Hernàn Cortés

« Hernân Cortés 1485-1547 La façon dont Cortés réussit avec cinq cents hommes à peine à conquérir un empire de plusieurs millions d'habitants, restera tou­ jours une énigme.

Hernân Cortés était ongmaire de la partie espagnole de la province déshéritée d'Estré­ madure, et ses parents appartenaient à lape- tite noblesse castillane.

Il prit part à la con­ quête de Cuba et fut déjà à dix-neuf ans un membre important de la communauté colo­ niale.

En 1517, il reçut l'ordre du gouverneur géné­ ral de Cuba, Velazquez, de naviguer vers l'ouest afin d'y conquérir de nouveaux terri­ toires.

Cortés partit avec cinq cents hommes, seize chevaux, dix petits canons et quarante­ huit fusils.

Velazquez, qui regrettait son choix, voulut les rappeler, alors que Cortés et ses hommes étaient déjà en route.

Devant la côte du Yucatân, ils furent accueillis par la population maya.

Comme une des femmes parlait une langue aztèque, ainsi qu'un Espagnol, ancien prisonnier des Mayas, elle servit d'interprète à Cortés.

En mars 1519, les Espagnols s'emparèrent de Cempoalla sur la côte mexicaine.

Moins de cent ans auparavant, les Aztèques avaient livré quelques rudes batailles, exi­ geant tribut, esclaves et sacrifices humains des Mayas.

Le peuple vaincu était persuadé que leur dieu Quetzalcoatl reviendrait un jour pour vaincre l'ennemi.

Lorsque Cortés arriva avec ses "bateaux ailés à la voix de A droite: La capitale des Aztè­ ques, Tenochtitlan , à l'endroit de l'actuelle capitale Mexico.

Cette gravure de 1601 de Hoefnagel ex­ traite d'Orbis Terrarum a été faite sur une esquisse de la main de Cortés .

Ses armées prirent la ville après Ull siège de trois mois.

Au centre de la ville se trouvaient les temples, entourés des habitations, séparées entre elles par des ca­ naux, l'ensemble étant entouré d'un lac.

A gauche: Portrait équestre de Cortés, extrait d'un livre des In­ diens Tlaxcalans, traitant de sa conquête du Mexique.

L'artiste indien a représenté Cortés coiffé du même couvre-chef que leur dieu Quetzalcoatl.

L'apparition de Cortés eut quelque chose de magique pour les Indiens et ren­ força leur croyance qu'il était un dieu, revenu d'exil.

Ci-dessous: Cortés, en compagnie de la princesse indienne Malin­ che, qui lui servit d'interprète .

El­ le traduit les paroles d'un Aztè­ que , afin de venir en aide à Cor­ tés.

tonnerre" (la voix des canons), ils pensèrent que le jour de la délivrance était venu.

Pour beaucoup, il était le dieu, dont la venue avait été prédite, le dieu des vents, de la bonté et de la lumière.

Près de Cempoalla, Cortés fit bâtir une forti­ fication, qu'il baptisa Vera Cruz.

Ensuite, il renvoya un de ses navires en Espagne avec un rapport des événements, des objets pris à l'ennemi et un livre de peintures relatant la légende Quetzalcoatl.

En août 1519, il s'en­ gagea à l'intérieur des terres avec quatre cents hommes, sept canons et des milliers de porteurs indigènes, afin de ·rejoindre les Tlaxcalans, peuple montagnard, en guerre avec les Aztèques.

La grande capitale Te-. »