Haïti (1997-1998)
Publié le 15/09/2020
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Haïti 1997-1998
A partir de l'été 1997, le pays s'est trouvé sans chef de gouvernement, les
divisions au sein du Parlement ayant empêché la ratification d'un successeur de
Rosny Smarth, Premier ministre démissionnaire le 9 juin.
Nommé à ce poste par le
président René Préval, l'économiste Éricq Pierre s'est vu refuser la
confirmation dans ces fonctions, en août 1997, tout comme l'homme de théâtre et
ancien ministre Hervé Denis, en décembre 1997 et en avril 1998.
En juillet 1998,
le président a présenté un troisième candidat, le ministre de l'Éducation
Jacques Édouard Alexis.
La querelle entre les deux fractions du mouvement Lavalas au pouvoir était au
cœur de cette impasse.
L'une, la Fanmi Lavalas, est dirigée par l'ancien
président Jean-Bertrand Aristide, qui attend son retour quasi certain à la tête
du pays, au terme des élections de l'an 2000 ; l'autre, l'Organisation du peuple
en lutte (OPL), est plus favorable à R.
Préval.
La paralysie politique a bloqué
le déboursement des centaines de millions de dollars d'aide étrangère et a accru
la misère des Haïtiens, l'une des populations les plus pauvres du monde.
De
nombreuses grèves ont éclaté.
La Mitnuh (Mission de transition des Nations unies en Haïti), qui comptait
encore 1 200 " casques bleus ", a quitté le pays en novembre 1997, pour être
remplacée par 300 moniteurs qui ont poursuivi la formation de la nouvelle
police, laquelle doit affronter la violence des gangs dans la capitale.
Environ
500 militaires américains sont restés au titre d'" ingénieurs " s'occupant des
travaux publics.
La réforme agraire a été étendue en 1997 et les rendements en riz se sont
améliorés de 60 %.
Mais des conflits pour la terre ont entraîné des violences
dans le nord du pays, en mars 1998.
Un grand projet d'infrastructure et de
tourisme a été lancé dans le Sud-Est en décembre 1997.
Le taux de rentrée des
impôts a augmenté.
Le trafic de cocaïne- qui, de la Colombie aux États-Unis,
transite par Haïti - aurait triplé en 1997, commençant à gangrener l'économie et
à corrompre la police.
Deux grandes entreprises publiques (ciment et farines)
ont été privatisées fin 1997 dans le cadre des réformes structurelles de l'État.
Le PIB a progressé de seulement 1,8 % en 1997.
Les industries légères offshore
ont été à l'origine de 48 % des exportations en 1997..
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