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Hébreu

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 Hebreu 1 Les recensements de 1916-1918, 1948, 1961 et 1972, parmi Ia population juive de Palestine d'abord, puis en Israel, revelent deux caracteres lingulstiques principaux : la varlet:: extraordinaire de langues et de dialectes utili- ses par les immigrants venus de tous les coins du monde, et le !tole unificateur de l'hebreu.

A la difference de tres vieilles langues populaires comme le basque ou le gaelique, cette langue semitique qu'est l'hebreu n'est utilisee, depuis le Ile siecle de notre ere, que dans le domaine rellgleux.

Elle renaft a la fin du XIXe siècle et est parlee, en 1976, par plus de 85 p.

100 de la popu- lation israelienne. 2 C'est Ellezer Ben Yehouda (n6 Perlman) qui polarise Ia renaissance de l'hebreu.

Ne en Pologne en 1853, en meme temps que des philosophes du sionisme comme David Gordon et Ahad Ha'am, it etudie lamOdecine a Paris et s'etablit a Jerusalem en 1881 (il y meurt en 1923).

Des lors, II ne s'adresse plus qu'en hebreu a sa famille etpersuade ses nombreuxamis d'enfaire autant.

En butte aux vexations des milieux religieux qui s'offusquent de l'emplol de Ia langue sacree a des fins utilitaires, Ben Yehouda n'en fonde pas moins a Jeru- salem lespremiers journaux en langue hebraique et consacre sa vie a la redaction d'un monumental diction- naire d'hebreu moderns. IIcree egalement leVa'ad Ha'lashon (Conseil de Ia langue) qui devient, en 1953, is tres officielle Academie de Ia langue hebraique. entreprend aussit6t de porter au moins a trente mills les Sept a huit mille mots de la Bible en fabriquant des neologismes a partir des anciennes racines semi- tiques. 3 Vers 1900, la majorite des Juifs de Palestine parlent le ylddish, issu de dialectes medievaux germaniques, et la minorite, le ladlno, d'origine iberique, ainsi que divers dialectes arabes ou de sources plus anciennes, chal- deennes et arameennes.

Mais en 1918, a la fin de la Hébreu 1 les recensements de 1916-1918, 1948, 1961 et 1972, parmi la population juive de Palestine d'abord, puis en Israël, révèlent deux caractères linguistiques principaux : la variété extraordinaire de langues et de dialectes utili­ sés par les immigrants venus de tous les coins du monde, et le rôle unificateur de l'hébreu.

A la différence de très vieilles langues populaires comme le basque ou le gaélique, cette langue sémitique qu'est l'hébreu n'est utilisée, depuis le 11• siècle de notre ère, que dans le domaine religieux.

Elle renaît à la fin du XIX• siècle et est parlée, en 1976, par plus de 85 p.

100 de ta popu­ lation israélienne.

2 C'est Eliézer Ben Yehouda (né Perlman) qui polarise la renaissance de l'hébreu.

Né en Pologne en 1853, en même temps que des philosophes du sionisme comme David Gordon et Ahad Ha'am, il étudie la médecine à Paris et s'établit à Jérusalem en 1881 {il y meurt en 1923).

Dès lors, il ne s'adresse plus qu'en hébreu à sa famille et persuade ses nombreux amis d'en faire autant.

En butte aux vexations des milieux religieux qui s'offusquent de l'emploi de la langue sacrée à des fins utilitaires, Ben Yehouda n'en fonde pas moins à Jéru­ salem les premiers journaux en langue hébraïque et consacre sa vie à la rédaction d'un monumental diction­ naire d'hébreu moderne.

Il crée également le Va'ad Ha'lashon (Conseil de la langue) qui devient, en 1953, la très officielle Académie de la langue hébraïque.

Celle­ ci entreprend aussitôt de porter au moins à trente mille les sept à huit mille mots de la Bible en fabriquant des néologismes à partir des anciennes racines sémi­ tiques.

3 Vers 1900, la majorité des Juifs de Palestine parlent le yiddish, issu de dialectes médiévaux germaniques, et la minorité, le ladino, d'origine ibérique, ainsi que divers dialectes arabes ou de sources plus anciennes, chal­ déennes et araméennes.

Mais en 1918, à la fin de la 2 / 2. »

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