Hafez el Assad, dont on connaît les appétits territoriaux sur le Liban, doit faire face à une situation tendue sur le planintérieur, laquelle:A.
Publié le 22/05/2020
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Homme politique syrien. De confession alouite, issu d'une famille de petits propriétaires, il fut officier de l'armée de l'air. En 1950 il entra dans la cellule clandestine du parti Baas qui regroupait des militaires. Il fut un des chefs du coup d'État de mars 1963 et réussit à prendre la tête du Baas en 1970 et à devenir en 1971 président de la République. Il mit en place un régime autoritaire, appuyé sur une police puissante et sur la minorité alaouite. En févr. 1982, il élimina l'opposition islamiste par la violence (10 000 morts), puis réussit à faire du Liban, à partir de 1991, un quasi-protectorat syrien, élevant la Syrie au rang de puissance incontournable dans toute négociation sur le Proche-Orient. Son fils Bachar el-Assad (* Damas 11.IX.1965) lui succéda en juin 2000, cumulant les fonctions de chef du parti Baas, de commandant de l'armée et de président de la République.
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Hafez el Assad, dont on connaît les appétits territoriaux sur le Liban, doit faire face à une situation tendue sur le planintérieur, laquelle:A.
l'opposition des islamistes ?B.
l'opposition des baassistes ?C.
l'opposition des alaouites ? A.
l'opposition des islamistesHafez el Assad (1930- ) est lui-même un alaouite.
Or, en Syrie, les alaouites ne représentent que 10% de la population, l'immensemajorité (85%) étant sunnite shaféite.
L'histoire témoigne à souhait des difficultés entre alaouites d'une part, et sunnites ouchiites d'autre part.
Déjà, au Moyen Age, le grand penseur musulman Ibn Taymiyya affirmait que les alaouites formaient une secteabominable, "pires que les juifs, les chrétiens, pires même que les païens'42.
Il n'est, dès lors, guère étonnant que, lors de laprise du pouvoir par Hafez el Assad en 1970, les islamistes se méfient.Les Frères musulmans commencent à s'agiter et s'opposent rapidement au régime d'el Assad, surtout lorsqu'ils constatent que lanouvelle Constitution syrienne, proposée en 1973, ne fait aucune référence à l'Islam.
Le parti Baas, dont Hafez el Assad est leleader en Syrie, prône en effet le socialisme et la laïcité.
Devant l'agitation populaire croissante, les baassistes acceptent defaire, de-ci de-là, allusion à l'Islam.
Malgré tout, le doute s'est installé et les islamistes partent sur le sentier de la guerre.Les premières bombes explosent en 1975 visant des officiels du régime en place.
Hafez el Assad réplique aussitôt par l'intermédiairede sa police secrète et de ses services parallèles.
Les attentats se poursuivent en 1977 et 1978.
En 1979, 70 dignitaires alaouitessont assassinés.
Assad réplique en emprisonnant 2 000 Frères musulmans.
Les heurts continuent jusqu'en 1982, époque à laquelle, Assadfait encercler Hama, centre historique des Frères musulmans.
On assiste alors à un véritable carnage, les exécutions sommaires sontlégion.
Les sources les plus crédibles font état de 25 000 morts, rien que dans les rangs des islamistes.
Trois années d'accalmiesuccèdent au massacre d'Hama.
Mais en 1985, les attentats reprennent.
L'opération d'Alep fait 140 tués dans les rangs des élèvesofficiers.L'opposition à Hafez el Assad est toutefois divisée et ne peut rien contre le régime dictatorial.
Elle ne se réunifie qu'en août 1990et assure Saddam Hussein de son soutien, alors qu'Assad soutient la coalition anti-irakienne....
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