Haïti.
Publié le 08/12/2021
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Haïti. État des Grandes Antilles occupant la partie occidentale de
l'île d'Haïti. La Constitution de 1987, qui a démocratisé le régime,
a été approuvée par référendum. Le président de la République
doit être élu pour cinq ans et n'est rééligible qu'une seule fois. Le
régime putschiste, qui avait suspendu la Constitution en
septembre 1991, a dû rendre le pouvoir aux civils en octobre
1994.
Géographie.
Le territoire a la forme d'une double péninsule compartimentée par plusieurs massifs
montagneux. Essentiellement rurale, la population est composée de Noirs parlant le créole
et d'une petite minorité de mulâtres, plutôt citadins. Le territoire montagneux, aux plaines
étroites, est surpeuplé, ce qui a pour conséquences un déboisement quasi total et une
érosion catastrophique. Sur des terroirs morcelés à l'extrême en lopins exigus, les paysans
pratiquent, selon des techniques rudimentaires, des cultures vivrières mêlant manioc,
ignames, mil, quelques légumes et arbres fruitiers. Mais l'agriculture ne couvre pas la
totalité des besoins alimentaires du pays. La production de café destinée à l'exportation
plafonne, tandis que le riz importé, moins cher, concurrence la production locale. La
misère, l'occupation par les États-Unis (1915-1934), puis la dictature sont à l'origine d'une
forte diaspora haïtienne à l'étranger. La population augmente cependant de près de 2 %
par an, et les ruraux sont sans cesse plus nombreux à s'entasser dans la capitale, Port-auPrince. Les sociétés nord-américaines ont investi dans des plantations de canne à sucre, de
sisal, de riz ainsi que dans des industries d'assemblage en zones franches (les deux tiers
des exportations). L'assistance des États-Unis - qui avait cessé en 1991 - et les multiples
programmes d'aide internationale n'ont résolu aucun des problèmes du sousdéveloppement d'Haïti, qui reste l'un des pays les plus pauvres du monde.
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Les livres
Haïti - pêcheurs à Port-au-Prince, page 2307, volume 5
Haïti - terminal des bus à Port-au-Prince, page 2307, volume 5
Histoire.
Découverte par Christophe Colomb en 1492, l'île, qui était alors peuplée de Tainos, fut
colonisée successivement par les Espagnols, qui décimèrent la population indienne et
repeuplèrent l'île d'esclaves noirs, et par les Français, à partir du XVIIe siècle. En 1697, le
traité de Ryswick détacha la partie occidentale, rattachée aux Antilles françaises, de la
partie orientale, cédée à l'Espagne. Fondée sur une économie esclavagiste de plantation,
Haïti devint l'une des colonies les plus prospères de la France. En 1791, les esclaves,
profitant des troubles de la Révolution, se soulevèrent. L'abolition de l'esclavage, en 1794,
entraîna le ralliement à la République de la plupart des chefs de l'insurrection, dont
Toussaint Louverture, qui s'empara de la partie orientale que l'Espagne céda à la France en
1795 et qui proclama, en 1801, l'autonomie de l'île. L'expédition Leclerc de 1802, en vue
de rétablir l'esclavage, provoqua une insurrection générale, malgré l'arrestation de
Louverture (mort en 1803). Le 1er janvier 1804, Haïti accéda à l'indépendance, puis
sombra dans la guerre civile à deux reprises. Pendant tout le XIXe siècle, la première nation
noire indépendante reconnue par la France en 1825 vécut en marge de la communauté
des nations. En 1844, la partie orientale de l'île fit définitivement sécession sous le nom de
République Dominicaine. L'économie périclita, et la dictature militaire devint la forme la plus
courante de gouvernement. De 1915 à 1934, les Américains occupèrent le pays et
tentèrent en vain de rétablir l'économie de plantation. Le nationalisme, qui permit de
mettre fin à l'occupation américaine, culmina dans le mouvement « indigéniste « de
François Duvalier. De 1957 à 1986, sous la dictature des Duvalier appuyée sur la milice des
Tontons Macoutes, le pays vécut dans la terreur. Enfin, après une période de transition
difficile, le père Jean-Bertrand Aristide, adepte de la théologie de la libération, fut élu à la
présidence en 1991, avant d'en être écarté par un coup d'État militaire. Haïti a alors
sombré dans le plus grand chaos, et ce n'est qu'en octobre 1994, après l'envoi de troupes
américaines, que les putschistes ont été chassés, et que le président élu est revenu au
pouvoir. En 1995, René Préval lui a succédé.
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Les livres
démocratie - bureau de vote lors de l'élection présidentielle à Haïti, en 1988,
page 1424, volume 3
Haïti - carte (1789 corrigée en 1804), page 2307, volume 5
Littérature.
Avant l'arrivée des Européens, il existait une culture indigène. La période coloniale suscita
des littératures en langues européennes dans l'île de Saint-Domingue. Après l'indépendance
(1804), la partie de l'île nommée Haïti demeura d'expression française. D'abord littérature
de combat, la littérature haïtienne devint ensuite recherche d'identité nationale. Parmi les
premiers poètes, citons Oswald Durand (1840-1906) et Massillou Coicou (1867-1908) ;
parmi les romanciers, Justin Lhérisson (la Famille des Pitite-Caille, 1905). L'occupation
américaine (1915-1930) provoqua un retour aux racines africaines et une réhabilitation de
la langue créole. Aujourd'hui, l'utilisation conjointe du créole et du français donne des
oeuvres à la fois élaborées et populaires, dont les auteurs se sont souvent exilés, tel René
Depestre (le Mât de cocagne, 1979 ; Hadriana dans tous mes rêves, 1988).
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Les corrélats
Alexis Jacques Stephen
Amérique du Nord
Avril Prosper
Boyer Jean-Pierre
Christophe Henri
Dessalines Jean-Jacques
Douglass (Frederick Bailey, dit Frederick)
Durand Charles Alexis Oswald
Duvalier - Duvalier François
Duvalier - Duvalier Jean Claude
Haïti
Pétion (Anne Alexandre Sabès, dit)
PMA (pays les moins avancés)
Soulouque Faustin
Toussaint Louverture (François Dominique Toussaint, dit)
Les médias
Haïti - carte physique
Haïti - tableau en bref
Haïti - tableau en chiffres
Amérique du Sud - carte physique
Amérique du Sud - carte politique
Haïti. État des Grandes Antilles occupant la partie occidentale de
l'île d'Haïti. La Constitution de 1987, qui a démocratisé le régime,
a été approuvée par référendum. Le président de la République
doit être élu pour cinq ans et n'est rééligible qu'une seule fois. Le
régime putschiste, qui avait suspendu la Constitution en
septembre 1991, a dû rendre le pouvoir aux civils en octobre
1994.
Géographie.
Le territoire a la forme d'une double péninsule compartimentée par plusieurs massifs
montagneux. Essentiellement rurale, la population est composée de Noirs parlant le créole
et d'une petite minorité de mulâtres, plutôt citadins. Le territoire montagneux, aux plaines
étroites, est surpeuplé, ce qui a pour conséquences un déboisement quasi total et une
érosion catastrophique. Sur des terroirs morcelés à l'extrême en lopins exigus, les paysans
pratiquent, selon des techniques rudimentaires, des cultures vivrières mêlant manioc,
ignames, mil, quelques légumes et arbres fruitiers. Mais l'agriculture ne couvre pas la
totalité des besoins alimentaires du pays. La production de café destinée à l'exportation
plafonne, tandis que le riz importé, moins cher, concurrence la production locale. La
misère, l'occupation par les États-Unis (1915-1934), puis la dictature sont à l'origine d'une
forte diaspora haïtienne à l'étranger. La population augmente cependant de près de 2 %
par an, et les ruraux sont sans cesse plus nombreux à s'entasser dans la capitale, Port-auPrince. Les sociétés nord-américaines ont investi dans des plantations de canne à sucre, de
sisal, de riz ainsi que dans des industries d'assemblage en zones franches (les deux tiers
des exportations). L'assistance des États-Unis - qui avait cessé en 1991 - et les multiples
programmes d'aide internationale n'ont résolu aucun des problèmes du sousdéveloppement d'Haïti, qui reste l'un des pays les plus pauvres du monde.
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Les livres
Haïti - pêcheurs à Port-au-Prince, page 2307, volume 5
Haïti - terminal des bus à Port-au-Prince, page 2307, volume 5
Histoire.
Découverte par Christophe Colomb en 1492, l'île, qui était alors peuplée de Tainos, fut
colonisée successivement par les Espagnols, qui décimèrent la population indienne et
repeuplèrent l'île d'esclaves noirs, et par les Français, à partir du XVIIe siècle. En 1697, le
traité de Ryswick détacha la partie occidentale, rattachée aux Antilles françaises, de la
partie orientale, cédée à l'Espagne. Fondée sur une économie esclavagiste de plantation,
Haïti devint l'une des colonies les plus prospères de la France. En 1791, les esclaves,
profitant des troubles de la Révolution, se soulevèrent. L'abolition de l'esclavage, en 1794,
entraîna le ralliement à la République de la plupart des chefs de l'insurrection, dont
Toussaint Louverture, qui s'empara de la partie orientale que l'Espagne céda à la France en
1795 et qui proclama, en 1801, l'autonomie de l'île. L'expédition Leclerc de 1802, en vue
de rétablir l'esclavage, provoqua une insurrection générale, malgré l'arrestation de
Louverture (mort en 1803). Le 1er janvier 1804, Haïti accéda à l'indépendance, puis
sombra dans la guerre civile à deux reprises. Pendant tout le XIXe siècle, la première nation
noire indépendante reconnue par la France en 1825 vécut en marge de la communauté
des nations. En 1844, la partie orientale de l'île fit définitivement sécession sous le nom de
République Dominicaine. L'économie périclita, et la dictature militaire devint la forme la plus
courante de gouvernement. De 1915 à 1934, les Américains occupèrent le pays et
tentèrent en vain de rétablir l'économie de plantation. Le nationalisme, qui permit de
mettre fin à l'occupation américaine, culmina dans le mouvement « indigéniste « de
François Duvalier. De 1957 à 1986, sous la dictature des Duvalier appuyée sur la milice des
Tontons Macoutes, le pays vécut dans la terreur. Enfin, après une période de transition
difficile, le père Jean-Bertrand Aristide, adepte de la théologie de la libération, fut élu à la
présidence en 1991, avant d'en être écarté par un coup d'État militaire. Haïti a alors
sombré dans le plus grand chaos, et ce n'est qu'en octobre 1994, après l'envoi de troupes
américaines, que les putschistes ont été chassés, et que le président élu est revenu au
pouvoir. En 1995, René Préval lui a succédé.
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page 1424, volume 3
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Littérature.
Avant l'arrivée des Européens, il existait une culture indigène. La période coloniale suscita
des littératures en langues européennes dans l'île de Saint-Domingue. Après l'indépendance
(1804), la partie de l'île nommée Haïti demeura d'expression française. D'abord littérature
de combat, la littérature haïtienne devint ensuite recherche d'identité nationale. Parmi les
premiers poètes, citons Oswald Durand (1840-1906) et Massillou Coicou (1867-1908) ;
parmi les romanciers, Justin Lhérisson (la Famille des Pitite-Caille, 1905). L'occupation
américaine (1915-1930) provoqua un retour aux racines africaines et une réhabilitation de
la langue créole. Aujourd'hui, l'utilisation conjointe du créole et du français donne des
oeuvres à la fois élaborées et populaires, dont les auteurs se sont souvent exilés, tel René
Depestre (le Mât de cocagne, 1979 ; Hadriana dans tous mes rêves, 1988).
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Amérique du Nord
Avril Prosper
Boyer Jean-Pierre
Christophe Henri
Dessalines Jean-Jacques
Douglass (Frederick Bailey, dit Frederick)
Durand Charles Alexis Oswald
Duvalier - Duvalier François
Duvalier - Duvalier Jean Claude
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PMA (pays les moins avancés)
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Toussaint Louverture (François Dominique Toussaint, dit)
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