Haïti (2004-2005): Le régime face à la violence
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Haïti (2004-2005): Le régime face à la violence. Ce document contient 701 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Haïti 2004-2005 Accès au bilan annuel le plus récent
Le régime face à la violence
Le gouvernement du Premier ministre intérimaire, Gérard Latortue, a tenté en
vain de se battre contre les partisans de l’ancien président Jean-Bertrand
Aristide et contre les violences quotidiennes de gangs (parmi lesquels J.-B.
Aristide trouvait de nombreux défenseurs) et d’anciens militaires qui contrôlent
plusieurs régions du pays.
L’ancien chef de l’État, en exil en Afrique du Sud, a
prétendu que, depuis son départ en février 2004, les États-Unis et la France
avaient perpétré « un holocauste noir » en Haïti, causant la mort de 10 000 de
ses partisans.
En réalité, selon des sources d'organisations humanitaires, les
affrontements auraient causé, tous camps confondus, un millier de morts.
Les
enlèvements contre rançons sont devenus très fréquents dans ce pays qui est le
plus pauvre du continent.
Des élections générales ont été prévues pour novembre 2005 mais l’insécurité et
le manque d’organisation pouvaient conduire à les repousser.
La formation
d’Aristide (parti Lavalas) a menacé de les boycotter tant que nombre de ses
leaders et militants (dont l’ancien Premier ministre, Yvon Neptune) restaient en
prison sans inculpation.
L’ONU et diverses organisations des droits de l'homme
ont condamné ces détentions et des assassinats commis par la police, et le
ministre de la Justice, Bernard Gousse, a été révoqué en juin 2005.
Les Haïtiens
ont pour leur part reproché aux 7 400 soldats de l’ONU dépêchés dans le pays de
ne pas avoir désarmé les éléments rebelles.
Les forces onusiennes sont
finalement passées à l’action en décembre 2004, reprenant le contrôle d’une
partie du territoire.
En avril, la police a tué le chef des anciens militaires,
Rémissainthe Ravix.
Sur un autre plan, 3 000 personnes ont péri en septembre 2004 dans la ville de
Gonaïves du fait des pluies et des inondations.
Ce désastre, ainsi que
l’insécurité et les incertitudes politiques ont pénalisé la croissance
économique en 2004 (cela a particulièrement marqué les exportations
d’habillement et de café), malgré le niveau soutenu de transferts financiers des
émigrés.
Une sécheresse, en 2005, a encore réduit les récoltes vivrières et la
famine menaçait.
Le budget 2005 était est en hausse de 34 %, grâce aux fonds de la Banque
mondiale et du FMI, qui ont approuvé la politique économique du gouvernement.
Seuls 17 % des 1,3 milliard de dollars d’aide à la reconstruction promis en 2004
par la communauté internationale avaient été versés en mars 2005..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Ouzbékistan (2004-2005): Violence et répression
- Tadjikistan (2004-2005) : Un régime en sursis
- Algérie 2004-2005: La face sombre de la « normalisation »
- Suisse (2004-2005): Un fonctionnement gouvernemental en « faible régime »
- Arabie saoudite (2004-2005): Flambée de la violence