Haïti 2002-2003: Résistance du pouvoir aux pressions
Publié le 15/09/2020
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Haïti 2002-2003
Résistance du pouvoir aux pressions
La perspective d'élections législatives anticipées fin 2003 pour satisfaire les
bailleurs de fonds étrangers, l'Organisation des États américains (OEA) et
l'opposition s'est éloignée faute de compromis entre le président Jean-Bertrand
Aristide et ses opposants pour résoudre le conflit né des élections bâclées de
2000.
Les pressions de l'OEA visaient à obtenir la création d'un conseil
électoral et l'arrêt des violences perpétrées par des «organisations populaires»
contre l'opposition.
Celle-ci, toujours divisée et sans appui significatif, a
refusé de nommer des représentants au conseil tant que J.-B.
Aristide ne
démissionnait pas.
Le mécontentement s'est généralisé fin 2002, avec des grèves et des
manifestations, parfois violentes, en province.
Elles étaient suscitées par la
dégradation des services publics et des conditions de vie, notamment illustrées
par la hausse brutale des prix du combustible et le développement de la
malnutrition.
Deux ministres – Marc Bazin (chargé de trouver une solution à
l'impasse politique) et Jean-Baptiste Brown (justice) – ont quitté leurs
fonctions en septembre 2002 pour protester contre l'inertie du gouvernement.
En
avril 2003, le chef du service de répression du trafic de drogue a été arrêté
pour avoir organisé l'atterrissage, pour son compte, d'une avionnette chargée
d'une tonne de cocaïne.
En mai, des hommes armés (qui seraient d'anciens
militaires) ont saboté la centrale hydroélectrique de Péligre.
En juin, deux
semaines seulement après avoir pris son poste, le chef de la police a fui à
l'étranger, craignant pour sa vie et pour protester contre la corruption et des
pressions de J.-B.
Aristide.
L'économie formelle (dominée par les usines de sous-traitance) est restée
victime de la suspension de 500 millions de dollars en aide internationale, dont
la reprise, préconisée en septembre 2002 par l'OEA, était conditionnée à une
ouverture politique.
Le FMI et le pouvoir sont parvenus à un accord
d'assainissement en mai 2003 pour mettre fin à la gestion chaotique de
l'économie.
En juillet, 196 millions de dollars de prêts suspendus ont été
débloqués.
La France a rejeté en avril une demande haïtienne pour 22 milliards
de dollars de dédommagement des lourdes pénalités imposées à la suite de
l'indépendance de sa colonie au XIXe siècle..
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