HGGSP : La convention de montégo Bay
Publié le 07/04/2024
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La convention de Montego bay
Intro : Bonjour à tous donc ajd on va évoquer les frontières maritimes et en
répondant à la problématique suivante en quoi la convention de Montego bay
définit -elle la frontière maritimes d’un état.
Donc d’abord nous verrons dans
une 1ére partie
1-) Un regard historique, les premières conventions
Donc la mer c’est bien évidement pas que de l’eau.
Pour un pays ça constitue
une façade d’échange et de transport.
C'est une porte ouverte sur le monde.
La mer ça permet aussi une activité économique qui génère des richesses
notamment par la pêche, l’extraction de matière 1ére, l’énergie, le tourisme.
On voit donc là que ces océans et mers ont donc une importance considérable.
D'ailleurs il faut savoir que les étendues maritimes et océaniques couvrent 71
% de la superficie de la Terre et qu’à partir du 17éme siècle, il y a eu des
tentatives pour définir un droit de la mer.
Le philosophe et juriste Grotius
théorise la liberté des mers, et c’est ce principe qui s’est appliqué jusqu’au
20éme siècle.
Cette vision consistait à considérer que les océans étaient en
quelque sorte le patrimoine commun de l’humanité qui ne devait pas être
soumis à un quelconque accaparement par des États.
Or, au cours du 20e
siècle, et particulièrement vers 1945, au vu du rôle qu’on put joués les mers et
les océans dans le développement économique, mais aussi dans les grands
conflits géopolitiques (surtout les guerres), commence un mouvement
d’accaparement des mers et océans par les États.
Pour établir un cadre juridique à ces revendications, une 1ére Convention des
Nations unies sur le droit de la mer est tenue en 1956 à Genève, en Suisse.
Les
frontières des États ont alors été dépassées pour tracer de nouvelles frontières
politiques au sein des mers et des océans.
Cette convention définie la mer
territoriale et la zone contigüe.
[Grâce à ce schéma, on va pouvoir mieux
comprendre cette convention, alors ici on voit la ligne de base qui suit la
façade maritime d’un pays, elle est établie selon 2 méthodes qui dépendent de
la géographie de la cote : 1er scénario lorsque la cote est régulière, on fixe la
ligne de là ou s’arrête la mer à la marée base.
2éme scénario lorsqu’il y’a une
île ou un archipel directement le long de la cote, on utilise la méthode des
lignes de bases droites qui sont des segments qui permettent d’englober les
îles.
Une fois cette ligne établie les eaux justes ici sont appelé les eaux
intérieures.
À partir de cette ligne de base on a une première zone de 12 milles
marins (1 mille marins environ = 1,8 km) donc ~ 22km c’est ce qu’on appelle les
eaux territoriales ici l’Etat est totalement souverain il y fait ce qu’il veut et pour
les autres pays il leur faut une autorisation pour entrer, pécher, circuler.
Ensuite viens une 2éme zone de la même distance de 22km depuis la limite des
eaux territoriales on a juste ici les eaux contiguës là ou l’état riverain peux
exercer des contrôles policier et fiscaux (dans le cadre par exemple de trafics
stupéfiants, trafics de clandestin ...) L’état n’exerce pas sa pleine souveraineté
mais uniquement dans tout ce qui est douane.
2-) La convention de Montego Bay
En 1982, l’ONU réunit une conférence internationale en Jamaïque, à Montego
Bay, dans le but de réfléchir à un nouveau droit de la mer.
De nouveaux
espaces de souveraineté ont été découpés au sein des mers et des océans, ce
qui a entraîné une territorialisation de ces derniers.
La convention de Montego
Bay a donc établi l’extension de la souveraineté des états.
Aves une zone
économique exclusive de 200 milles marins soit à peu près 370km.
La
convention définit la ZEE comme une zone ou l’état a donc l’exclusivité de
l’exploitation des eaux et des ressources halieutiques qui peuvent s’y trouver,
mais également des fonds marins où il peut forer et exploiter librement les
ressources du sol et du sous-sol (ex : hydrocarbures...).
Cependant, les États ne
peuvent pas empêcher le passage inoffensif des navires de commerce et
même de guerre dans leur ZEE à condition que ceux-ci se signale.
Cela donne
donc au états une forme de contrôle géopolitiques.
Au-delà de ces 200 milles
marins, les États peuvent prétendre à un grandissement de leur ZEE jusqu’à
350 milles miles marin soit 650km , s’ils parviennent à prouver que la zone
revendiquée fait partie du plateau continental.
Qui représente en fait le
prolongement du continent sous la surface de l'océan.
Et ensuite après la
limite de la Z.E.E on trouve ce qu’on appelle la haute mer, un bien public
mondial, il s’agit d’un espace qui fait face à une certains juridique et par
conséquent qui est peu protégé et pas assez gérer.
De la même manière, les États ont défini des zones d’exclusion aérienne qui
peuvent parfois s’étendre jusqu’aux limites de la ZEE, avec un droit de
poursuite qui s’applique aussi bien à l’aérien qu’au maritime.
Lorsque la
convention de Montego Bay entre en vigueur, tous les États ne l’ont....
»
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