Databac

Henry Purcell

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Henry Purcell Ce document contient 1118 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Henry Purcell Deuxième des trois fils de Henry Purcell senior, l'un des gentlemen de la Chapelle Royale, Henry Purcell junior est né en 1658, non loinde l'Abbaye de Westminster.

Après avoir reçu ses premières leçons de musique de son père, qui mourut très tôt, le jeune Henry Purcelldot à la protection de son oncle Thomas d'être admis parmi les enfants de la Chapelle Royale.

Très vite, le jeune musicien y fit preuvede dons exceptionnels pour la composition ; n'écrivit-il pas, à l'âge de douze ans déjà, une ode pour l'anniversaire de la naissance duRoi ? Il sut profiter des conseils des excellents musiciens qui se succédèrent à la tête de la Chapelle Royale : le Captain Cooke, puisPelham Humfrey, qui révéla à Purcell les ressources du nouveau style monodique à l'italienne et celles de la musique lulliste, et JohnBlow, qui enseigna au jeune homme les subtilités du style polyphonique ainsi que la technique de l'orgue. Lorsqu'il sortit de la Chapelle Royale, sa voix ayant mué, le jeune Purcell était préparé à revêtir les charges importantes qui allaientsuccessivement lui être confiées : compositeur ordinaire de Sa Majesté pour les violons en 1677, puis titulaire en 1680 de l'orgue del'Abbaye de Westminster, poste auquel s'ajoute, deux ans plus tard, celui d'organiste de la Chapelle Royale et le titre, tout honorifique,de "Royal Organ-Maker and Keeper".

Obligations officielles qui ne l'empêchèrent cependant point de produire un nombre considérabled'Oeuvres de tous genres.

Surmené par une vie aussi active et au cours de laquelle il fut souvent frappé dans ses affections les pluschères, Purcell mourut le 21 novembre 1695, la veille de la fête de cette sainte C écile, à qui il avait consacré quelques-unes de ses plusbelles compositions et, notamment, son grandiose Te Deum et Jubilate. L'Oeuvre de Purcell touche principalement à trois grands domaines de la musique : le théâtre, la musique vocale sacrée et profane et lamusique instrumentale. On doit à Purcell plus de cinquante partitions dramatiques, destinées à accompagner des Oeuvres de Shakespeare, Dryden, Tomd'Urfey, Shadwell, Beaumont, Fletcher, etc.

La plupart d'entre elles ne sont, à proprement parler, que des musiques de scène, de plusou moins grande importance.

Citons parmi celles où la musique joue le plus grand rôle et qui sont d'entre les meilleures réussites dePurcell : Dioclesian, The Indian Queen, The fairy Queen (une adaptation du Midsummer Night's Dream de Shakespeare), The Tempest,Timon of Athen, The virtuous wife, C ircé, Bonduca, Don Quixote et, surtout, King Arthur (Dryden), qui a les dimensions d'un véritableopéra.

La seule Oeuvre dramatique entièrement chantée de Purcell, et qui est considérée comme son chef-d'Oeuvre, est l'opéra Didoand Aeneas (Didon et Énée).

Écrit sur un texte de Nahum Tate à l'intention des gentlewomen de l'école de M.

Priester à Chelsey, qui enassumèrent la réalisation, cette Oeuvre met en scène la célèbre reine de Carthage, Didon, et son royal amant, le prince troyen Enée. Cet opéra, où se succèdent des airs, des récitatifs, des chOeurs et des pièces instrumentales, est d'une incomparable beauté.

Si, dansles chOeurs en particulier, on décèle une profonde influence de Lully et si la déclamation chantée des récitatifs ainsi que la structure decertains airs, sur une basse obstinée, nous montrent l'enthousiasme déclaré de Purcell pour les conquêtes des Vénitiens et deMonteverdi, Dido and Aeneas n'en est pas moins une Oeuvre profondément originale, où le tendre se mêle au sublime et au long delaquelle la savoureuse musique populaire britannique inspire à notre musicien des accents qui ne sont qu'à lui.

Mais ce que Purcell avaitsurtout reçu en partage et qui éclate à chacune des pages de cet opéra, comme aussi de ses meilleures musiques de scène, c'est unprodigieux sens dramatique.

Et cela n'apparaît pas seulement dans ses créations scéniques, mais aussi dans ses Oeuvres vocalesprofanes et sacrées.

Sous l'influence du "joyeux monarque" Charles II et à la faveur de la réaction qui suivit la fin de l'austère périodepuritaine, la musique sacrée de la Restauration se rapprocha de la musique profane, à laquelle elle emprunta sa pompe séculière etson caractère rythmique très marqué.

Aussi ne peut-on s'étonner de retrouver, dans les Oeuvres d'église de Purcell, une conceptionplus dramatique nous ne disons pas théâtrale que mystique de la façon dont la musique peut traduire les textes religieux.

Purcell alaissé, outre ses Te Deum, Magnificat et autres services, un grand nombre d'anthems, cantates pour solo, chOeur et instruments surdes textes bibliques anglais ou, plus rarement, latins. Le pendant profane de l'anthem est l'ode.

A ce genre se rattachent les neuf grandioses Welcome Songs destinés à fêter le retour enleur capitale des rois Charles II puis Jacques II, après un été passé à la campagne.

Ce sont de monumentaux ensembles pour chOeuret orchestre, composés sur un texte poétique libre et célébrant les mérites du souverain en un curieux mélange d'allégoriesempruntées à la mythologie et à l'histoire chrétienne. D'autres odes furent composées par Purcell pour la fête patronale de sainte Cécile, pour le jour de naissance de la reine Mary ainsi quepour diverses festivités de la C our ou de la Ville. Enfin, Purcell fut également le compositeur d'une musique instrumentale qui est, plus que toute autre, à l'origine de sa réputation.

Cesont surtout ses deux recueils de Sonates pour Deux violons et basse, dans lesquelles il le dit lui-même il s'est efforcé d'imiter lesmaîtres italiens.

Il est aussi l'auteur de nombreuses pièces pour clavecin, orgue et ensembles de violes, notamment d'admirablesfantaisies de trois à huit voix. Le tableau ne serait pas complet si l'on passait sous silence les chants profanes à deux ou trois voix, les rondes et les catches destinésà la table de Charles II, Jacques II ou Guillaume III, pièces d'une grande jovialité, parfois même un brin licencieuses. Bien que fervent admirateur des tenants de la réforme mélodramatique italienne, dont il s'appropria les formes et les procédés d'unemanière conforme à son génie particulier, Purcell sut ne pas rompre pour autant avec le glorieux passé des polyphonistes anglais.Conscient des immenses ressources que ces deux grands styles le monodique et le polyphonique offraient au musicien de son époque,il opéra, dans son Oeuvre, la réconciliation de ces deux principes également féconds. Purcell mort, la période nationale anglaise est close pour deux siècles.

Elle avait débuté avec l'invention des formes primitives de lapolyphonie, au début du deuxième millénaire, et avait duré, à travers Dunstable et les maîtres du XVIe siècle, jusqu'à la fin du XVIIesiècle.

Ce n'est qu'au seuil du XXe siècle que se dessinera un véritable renouveau musical anglais dont nous pouvons aujourd'huiapprécier les fruits.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles