Histoire des Arts DNB 2016DU SILENCE ET DES OMBRES de Robert Mulligan

« 3eme C&D Histoire des Arts DNB 2016 DU SILENCE ET DES OMBRES de Robert Mulligan 1) Présentation générale Domaine artistique : arts du visuel - cinéma Titre: Du silence et des ombres ( « To Kill a mockingbird » ) Thème : Arts – Etat- pouvoir ; la représentation de la société américaine et des inégalités raciales au cinéma Problématiques : Quels moyens utilise Robert Mulligan pour dénoncer la violence et le racisme qui habite la société américaine des années 1930 ? Auteur : Robert Mulligan Date/époque : 1962 2) Analyse de l'œuvre : description , composition, intention de l’auteur, en utilisant un vocabulaire adapté, le plus précis possible Synopsis Atticus Finch, un avocat dans le sud des États-Unis des années 1930 doit défendre un homme noir accusé de viol.

Le récit, raconté à travers les souvenirs et le regard de ses enfants Scout et Jem, est parsemé de détails sur la vie et les mentalités de l'époque ainsi que d'anecdotes de voisinage (dont certaines inspirées des souvenirs d'enfance de l'auteur du roman à l'origine du film).

Titre original To Kill a Mockingbird Réalisation Robert Mulligan Scénario Horton Foote d'après Harper Lee Acteurs principaux Gregory Peck : Atticus Finch John Megna : Charles Baker "Dill" Harris Pays d’origine États-Unis Genre Drame Film de Robert Mulligan (To kill a mockingbird, USA, 1962).

Scénario : Horton Foote, d'après Harper Lee.

Image : Russell Harlan.

125 mn.

NB.

VM.

Avec Gregory Peck : Atticus Finch.

Mary Badham : Scout.

Phillip Alford : Jem.

On parle toujours de ce drame de Robert Mulligan comme d'une belle oeuvre antiraciste.

Oui, l'histoire d'Atticus Finch, avocat dans une cambrousse d'Alabama en 1930, est cela.

Pourtant, l'émerveillement qu'elle suscite vient d'ailleurs : Mulligan a tout compris de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, le seul, unique et superbe roman de Harper Lee, sur la perte de l'innocence.

Atticus, veuf, élève seul son fils Jem et sa fille Scout.

Le temps d'un procès, ces deux enfants vont faire l'expérience douloureuse du monde des adultes, qui comporte peu de figures aussi nobles que leur père. Atticus défend, seul contre tous, un ouvrier noir accusé du viol d'une Blanche.

Chez lui, il plaide pour que Jem et Scout cessent de fantasmer sur Boo, leur voisin invisible qui aime jouer avec les ciseaux...

Pour Mulligan, l'enfance est un voyage initiatique au pays de la peur.

Mais un voyage de proximité : derrière la clôture, devant la maison où il faut abattre un chien enragé, vers le tronc d'un arbre où de petits cadeaux sont déposés par une main anonyme.

Pis encore : quand on revient de l'école par la forêt...

Plus Jem et Scout découvrent la peur, plus l'obscurité et la cruauté encouragent leur courage, et plus on pense à La Nuit du chasseur.

Même noir et blanc soyeux, même atmosphère tendue, même talent sidérant des deux jeunes interprètes.

Gregory Peck (oscarisé pour ce rôle) fait d'Atticus un tranquille et imprenable bastion d'humanité.. »