Henri MARTIN:LE PORT DE COLLIOURE.

« Henri MARTIN LE PORT DE COLLIOURE Avec les années, Henri Martin abandonne les grandes fresques allégoriques et à consonances mystiques qui ont fait sa réputation ...

Il préfère désormais des sujets plus modestes, dans lesquels se révèle une influence néo-impressionniste.

«les paysages demeurent le meilleur de cette œuvre qui cherche sans innover à concilier une structure solide avec l' évanescence de s vibrations colorée s», écrit fort justement à pro­ pos d'Henri Martin l'historienne de l'art Sophie Monneret.

Mais, en utilisant cette tech­ nique, Martin s'attire les foudres de Signac, qui lui reproche un certain opportunisme.

l'HOMME Au cours de sa longue vie, Henri Martin n'a pas hésité à s'essayer à des genres très di­ vers.

D'abord formé par les rudes lois de l'a­ cadémisme, il flirte avec le néo-impres­ sionnisme, avant de se lancer dons le symbo­ lisme sous l'influence de la société secrète des Rose-Croix, très à la mode à la fin du XIX• siè­ cle.

Il se tourne ensuite vers un art totalement décoratif à usage quasi officiel.

les mairies, les banques, les bâtiments publics lui comman­ dent des fresques, que l'on peut toujours admi­ rer.

Mais Henri Martin n'a rien d'un mondain opportuniste.

Mal à l'aise en société, il pré­ fère vivre loin des villes et se consac rer à l'étude des beautés simples de la nature.

LE LIEU Collioure est, avec $oint-Tropez, est des hauts lieux du postimpressionnisme.

Braque et Ma­ tisse tomberont sous le charme de ce petit port catalan.

Henri Martin y achète une maison en 1923, alors qu'il a pratiquement cessè de tra­ vailler à ses grandes œuvres de commande.

Il nous laisse une série de toiles prouvant qu'il s'intéressait à toutes les activités du p. »