Henrik Ibsen

« Henrik Ibsen (1828-1906) C'est au dramaturge norvégien Henrik Jo- han Ibsen que nous devons l'introduction de la prose dans l'écriture théâtrale, et cette in- novation lui valut la réputation d'être un des meilleurs auteurs dramatiques de notre épo- que.

Son influence a souvent été comparée à une bdurrasque de vent du nord bousculant l'atmosphère étouffante et étriquée du théâ- tre du XIXe siècle, emprisonné dans les limi- tes étroites des comédies de moeurs stylisées, et des mélodrames artificiels.

En fait, Ibsen avait déjà dépassé la cinquantaine quand il commença à écrire ses fameuses pièces de théâtre en prose, ses documents sociaux qui firent son succès.

Ibsen était le fils d'un homme d'affaires prospère de Skien, petit port situé à environ 150 km d'Oslo, capitale de la Norvège, qui portait encore le nom de Christiania à cette époque.

Quand le jeune Ibsen atteignit sa dixième année, les affaires de son père cessè- rent de prospérer, et toute la famille alla s'installer dans la petite ville de Venstop.

Le père d'Ibsen fut même déclaré en faillite, et tous ces bouleversements familiaux marquè- rent profondément l'enfant, mais il acquit au cours de cette période une compréhension profonde de la vie dans une petite ville de Ci-dessus: Henrik Ibsen.

Sa car- rière littéraire, commencée avec Catilina en 1850 et s'achevant avec Quand nous nous réveille- rons d'entre les morts, en 1899, englobe toute la seconde moitié du XIXe siècle.

Ci-dessous, à droite: Une scène du Canard sauvage, avec Agnes Thomas.

L'habitation des Ekdals ressemble à la maison que la fa- mille Ibsen occupa à Venstop, après la banqueroute du père dans les années 1830.

Ci-dessous: Janet Suzman, Rose- mary McHale et Jonathan Kent dans une représentation de Hedda Gabier en 1977.

province.

En 1844, il entre comme apprenti chez un pharmacien et s'essaye déjà à l'écri- ture théâtrale.

Ses deux premières pièces sont mal accueillies, et Ibsen, quittant la petite vil- le, va s'installer à Oslo.

En 1851, on le re- trouve au Théâtre norvégien, récemment in- stallé à Bergen, où il remplit les fonctions d'auteur dramatique.

Il doit écrire une pièce chaque année et assurer certaines mises en scène, mais cette dernière partie de son tra- vail est loin de lui plaire.

Il qualifiera plus tard la vie qu'il mène au Théâtre norvégien "d'avortement quotidien".

Après quelques autres tentatives tout aussi décevantes dans différents théâtres de la ville, Ibsen obtient enfin, après le succès des Prétendants à la Couronne, une bourse qui lui permet de voyager pendant vingt-sept ans et de séjour- ner au Danemark, en Allemagne, en Italie et en Autriche.

En 1866, il publie Brand, pièce réussie, mais qui ne sera portée à la scène que vingt ans plus tard.

Il s'agissait d'un poème narratif qu'Ibsen avait écrit quelques années auparavant et qu'il avait ensuite retravaillé en drame rimé.

Peer Gynt (1867), autre pièce de théâtre ambitieuse écrite en vers, raconte la vie d'un homme à partir de sa jeunesse exubérante jusqu'à sa vieillesse pitoyable.

Ces deux oeuvres firent d'Ibsen un auteur dramatique reconnu et apprécié en Norvège, il se vit même attribuer une pension, et ce "grand vieillard" se mua peu à peu en une véritable puissance dominatrice au sein du théâtre européen.

Sa première pièce en prose, présentée à Mu- nich en 1877, était intitulée Les Soutiens de la société.

C'est une oeuvre de style réaliste, Henrik Ibsen (1828-1906) C'est au dramaturge norvegien Henrik Jo- han Ibsen que nous devons l'introduction de la prose dans l'ecriture theatrale, et cette in- novation lui valut la reputation d'être un des meilleurs auteurs dramatiques de notre épo- que.

Son influence a souvent ete comparee une bourrasque de vent du nord bousculant l'atmosphere etouffante et etriquee du thea- tre du XIXe siecle, emprisonne dans les limi- tes etroites des comedies de moeurs stylisees, et des melodrames artificiels.

En fait, Ibsen avait deja &passe la cinquantaine quand it commenca a ecrire ses fameuses pieces de theatre en prose, ses documents sociaux qui firent son succes. Ibsen etait le fils d'un homme d'affaires prospere de Skien, petit port situe a environ 150 km d'Oslo, capitale de la Norvege, qui portait encore le nom de Christiania a cette epoque.

Quand le jeune Ibsen atteignit sa dixieme armee, les affaires de son pere cesse- rent de prosperer, et toute la famille alla s'installer dans la petite vine de Venstop.

Le pere d'Ibsen fut meme declare en faillite, et tous ces bouleversements familiaux marque- rent profondement l'enfant, mais it acquit au cours de cette periode une comprehension profonde de la vie dans une petite vine de Ci-dessus: Henrik Ibsen.

Sa car- riere litteraire, commencee avec Catilina en 1850 et s'achevant avec Quand nous nous reveille- rons d'entre les morts, en 1899, englobe toute la seconde moitie du XIXe siecle. Ci-dessous, a droite: Une scene du Canard sauvage, avec Agnes Thomas.

L'habitation des Ekdals ressemble a la maison que la fa- mine Ibsen occupa a Venstop, apres la banqueroute du pere dans les annees 1830. Ci-dessous: Janet Suzman, Rose- mary Mc Hale et Jonathan Kent dans une representation de Hedda Gabler en 1977.

province.

En 1844, it entre comme apprenti chez un pharmacien et s'essaye deja a Pecri- ture theatrale.

Ses deux premieres pieces sont mal accueillies, et Ibsen, quittant la petite vil- le, va s'installer a Oslo.

En 1851, on le re- trouve au Theatre norvegien, recemment in- stalle a Bergen, oil it remplit les fonctions d'auteur dramatique.

Il doit ecrire une piece chaque am& et assurer certaines miser en scene, mais cette derniere partie de son tra- vail est loin de lui plaire.

Il qualifiera plus tard la vie qu'il mene au Theatre norvegien "d'avortement quotidien".

Apres quelques autres tentatives tout aussi decevantes dans differents theatres de la ville, Ibsen obtient enfin, apres le succes des Pretendants a la Couronne, une bourse qui lui permet de voyager pendant vingt-sept ans et de sojour- ner au Danemark, en Allemagne, en Italie et en Autriche.

En 1866, it publie Brand, piece reussie, mais qui ne sera port& a la scene que vingt ans plus tard.

II s'agissait d'un poeme narratif qu'Ibsen avait ecrit quelques annees auparavant et qu'il avait ensuite retravaille en drame rime.

Peer Gynt (1867), autre piece de theatre ambitieuse ecrite en vers, raconte la vie d'un homme A partir de sa jeunesse exuberante jusqu'a sa vieillesse pitoyable. Ces deux oeuvres firent d'Ibsen un auteur dramatique reconnu et apprecie en Norvege, it se vit meme attribuer une pension, et ce "grand vieillard" se mua peu a peu en une veritable puissance dominatrice au sein du theatre europeen.

Sa premiere piece en prose, presentee a Mu- nich en 1877, etait intitulee Les Soutiens de la societe.

C'est une oeuvre de style realiste, Henrik Ibsen (1828-1906) C'est au dramaturge norvégien Henrik Jo­ han Ibsen que nous devons l'introduction de la prose dans l'écriture théâtrale, et cette in­ novation lui valut la réputation d'être un des meilleurs auteurs dramatiques de notre épo­ que.

Son influence a souvent été comparée à une bourrasque de vent du nord bousculan t l'atmosphère étouffante et étriquée du théâ­ tre du XIXe siècle, emprisonné dans les limi­ tes étroites des comédies de moeurs stylisées, et des mélodrames artificiels.

En fait, Ibsen avait déjà dépassé la cinquantaine quand il commença à écrire ses fameuses pièces de théâtre en prose, ses doc t@ ents sociaux qui firent son succès.

· Ibsen était le fils d'un homme d'affaires prospère de Skien, petit port situé à environ 150 km d'Oslo, capitale de la Norvège, qui portait encore le nom de Christiania à cette époque.

Quand le jeune Ibsen atteignit sa dixième année, les affaires de son père cessè­ rent de prospérer, et toute la famille alla s'installer dans la petite ville de Ve "nstop.

Le père d'Ibsen fut même déclaré en faillite, et tous ces bouleversements familiaux marquè­ rent profondément l'enfant, mais il acquit au cours de cette période une compréhension profonde de la vie dans une petite ville de Ci-dessus : Henrik Ibsen.

Sa car­ rière littéraire , commencée avec Catilina en 1850 et s'achevant ave c Quand nous nou s réveille­ rons d'entre les mort s, en 1899, englobe toute la seconde moitié d.uXIXesi è cle.

Ci-dessous, à droite: Une scène du Canard sau vage , avec Agnes Thomas .

L 'hab i tation des Ekdals r essemble à la maison que la fa­ mille Ibsen occupa à Venstop , après la banqueroute du pè re dans les années 1830 .

Ci-dessous : Janet Suzman , Ros e­ mar y McHale et Jonathan Kent dans une re prése ntation de Hedda Gabier en 1977 .

province.

En 1844, il entre comme apprenti chez un pharmacien et s'essaye déjà à l'écri­ ture théâtrale.

Ses deux premières pièces sont mal accueillies, et Ibsen, quittant la petite vil­ le, va s'installer à Oslo.

En 1851, ·on le re­ trouve au Théâtre norvégien, récemment in­ stallé à Bergen, où il· remplit les fonctions d'auteur dramatique.

Il doit écrire une pièce chaque année et assurer certaines mises en scène, mais cette dernière partie de son tra­ vail est loin de lui plaire.

Il qualifiera plus tard la vie qu'il mène au Théâtre norvégien "d'avortement quotidien".

Après quelques autres tentatives tout aussi décevantes dans différents théâtres de la ville, Ibsen obtient enfin, après le succès des Prétendants à la Couronne, une bourse qui lui permet de voyager pendant vingt-sept ans et de séjour­ ner au Danemark, en Allemagne, en Italie et en Autriche.

En 1866, il publie Brand, pièce réussie, mais qui ne sera portée à la scène que vingt ans plus tard.

Il s'agissait d'un poème narratif qu'Ibsen avait écrit quelques années auparavant et qu'il avait ensuite retravaillé en drame rimé.

Peer Gynt (1867), autre pièce de théâtre ambitieuse écrite en vers, raconte la vie d'un homme à partir de sa jeunesse exubérante jusqu'à sa vieillesse pitoyable.

Ces deux oeuvres firent.

d'Ibsen un auteur dramatique reconnu et apprécié en Norvège, il se vit même attribuer une pension, et ce "grand vieillard" se mua peu à peu en une véritable puissance dominatrice au sein du théâtre européen.

Sa première pièce en prose, présentée à Mu­ nich en 1877, était intitulée Les Soutiens de la société.

C'est une oeuvre de style réaliste,. »