Hiram

« 1 / 2 Hiram Dans le corpus commun des mythes compagnonnlquea et maçonniques, une importance particulière est attribuée à la construction ou à la reconstruction du temple édifié il Jérusalem sur le mont Noriah, par Salomon, vers 950 av.

J.-C .

De ce temple, rebâti sous Cyrus et achevé sous Hérode, il ne reste aujourd'hui que le Mur dea lamen­ tations.

La légende d'Hiram, étroitement liée en franc­ maçonnerie à l'initiation au grade de maitre, se fonde sur un passage de la Bible, dans lequel il est dit que, pour construire le temple : « Le roi Salomon fit venir de Tyr, Hiram...

qui travaillait sur l'airain.

Hiram était plein d 'intelligence, de sagesse et de savoir ...

" Sur cette base, la franc-maçonnerie a forgé un récit qui n'a que peu de rapport avec celui de la Bible, et sur lequel se gref­ fent, même en dehors des milieux maçonniques, de très riches et diverses Interprétations symboliques.

2 Des variantes, fort anciennes et aujourd'hui en désué­ tude, font du personnage central le fils d'Hiram, roi de Tyr (lequel, dans la Bible, n'est qu'un homonyme, qui détache l'artisan Hiram auprès de Salomon) ou le con­ fondent avec Adoniram, chef des corvées sur le chantier du Temple.

Mais c'est sans doute cette fonction d'Ado­ niram qui a incité les auteurs de la légende (attestée pour la première fois au xve siècle) à faire d'Hiram, au lieu d'un artisan du bronze, le chef des travaux .

3 Pour payer ses ouvriers, il donne un mot de reconnais· sance aux compagnons , et un autre aux maitres.

Trois compagnons, cacl'lés dans le Temple, l'un à la porte du Midi, l'autre au Septentrion, le troisième à l'Orient, quand Hiram entre par la porte de l'Occident, essaient en vain de lui extorquer le mot de passe des maitres et le tuent.

Une semaine plus tard, trois autres compagnons, partis à sa recherche, découvrent sa tombe en s'appuyant sur une branche d'acacia.

Les maitres vont alors exhumer le cadavre pour lui faire des funérailles solennelles. 2 / 2. »