voir désormais ceux que je n‘eusse pas dû voir(…) ». Les registres de la tragédie • Le registre tragique : ce registre exprime une vision d’existence. Celle de la confrontation de l’homme et d’une force qui le dépasse. Cette force put prendre la forme : • De destin ou de fatalité : Triste et fatal effet d’un sang incestueux On dirait que le ciel, par un arrêt funeste, Voulut de nos parents punir ainsi l’inceste Et que dans notre sang il voulut mettre au jour Tout ce qu’ont de plus noir et la haine et l’amour. • La fatalité des passions : Cette soif de régner que rien ne peut éteindre, L’orgueil de voir vingt rois vous servir et vous craindre Tous les droits de l’empire en vos mains confiés, Cruel !c’est à ces dieux que vous sacrifiez. • Le registre dramatique : tous ce qui donne à l’intrigue un rythme haletant. Mais enfin à l’autel il est allé tomber. Du peuple épouvanté j’ai traversé la presse Pour venir en ces lieux enlever ma princesse, Et regagner le port, où bientôt nos amis Viendront couverts du sang que je vous promis. (Racine, Andromaque, V, 3v.1514-1524) Partie II : la comédie La comédie est née en Grèce au V siècle av J.C. I. La comédie grecque : • Son étymologie est « komos » qui désigne un groupe de villageois célébrant la fête des vendanges, dans une sorte de carnaval en l’honneur de Dionysos. • Le dialogue burlesque entre la foule de paysans grisés par l’alcool et les acteurs qui leur répondent. La comédie est une imitation d’hommes sans grande vertu, non qu’elle traite de vice dans sa totalité, puisque le comique n’est qu’une partie du laid. Le comique tient en effet à un défaut et à une laideur qui n’entrainent ni douleur ni dommage.  Aristophane et Ménandre • Les comédies d’Aristophane sont caractérisées par l’irrévérence envers les dieux et les institutions, les jeux de mots faciles, ainsi qu’une grossièreté de langage. • Avec Ménandre s’ébauche la comédie de caractère er apparaissent quelques uns des types traditionnels de la comédie : le vieillard, le jeune homme amoureux, l’esclave. II- la comédie latine Elle est développée de l’imitation grecque. o Plaute et Térence • Les comédies de Plaute sont peu sensibles à l’analyse psychologique et de la vraisemblance de l’intrigue. Le comique de gestes, les jeux de mots et le rythme de l’action donnent à ses comédies un tour enjoué et rapide. • Térence s’oriente en revanche vers les comédies des mœurs, ses personnages sont dépeints dans leurs rapports familiaux et professionnels. III- La comédie du Moyen Age au XVI eme siècle  la farce : • Etymologiquement le mot farce provient du bas latin « farsa »qui désigne le mélange des langues et des dialectes. • La farce fait partie de la comédie populaire, dont le registre est comique, l’intrigue est très courte et très simple. • Le rire de la farce n’a d’autre but que lui-même. Il se moque de tout et tourne tout en dérision.  la comédie humaniste • La seconde moitié du XVI voit le renouveau de la comédie qui se veut le miroir de la vie. La comedia dell arte • Une comédie professionnelle jouée par des gens de métier, qui privilégient la gestuelle et le jeu. • Les masques font partie intégrante de la comedia dell arte. • Elle n’a aucune prétention. C’est un pur divertissement. VI- La comédie classique • Comme pour la tragédie, la situation évolue aux alentours de 1630. Les mœurs se polissent. Les représentations théâtrales deviennent moins agitées. • Une nouvelle génération de dramaturges engage enfin la comédie dans une voie plus relevée : Jean Mairet, jean Rotrou et Pierre Corneille. Pierre Corneille : • Corneille innove en éliminant les types traditionnels et en s’orientant vers la comédie des mœurs et de caractère • Ses personnages appartiennent à la bourgeoisie aisée qui ne se préoccupe que d’amour. • Ces comédies sont réalistes, d’où le rire est parfois absent.  Molière : • L’œuvre de Molière est très importante, il a assuré toutes les fonctions de la vie et de l’art théâtral. • Le renouvellement de la farce ; • Le renouvellement de la comédie d’intrigue ; • L’invention de la comédie-Ballet ; • Créateur de la grande comédie. • Molière a élevé la comédie au même rang de dignité que la tragédie. • VI- La comédie au XVIII eme siècle • A l’image de la société française le genre de la comédie évolue. Quelques auteurs suivent les traces de Molière.  Marivaux : « j’ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes ou peut se cacher l’amour lorsqu’il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d’une de ce niche ». • Un nouveau ressort comique ; • L’obstacle vient de l‘intérieur ; • Les personnages doivent lutter contre eux-mêmes ; • Un nouveau personnage : le valet meneur du jeu • Un plaisir d’esprit. VII- la comédie au XIX eme siècle • Le XIX eme siècle n’a guère été favorable au développement et au renouveau du genre comique. Par ailleurs il a triomphé le vaudeville. Le vaudeville : • C’est une comédie légère et divertissante. Des parties chantées sont introduites dans le dialogue • Divertir est la seule prétention du genre. • Aussi la satire des ridicules y est-elle sans malice. • Eugene Scribe (1791-1861) s’affirme comme le maitre incontesté du vaudeville. Ses pièces sont toutes bâties sur les quiproquos : l’Ours et le Pacha (1820), la Colombie (1840). Le comique de geste : il appartient aux vieux fonds de la tradition farcesque qu’on trouve encore parfois dans les numéros de clowns : les gifles alternent avec les coups de battons et les coups de pied ainsi dans la fourberie. Le comique de situation : il réside non dans ce que fait ou dit le personnage, mais dans la situation où le hasard et les circonstances le placent. Le comique de caractère : il découle de l’ambition de la comédie de peindre le ridicule. C’est la caricature des faiblesses humaines. Le comique de langage : les déformations de langue, l’exagération de l’hyperbole et les jeux de mots. Les différentes sortes de comique L’ironie : réside d’une énonciation dont on souhaite qu’elle soit comprise autrement. Le plus souvent, c’est une manière de dire et de faire entendre le contraire de ce que l’on pense. L’humour : est moins railleur que l’ironie, en effet, il ne cherche pas à blesser. Il s’attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité dans le but de faire rire ou de divertir un public. Le trait d’esprit : c’est un énoncé bref qui amuse par sa formulation brillante et inattendue. Il est autant un jeu sur les mots qu’un jeu sur les idées. Le burlesque : c’est une moquerie, mais d’une nature particulière. C’est une discordance entre le fond et la forme, entre la situation et le registre de la langue.

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