HGGSP espace

« HGGSP Entre satellites d’observation de la Terre, télécommunication, navigation, missions scientifiques, vol habité… La conquête spatiale devient un enjeu géopolitique. Tout d’abord, depuis la quatrième révolution industrielle les rôles et les interactions dans le secteur spatial sont redéfinis.

Le nombre d’acteurs se multiplie grâce notamment à la diminution du coût d’accès à l’espace, c’est ce qu’on appel le « new space », c’est à dire le nouvel âge spatial caractérisé par la multiplication des acteurs, notamment privés et la redéfinition des objectifs de la conquête spatiale.

La première puissance spatiale sont les États-Unis, suivie de l’Europe, de la Chine… et bien d’autres pays car de plus en plus de pays investissent dans le spatial afin de drainer leurs sociétés et leurs économies.

Ce qui accentue les compétitions, mais également les coopérations internationales qui permettent de mener à bien des projets par exemple scientifique comme les grandes missions d’exploration martiennes car aucun acteur ne pourrait le lancer seul.

Ensuite, le spatial a également des enjeux sociétaux, il est l’acteur clé de l’observation du climat, le SCO met en commun des données satellitaires au profit de la lutte contre le réchauffement climatique.

De plus, ce secteur garantit des emplois qui sont cependant très hautement qualifiés comme par exemple au CNES qui est le centre national d’études spatiales et qui est chargé de proposer au gouvernement la politique spatiale de la France au sein de l’Europe et de la mettre en œuvre.

La Lune et Mars sont les corps célestes qui intéressent le plus, par exemple la Chine a lancé un grand programme d’exploration lunaire avec les mission Chang’e, les États-Unis veulent eux établir une présence humaine permanente à la surface de la Lune, également la NASA développe le programme d’exploration habitée de la Lune, veut faire des missions d’exploration robotique et souhaite déployer une station spatiale en orbite lunaire, et bien d’autres projets concernent la Lune et Mars, car avec l’émergence de nouvelles puissances spatiales, la Lune et Mars symbolisent des étapes cruciales dans le développement des programmes nationaux, Mars est une terre d’avenir.

Mais aussi, l’exploitation des ressources des corps célestes est un des nouveaux enjeux liés à l’espace, comme par exemple l’exploitation des astéroïdes.

Mais rien n’a encore prouvé la rentabilité de l’exploitation d’un corps céleste avec le retour sur Terre de matières premières.

En outre, le traité de l’espace (1967) à interdit l’appropriation publique ou privé des corps célestes.

Cependant cette conquête spatiale a un impact sur l’écosystème, les débris ne cesse d’augmenter, ce qui provoque des risquent de collision, qui peuvent tuer des satellites actifs et générer de nombreux nouveaux débris, donc des mesures visant à limiter la production et les effets des débris orbitaux ont été mises en place, comme la Loi sur les Opérations Spatiales votée en 2008, mais ces mesures prises sont-elles respectées ? Mais le respect de ces mesures est nécessaire pour un développement durable des activités spatiales.

Pour terminer, le spatial est bien souvent perçu comme un domaine réservé aux scientifiques, ce domaine est médiatisé notamment avec Thomas Pesquet qui a effectué un séjour de six mois sur l’ISS (Station Spatiale Internationale) en 2021, mais le spatial est présent dans notre vie de tous les jours grâce aux satellites, ils sont omniprésents dans la majorité des applications de nos smartphones avec la géolocalisation, ils sont la source de navigation de nos véhicules autonomes, l’imagerie satellitaire sert pour l’aménagement des territoires, l’urbanisation… également les satellites servent à la télé-épidémiologie et pour la gestion des catastrophe naturelle, ils servent à l’agriculture… Donc pour conclure le spatial est vraiment présent dans notre vie quotidienne, nous en sommes dépendant.. »