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Hippocrate

Publié le 16/05/2020

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« Hippocrate Né à Cos dans une famille aristocratique qui détenait le savoir médical, Hippocrate reçut la formation transmise depère en fils depuis des générations, de la science médicale.

Il étudia ensuite avec le philosophe Démocrite et lesophiste Gorgias, avant de voyager dans toute la Grèce, notamment en Thessalie, où il prodiguait des soins etdonnait des leçons de médecine moyennant tribut.

Malgré les appels renouvelés des souverains étrangers,notamment perses, il ne quitta pas la Grèce.

Le prestige et la renommée extraordinaires dont il jouissait de sonvivant furent attestés par Platon lui-même.

Hippocrate (ou son école de Cos) laissa une masse impressionnante detraités rassemblés sous le titre Corpus, qui contiennent notamment le célèbre Serment que les jeunes médecinsdevaient prononcer à la fin de leurs études, et qui est toujours en usage actuellement.

Il répertoria avec rigueurtous les symptômes cliniques des maladies observées sur ses patients, à qui il préconisait des traitementsthérapeutiques élémentaires.

Pourtant, il réalisa également des opérations et des traités de chirurgie, pratique alorsinnovante de la médecine grecque.

Selon Hippocrate, le corps (qui n'était pas disséqué, donc sommairement connu)était régulé par les humeurs (sang, bile jaune, bile noire, lymphe).

Tout excès ou déficit de l'une d'elles rompaitl'équilibre physiologique et entraînait la maladie.

Après une existence passée à enseigner, rédiger et mettre enpratique sa théorie de la médecine, Hippocrate s'éteignit à Larissa (Thessalie), âgé selon certains de plus de centans. Le 5e siècle avant notre ère, le grand siècle de Périclès, fut sans aucun doute celui de l'apogée de la civilisationgrecque.

Mais ce siècle était un aboutissement, une résultante des grandes époques historiques qui permirentl'épanouissement de la philosophie, de l'art, des sciences et, en particulier, de la médecine antique.

Dès le 7e siècle,un phénomène intellectuel d'une portée considérable s'accomplit : le centre de la culture intellectuelle grecque sedéplaça d'Ionie en Sicile, où l'école italique fit briller les noms de Pythagore, Héraclite, Alcméon, Empédocle, quiexercèrent une influence prépondérante sur l'évolution de la médecine.

En même temps s'étaient développés, depuisl'an 800 sur tous les rivages de Grèce, les temples d'Asclépios, à l'effigie du serpent ; les prêtres asclépiades,descendants d'Esculape, furent des médecins : ils formaient des collèges et se transmettaient leurs connaissances,vraisemblablement par voie initiatique.

Ces temples se dressèrent à Titane, Thitorée, Epidaure, Pergame, Rhodes,Mantinée, Cnide, Cos.

Ils étaient situés dans des régions climatiques et entourés d'un bois sacré, riche en sources.Ils comprenaient une clinique où les malades pouvaient séjourner et subir un traitement médical et chirurgical.

Onécrivait sur les murs des temples les symptômes des maladies traitées et la thérapeutique qui avait réussi.

Desremarques puériles et entachées de superstition se mêlaient à des observations précises et profitables.

Des stades,gymnases et palestres furent plus tard annexés aux temples.

C'étaient des écoles d'éducation physique et morale,d'endurance à la douleur et aux privations, où se réunissaient athlètes, philosophes, poètes, artistes, médecins.

Cesgymnases eurent une grande influence sur l'évolution de la médecine et de la chirurgie. Hippocrate naquit en 460 avant J.-C.

dans la petite île de Cos, en Asie Mineure.

Il faisait partie de cette famille deprêtres asclépiades qui descendaient du dieu Esculape et pendant plusieurs siècles enfermèrent la véritable sciencemédicale dans l'enceinte des temples.

Mais depuis longtemps cette science avait brisé cette enceinte et fait éclaterle cadre des mystères, sous l'influence à la fois des philosophes et des gymnases.

Déjà Hippocrate l'Ancien, grandpère d'Hippocrate, avait enseigné l'anatomie, et Héraclide son père, la diététique.

Le grand Hippocrate, le père de lamédecine, fit la synthèse de toutes les connaissances antérieures, écrivit une Oeuvre immense, et porta sonenseignement dans toutes les parties du monde antique. Il fut en effet le périodeute, le professeur errant de cité en cité.

On le représentait avec le chapeau et le bâton,emblèmes des voyageurs.

Il alla en Égypte, en Grèce, en Sicile.

Il enseigna à Larissa, en Thessalie.

Il observa àThasos, Delos, Abdère, Périnthe, Crotone, Cranone, Æniade, Thérès, Omile, Salamine.

Il se trouvait à Athènes lorsde la fameuse peste de 431, dont Périclès fut victime.

Il vécut chez les Scythes-Sarmates, dont il étudia lesmOeurs, chez les Amazones, chez les Macrocéphales, sur les bords du Phase.

Il alla en Macédoine, à la cour du roiPerdiccas, fils d'Alexandre.

Il parcourut aussi l'Afrique.

Il mourut en Thessalie, près de Larissa, à l'âge de 104 ou de107 ans. La vie d'Hippocrate est entourée de légendes poétiques, comme la vie de tant de génies populaires.

Pourtant ceslégendes s'appuient sur des faits réels, et nous aident à comprendre l'existence mouvementée du grand génie.

On anié l'entrevue d'Hippocrate et de Démocrite, bien que de nombreux historiens de l'époque byzantine l'aient racontée.Or Démocrite vivait à Abdère.

Hippocrate a fait plusieurs voyages en Thrace.

Tous les livres des Epidémiescontiennent des renseignements sur des malades des villes de Thrace.

Démocrite, comme Hippocrate, a vécu trèsvieux.

L'invraisemblable serait qu'Hippocrate n'eût jamais voulu connaître Démocrite, son aîné, son précurseur dansla publication d'ouvrages médicaux, et le chef de l'école atomiste. Un autre épisode célèbre est celui d'Hippocrate refusant les présents d'Artaxerxès, ennemi des Grecs.

Cetteaventure rappelle celle d'Héraclide refusant de soigner Darius : ces faits montrent les rapports qui existaient entreles rois de Perse et les colonies grecques qui voulaient rester indépendantes de cet encombrant protectorat.

Ausujet du séjour d'Hippocrate chez les Amazones, sa description du peuple des Scythes témoigne d'une observationaiguë, qui nécessitait de la part de son auteur un séjour chez ces peuples sauvages et une parfaite connaissancede leurs mOeurs.. »

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