Hélène de SurgèresXVIe siècleRonsard allait atteindre la cinquantaine -- la vieillesse alors -- quand il s'éprit d'Hélène deSurgères (" la docte de la cour, aussi l'appelle-t-on la Minerve ", dit Brantôme ; et selonRonsard, on la voyait toujours " quelque livre en la main ").
Publié le 23/05/2020
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Hélène de Surgères
XVIe siècle
Ronsard allait atteindre la cinquantaine — la vieillesse alors — quand il s'éprit d'Hélène de
Surgères (“ la docte de la cour, aussi l'appelle-t-on la Minerve ”, dit Brantôme ; et selon
Ronsard, on la voyait toujours “ quelque livre en la main ”).
Elle semble ne lui avoir jamais
rien accordé, que l'honneur de la chanter.
Est-elle la triste héroïne du scandale auquel donna
lieu certaine perquisition policière au Louvre, le 2 juin 1574, qui dut faire rire aux dépens de
la “ fille de chambre ” de la reine mère, mais aux dépens aussi de Ronsard ? Est-ce pour se
venger de cette vertu hypocritement inaccessible que le poète écrivit le scabreux sonnet
“ Amour, je ne me plains de l'orgueil endurci...
” ? Hélène, s'il s'agit d'elle, se justifia sans
doute, puisque, deux mois après, Ronsard avait pardonné, et cette dernière passion, bien que
plus cérébrale ou littéraire peut-être que sensuelle, lui a inspiré le sonnet immortel, qui figure
à si juste titre dans toutes les anthologies : “ Quand vous serez bien vieille, au soir, à la
chandelle...
” Daurat en vers latins, Baïf en vers français, Jamyn, Jodelle, Desportes ont aussi
célébré cette “ Muse dixiesme ”..
»
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