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Publié le 22/05/2020
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MARY Loïc 02/05/2014
2nde 5
ETUDE DE CAS : Londres – les défis urbains d'une ville mondiale du Nord
A.
Croissance urbaine et enjeux
Analyse de documents page 150-151
1) La croissance de Londres s ’effectue essentiellement de 1800 au début de la Seconde Guerre
mondiale, avec une forte accélération dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe.
En 1881, le Grand Londres marque une étape majeure de cette croissance démographique liée à la
révolution industrielle, urbaine et des transports.
Cette progression s’accompagne d’un étalement
(Grand Londres, suburbs ).
La Seconde Guerre mondiale explique en partie la décroissance
démographique mais cette tendance est caractéristique des villes des pays développés : la
population décroît ou stagne, en revanche l’étalement spatial se poursuit, dépassant même les
limites de l’agglomération.
Malgré tout, après 2000, on peut noter une reprise de la croissance de la
population.
2) L ’étalement urbain se traduit tout d’abord par une forte consommation spatiale, principalement
des espaces ruraux et périurbains de plus en plus éloignés du centre de Londres.
Ceci implique un
renforcement des mobilités essentiellement automobiles avec pour conséquence, une congestion et
une pollution accrues et coûteuses.
La lutte contre ces effets néfastes a été à l’origine de mesures
nombreuses et précoces : instauration de l’autorité du Grand Londres pour agir à l’échelle de
l’agglomération, création de villes nouvelles dotées d’emplois et de services pour limiter les
migrations alternantes entre les périphéries et le centre, mais aussi pour maintenir des coupures
vertes et éviter un bâti continu.
Malheureusement, les transports en commun susceptibles de réduire
les mobilités automobiles n’ont pas été assez développés.
Ce retard a des conséquences
environnementales mais aussi sociales car il accroît les conséquences de la ségrégation socio-
spatiale : les populations les moins favorisées sont non seulement repoussées à la périphérie compte
tenu de la flambée du coût des terrains et des logements dans le centre ou à proximité, mais elles
doivent aussi assumer des déplacements en voiture coûteux en temps et en argent.
3) L ’étalement est principalement guidé par les voies de communication puisque la dissociation
domicile-travail implique nécessairement des migrations quotidiennes en train ou en voiture.
Au
départ, l’étalement s’effectue en « doigts de gant » le long des principaux axes puis en
« tache d’huile » par diffusion.
Cette seconde étape est surtout à l’origine de la préférence donnée
aux déplacements automobiles.
Nous pouvons aussi remarquer que les distances parcourues sont de
plus en plus grandes mais les habitants des périphéries prennent en compte un paramètre important :
le temps de parcours exprimé par la notion d’espace-temps.
4) La gentrification du quartier de Notting Hill s’exprime tout d’abord à travers le bâti.
Les petits
immeubles modestes ont été considérablement rénovés comme l’attestent la propreté et la fraîcheur
de leurs façades.
L’embourgeoisement apparaît aussi à travers les commerces et services proposés :
boutiques pour clientèle aisée et marché urbain grâce à la piétonisation de la rue.
Ces évolutions
traduisent l’arrivée d’une nouvelle population résidente comme le prouvent les personnes qui
déambulent sur la photographie : plutôt jeunes et bénéficiant de revenus élevés pour habiter à
proximité
du centre, vraisemblablement le CBD où se trouve leur emploi dans le secteur tertiaire de haut
niveau.
Le coût des logements et la catégorie privilégiée des commerces expliquent le départ des
populations les moins favorisées à la périphérie..
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