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Heidegger: LA QUESTION DE LA VÉRITÉ

Publié le 19/06/2020

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« A. La vérité ontique ? La définition traditionnelle de la vérité est la suivante : la vérité consiste en l'accord de l'intelligence avec la chose, en l'adéquation du jugement avec son objet. Par exemple, si je dis : « la porte est ouverte » et que c'est le cas, mon jugement est vrai. Le jugement, qui consiste à affirmer quelque chose de quelque chose, est le lieu du vrai et du faux. ? Qu'il y ait accord ou adéquation ne signifie pas que le jugement ressemble ou est identique à la chose. On ne compare pas un jugement à la chose, comme une copie à l'original ! Le jugement est l'acte intellectuel à travers lequel on vise la chose elle-même, il n'est pas un intermédiaire qui nous sépare d'elle, ni une réalité indépendante. ? Le jugement est vrai si l'intuition, c'est-à-dire la perception, vient remplir adéquatement la signification visée par le jugement. L'accord n'est donc pas une ressemblance ou une identité, mais un remplissement intuitif d'une certaine visée. B. La vérité ontologi,que ? La vérité du jugement suppose donc que nous ayons d'abord et originairement accès aux choses elles-mêmes, que les choses se manifestent pour que nous puissions en juger. Il y a donc une vérité d'avant le jugement, « anté-prédicative » (ante : avant ; praedicare : juger), qui n'est autre que le contact du Dasein avec l'être. ? La vérité prise en ce sens originaire (Heidegger l'appelle aussi vérité ontologique') n'est pas un discours vrai, mais ce qui rend possible tout discours vrai. De même que dire « il fait nuit » ou « il fait jour » suppose de n'être pas aveugle, mais ouvert à la dimension du visible, de même dire vrai sur tel ou tel étant suppose d'être ouvert à la dimension de l'être en général. Cette ouverture de l'être à lui-même dans le Dasein, Heidegger l'appelle alèthéia (vérité en grec, traduit littéralement par « dévoilement »). La vérité originaire n'est rien d'autre que le dévoilement des choses, l'apparition de l'être. ...»

« ��t�-�gg�_r LA QUESTION DE LA VÉRITÉ L a question de la vérité est importante pour Heidegger.

Elle est en rapport étroit avec celle de l'être.

En effet, de même que l'on oublie l'être, pour se laisser fasciner par l'étctnt, qui ne serait pas sans lui, de même on oublie que la vérité en son sens classique ,�e serait pas possible sa11S la vérité originaire, la vérité ontologique, qui consiste tout simplement en l'apparition des choses « au jour clair de let présence ». 1.

L'essence de la vérité A.

La vérité ontique ■ La définition traditionnelle de la vérité est la suivante : la vérité consiste en l'accord de l'intelligence avec la chose, en l'adéquation du jugement avec son objet.

Par exemple, si je dis : « la porte est ouverte » et que c'est le cas, mon jugement est vrai.

Le jugement, qui consiste à affamer quelque chose de quelque chose, est le lieu du vrai et du faux. ■ Qu'il y ait accord ou adéquation ne signifie pas que le jugement res­ semble ou est identique à la chose.

On ne compare pas un jugement à la chose, comme une copie à 1 'original ! Le jugement est l'acte intellec­ tuel à travers lequel on vise la chose elle-même, il n'est pas un inter­ médiaire qui nous sépare d'elle, ni une réalité indépendante. ■ Le jugement est vrai si l'intuition, c'est-à-dire la perception, vient remplir adéquatement la signification visée par le jugement.

L'accord n'est donc pas une ressemblance ou une identité, mais un remplissement intuitif d'une certaine visée. B.

La vérité ontologi,que ■ La vérité du jugement suppose donc que nous ayons d'abord et origi­nairement accès aux choses elles-mêmes, que les choses se manifestentpour que nous puissions en juger.

Il y a donc une vérité d'avant le jugement, « anté-prédicative » (ante : avant ; praedicare : juger), qui n'est autre que le contact du Dasein avec l'être. ■ La vérité prise en ce sens originaire (Heidegger l'appelle aussi vérité ontologique') n'est pas un discours vrai, mais ce qui rend possible tout discours vrai.

De même que dire « il fait nuit » ou « il fait jour » sup­ pose de n'être pas aveugle, mais ouvert à la dimension du visible, de même dire vrai sur tel ou tel étant suppose d'être ouvert à la dimension de l'être en général.

Cette ouverture de l'être à lui-même dans le Dasein, Heidegger l'appelle alèthéia (vérité en grec, traduit littéralement par «dévoilement»).

La vérité originaire n'est rien d'autre que le dévoile­ ment des choses, l'apparition de l'être.. »

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