Harry Hopkins
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
Harry Hopkins
L'ambassadeur «officieux» de Roosevelt.Né en 1890 à Sioux City, lowa, Harry Hopkins fut le principal homme de confiance de Roosevelt et certainement l'unedes plus influentes personnalités publiques de la Seconde Guerre mondiale, sans avoir aucune fonction politiqueofficielle.
Au début des années 30, il travailla au programme d'aide sociale du «New Deal» et fut nommé ministre duCommerce en 1939.
Bien que souffrant d'une grave maladie chronique, Hopkins occupa, durant la guerre, la fonctiontrès importante d'administrateur du «Prêt-bail» mis sur pied pour financer la cause des Alliés, d'un montant de 50690 milliards de dollars: 17 millions de fusils, 315000 canons, 87 000 tanks, 2 434000 véhicules motorisés et 296000avions.
Mais Hopkins joua un autre rôle tout aussi important, quoique plus secret.
Il fut véritablement l'œil, l'oreilleet le porte-parole de Roosevelt, le globe-trotter du président, un prédécesseur des actuels secrétaires d'Etat, sansêtre toutefois gêné dans ses missions par la publicité qui entoure les déplacements des hommes politiquesd'aujourd'hui.
Hopkins établit des contacts personnels avec Churchill, qui avait un profond respect et éprouvaitmême de l'affection pour «Harry», et avec Staline, qui connaissait son influence sur Roosevelt.
Staline, non sansperspicacité, s'attacha à Hopkins et lui fit une impression lourde de conséquences.Néanmoins, Harry Hopkins apporta trois contributions vitales à la victoire des Alliés lors de la Seconde Guerremondiale: en tant que responsable du «Prêt-bail», en tant qu'envoyé extraordinaire du président américain et entant que l'un des avocats les plus ardents de la nouvelle Organisation des Nations Unies.
C'est lui qui conseillaRoosevelt lors des conférences de Yalta et de Téhéran, mais il ne put, en raison de sa maladie qui évoluarapidement, faire de même pour Truman à Potsdam.
Harry Hopkins mourut en 1945, ayant juste eu le temps de voirque la cause des Alliés triomphait.
Harry Hopkins a toujours été conscient de son importance.
Il était unopportuniste cherchant à obtenir des résultats à court terme plutôt que d'établir des plans de longue haleine.
Laposition unique qu'il occupait auprès du Président lui faisait éprouver du ressentiment contre ceux qui cherchaient àprésenter directement leurs idées au Président et il faisait parfois de l'obstruction.
Son profond désir de plaireobscurcit parfois dans une mesure dangereuse son évaluation des idées et des jugements présidentiels..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓