Henri MESCHONNIC Critique du rythme. Anthropologie historique du langage
Publié le 02/12/2021
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[Verdier, Lagrasse, 1982, 729 p., 28,20 ¤,ISBN : 2-86432-016-9]•Difficile, touffu, souvent polémique,c'est pourtant un des ouvrages les plusimportants des dernières décennies. HenriMeschonnic, poète et poéticien, traducteuret théoricien de la traduction, donne icil'essentiel d'une pensée nourrie de l'enseignementde Benveniste. S'opposant au dualismede la forme et du sens, il théorise la notionde rythme comme le moteur sémantiquepar excellence ; le rythme, qu'il définit commele mouvement du sujet dans le discours, estuniversellement actif dans toutes les écritures,qu'elles soient de poésie ou de prosenarrative, qu'elles se présentent commeinformatives ou inventives. L'auteur donnedes instruments pour pratiquer une lecturedésacralisée et historicisée de l'écritureen combattant les idées toutes faiteset les formulations vagues, les formalismesstériles et les approches pseudo-scientifiques.Un ouvrage roboratif qui situe le poème(ce qu'est au bout du compte tout écritlittéraire) dans le moment fragile d'un je-icimaintenant.
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- Expliquez et discutez ces lignes de Mallarmé : "La Poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence; elle doue ainsi d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle." (Stéphane Mallarmé, Lettre du 27 juin 1884 à M. Léo d'Orfer, texte repris dans la revue- La Vogue en 1886, cité par .Henri Mondor dans Propos sur la Poésie de S. Mallarmé, page 118.)
- Dans son essai critique Sur Racine, Roland Barthes qualifie Bérénice de « tragédie de l'aphasie » ; Jean Starobinski, quant à lui, souligne « que dans le théâtre français classique, et singulièrement chez Racine, les gestes tendent à disparaître au profit du langage, il faut ajouter au profit du regard. Les scènes chez Racine sont des « entrevues ». Les personnes du drame se parlent et s'entre-regardent mais les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure... Ils troublent les
- Henri Coulet écrit, dans Le Roman jusqu'à la révolution : « Le réel n'intéresse les romanciers que s'il est vécu par l'homme : ils peignent les passions bien plus que les objets, ils s'attachent beaucoup plus à reconstituer les émotions et les réflexions d'un personnage qu'à construire une intrigue parfaitement cohérente et à en inventer des circonstances rigoureusement possibles ; l'équilibre de l'imagination et de l'observation, qui s'entraident pour obtenir du lecteur l'adhésion lu
- Un critique contemporain affirme : La comédie vit des changements de rythme, du hasard, et de l'invention dramaturgique et scénique. Cela ne signifie pas toutefois que la comédie bafoue toujours l'ordre et les valeurs de la société où elle opère. Analysez et commentez ces propos en vous appuyant sur Casina ou les tireurs de sort de Plaute, Les Fourberies de Scapin de Molière, et Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni. ?
- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des œuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma» par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivalent