Haltérophilie:L'arraché et l'épaulé-jeté (sports).

« 1 / 2 Haltérophilie L'arraché et l'épaulé-jeté Les deux mouvements des compétitions officielles Le «développé» ayant été supprimé dans les épreuves officielles, deux mouvements, à deux bras, subsistent seuls désormais dans les grandes compétitions d'haltérophilie: l'arraché et l'épaulé-jeté.

Pour chacun d'eux, l'haltérophile a droit à trois essais, en partant d'un poids qu'il fixe lui-même.

Cependant, pour une tentative de record, un quatrième essai, hors match, peut être accordé.

L'ARRACHÉ (en anglais: «snatch»).

A partir d'une position accroupie, il s'agit de saisir la barre et de l'élever au-dessus de la tête en un seul mou­ vement continu.

L'athlète peut fléchir les genoux, ou se fendre.

Il fait ensuite monter la barre jusqu'à ce qu'il atteigne la position finale, jambes et bras tendus, les pieds sur la même ligne.

Il doit alors pouvoir demeurer immobile jusqu'au signal «terre» don­ né par le chef de plateau.

L'ÉPAULÉ-JETÉ (épaulé = «clean»; jeté= «jerk») s'exécute en deux temps bien distincts.

L'athlète amène d'abord la barre de la terre aux épau­ les, sans toucher la poitrine, soit enflé­ chissant les épaules, soit en se fen­ dant; la barre peut, à ce stade seule­ ment, venir reposer sur les clavicules, la poitrine ou sur les bras fléchis à fond; les pieds sont sur la même ligne.

Pour jeter, l'athlète fléchit sur les jam­ bes et les détend ainsi que les bras afin d'amener la barre au-dessus de sa tê­ te.

Bras et jambes tendus, pieds sur la même ligne, il attend, immobile, le signal du chef de plateau.

De même que pour l'arraché, l'athlète, au signal «terre», doit contrôler la re­ descente de la barre et ne pas la lais­ ser simplement retomber sur le plateau. 2 / 2. »