histoir des art

« DER KRIEG Présentation : L’œuvre s’intitule «DER KRIG» en Allemand, ce qui signifie en français  «   LA GUERRE». C’est   une œuvre d’Otto Dix, artiste berlinois, n é en 1891 pr ès de Gera et mort en 1969 pr ès de Constance, il r éalise   des peintures, dont Der Krieg cr ée entre 1929 et 1932 est un triptyque de la guerre. C’est une tempera sur   bois. Elle appartient aux courants de La Nouvelle Objectivit é et  à celui de L’Expressionnisme. Description Ce triptyque est compos é de   : Panneau de gauche : des soldats partent vers le front avec des armes et des sacs au dos.    Panneau central  : l’arri ère­plan est occup é par la repr ésentation de ruines : des restes de maisons   é croul ées ou calcin ées, un paysage d ésertique au sein duquel aucune trace de pr ésence humaine ne subsiste,   é vocation des ravages caus és par les bombardements (Cf. Verdun). Au premier plan c'est la tranch ée dans   toute son horreur et son inhumanit é qui est  évoqu ée : (en bas  à droite) amoncellement de corps d échiquet és et   é visc érés (bombardements) surplomb é par un cadavre aux yeux vides,  à la bouche ouverte d'o ù sort un ver et   à  la peau perc é de balles. Ce cadavre repr ésente le Christ la t ête en bas. Au­dessus de cet amas de visc ères et   de corps flotte un squelette embroch é sur un r ésidu d'architecture et qui d ésigne de son doigt la mort.

  Quasiment invisible,  à gauche de l'image un unique survivant assiste  à la sc ène ,visage et regard dissimul és   sous son masque c'est un personnage passif et sans identit é, p étrifi é par l'horreur dont il est le spectateur, il   est  à son tour comme priv é de son humanit é.   Panneau de droite  : Ce panneau contient un autoportrait, Otto DIX se repr ésente en sauveur   transportant dans ses bras un soldat bless é. Ce personnage de sauveur se distingue de tous les soldats   repr ésent és dans le triptyque : c'est le seul qui fait face aux spectateurs et qui avance vers le premier plan,   enfin il est  également l'unique personnage de cette sc ène qui ne porte pas l'uniforme complet du soldat : ni   casque, ni masque, ni arme.   Prédelle : le peintre inscrit dans ce format la repr ésentation de ce qui semble  être un caveau ou un cercueil   collectif : des soldats allong és. Contextualisation et interprétation : Ce tableau est r éalis é dix ans apr ès la premi ère guerre mondiale.. »