Henry MORET:UN CHEMIN EN CLOHARS, FINISTÈRE.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Henry MORET
UN CHEMIN EN CLOHARS , FINIST ÈRE
Moret peint la Bretagne telle qu'ilia voit: sauvage, solitaire, coupée du
monde.
Même les habitations semblent enfouies dans une explosion de
mauves, de violets et de verts , où toute trace de présence humaine finit
par disparaître ...
Les impressionnistes ont toujours eu tendance
à privilégier certains paysages
ou certaines
rég i
ons.
Moret poussa cette attitude j usqu 'à
ses limites: il ne quittait pratiquement jamais
le Finistère sud.
Surtout depuis qu'il avait
avait fait la connaissance de Durand-Rue! , à
qui
il resta également fidèle toute sa vie.
L'HOMME
La rencontre entre le peintre et le célèbre mar
chand eut lieu en 1895 , date à laquelle
Moret déposa deux marines chez Durand
Rue!.
Ainsi débuta une longue collaboration ,
qui
ne devait s'achever qu'avec la mort de
l'artiste,
en 1913.
A l'occasion d'une exposi
tion consacrée à Moret, Caroline Durand
Ruei-Godfroy a rappelé que, contrairement à
ce que l'on croit, il n'existait pas de contrat
entre
les artistes et le galiériste : «Le peintre
venda it
sa production à la galerie, qui, en
con trepart ie, achetait la prod uction et la fai
sait conna ît re.» Durand-Rue! acheta ainsi
950 tableaux à Moret et organisa quatre
expositions de
ses œuvres à Par is et quatre
autres à New York.
La grande production du
Les tons presque «fauves» que l'on trouve
dans les œuvres de Moret sont en fait les cou leurs naturelles de la Bretagne, avec ses landes violettes et son granit rose.
Henry MORET 1856-1913
• Un chemin en Clohars, Finistère • Huile sur toile 55 cm x 73 cm
• Signé et daté, en bas, à gauche,
«Henry Moret 1901 ,., avec inscription
du titre sur le châssis
• Peint en 1901
•
Localisation : collection particulière
peintre, conjuguée à l'efficacité de son mar
chand, eut pour résultat que, de son vivant,
les toiles de Moret bénéficièren t d'une très
large diffusion en France et dans le monde
entier.
Pour faire plaisir à Durand-Rue!, le
peintre accepta même de quitter la Bretagne.
Le marchand l'envoya en effet en Holla nde,
mais Moret en revint malade et bien décidé à
ne plus jamais repartir!
LA TOILE
Ce petit chemin qui serpente vers une colline
aux formes douces permet à Moret de rehaus
ser l' horizon.
Le moulin et le toit de chaume
ne sont là que pour souligner la séparation
entre
le ciel et la lande .
Sur la plus grande
partie
de la toile, l'artiste prend visiblement
plaisir à multiplier les teintes vives et contras
tées.
Il les traite par endroits en large bandes
m,onochromes -
un peu à la manière de
l'Ec ole de Pont-Aven - et ailleurs par des
touches
en virgules mêlées.
L'H ISTOIRE
La toile fut achetée par Durand-Rue!, qui la
garda toute sa vie.
Ses héritiers ne la mirent
en vente qu'en 1951.
LA COTE
Lors de son passage en vente en 1990,
cette toile fut estimée à 800 000 FF
(150000dollars environ).
Mais on trouve
de nombreuses œuvres de Moret
autour
de 400000FF (75000dollars environ)..
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