habillement.
Publié le 08/12/2021
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habillement. n.m., action d'habiller ; résultat de cette action, et, par extension, industrie et
commerce du vêtement.
L'industrie de l'habillement en France.
L'accroissement rapide de la population et la soudaine montée de ses besoins après les
restrictions de la Seconde Guerre mondiale ont donné, dans les dernières décennies, un
grand essor à l'industrie française de l'habillement. L'organisation scientifique de cette
industrie et les inventions techniques dans le domaine de la matière première, comme dans
celui du matériel, ont beaucoup contribué aux progrès qu'elle a pu réaliser. En effet, les
anciennes fibres traditionnelles que l'on améliore par des techniques nouvelles (par
exemple pour rendre les cotons infroissables) ont été complétées et relayées par les fibres
artificielles et synthétiques, avec lesquelles elles sont fréquemment utilisées en mélange
(coton-Nylon, laine-Tergal, etc.). D'autre part, en 1946, fut créé à Paris l'Institut français
du textile (IFT), organisme officiel chargé de répondre aux divers besoins de l'industrie
textile, en mettant à son service des laboratoires d'études et d'expérimentation dans les
différents grands centres (à Paris, Lyon, Roubaix, Mazamet, Troyes, etc.), des centres
d'information et des services de normalisation de la production. En 1953, un Centre
d'études techniques des industries de l'habillement (CETIH) fut chargé de la diffusion des
méthodes modernes de production et de formation du personnel. Enfin, l'Association
française de normalisation (AFNOR) contrôle officiellement la qualité des textiles (les fibres,
les outils, le tissu). Tous ces organismes travaillent en vue d'améliorer la qualité de la
marchandise présentée au public par les différentes branches de l'industrie de l'habillement,
dans le cadre de trois « grades de qualité « : haute couture et prêt-à-porter de luxe ;
boutique ; grande diffusion.
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Les corrélats
France - Géographie - La vie économique - L'industrie
Les livres
consommation - soldes au rayon habillement, page 1235, volume 3
L'industrie de la confection.
Cette industrie, dite aussi du « prêt-à-porter «, produit des vêtements en séries plus ou
moins importantes, le travail étant fait à la machine, et la vente confiée à des chaînes de
distribution aboutissant à des détaillants qui revendent eux-mêmes au public. C'est dans ce
domaine de la confection que s'exerce surtout l'action des organismes de
perfectionnement déjà cités, qui s'efforcent de favoriser, outre la qualité générale des
produits, des méthodes de mécanisation, d'automatisation et d'organisation qui conduisent
à une diminution des coûts de fabrication. La confection reste cependant une industrie de
main-d'oeuvre, sensible à la concurrence des pays à bas salaires, ceux d'Asie en particulier
qui inondent en outre le marché international des contrefaçons de grandes marques. En
France, le secteur emploie moins de 170 000 personnes, non compris les travailleurs à
domicile, assez nombreux dans le vêtement féminin, dont la confection présente un
caractère saisonnier assez marqué par suite des variations de la mode au printemps et en
automne. Ce caractère saisonnier influe d'ailleurs plus ou moins sur toutes les branches de
l'habillement, y compris celle de la chemiserie masculine ; elle est à l'origine du problème le
plus difficile à résoudre dans la profession : celui de suivre la mode malgré la nécessité de
fabriquer en série, qui exige de longs délais d'approvisionnement, de préparation ou de
transformation. Il est donc nécessaire de pratiquer une programmation rigoureuse : ainsi,
un fabricant de vêtements féminins durant la saison d'hiver devra acheter ses tissus dès
novembre de l'année précédente et présenter ses collections en mars-avril pour pouvoir
livrer en septembre aux chaînes de distribution et aux détaillants.
Du point de vue économique, l'origine artisanale de l'industrie de l'habillement et son
actuelle industrialisation marquent doublement sa structure : on voit coexister avec de
petites et moyennes entreprises d'autres entreprises si considérables qu'elles peuvent
rivaliser, en Europe, avec celles d'Allemagne ou d'Italie, ou avec celles des États-Unis.
Géographiquement, elles se répartissent dans toutes les régions de France. Dans le monde
occidental, en général, les effectifs de la branche confection sont très affectés par la
politique de délocalisation des entreprises, stimulée par la libéralisation et la mondialisation
des échanges ; les pays qui en bénéficient le plus sont la Turquie, l'Inde, le Viêtnam et la
Chine populaire.
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Les livres
textiles - présentation de la nouvelle collection, page 5149, volume 9
L'industrie du cuir et l'habillement.
Une grande partie de la production des industries du cuir concerne l'habillement, la
fabrication des vêtements, des chaussures, des gants et de nombreux accessoires
(portefeuilles, poudriers, ceintures, etc.). L'industrie du cuir, bien qu'en récession en France,
n'en a pas moins gardé une certaine importance ; la production des chaussures, en
particulier, est absorbée pour l'essentiel par le marché intérieur, mais elle est également
présente sur les marchés extérieurs, où elle a su s'imposer par sa qualité et par sa
spécialisation. Les usines sont groupées en quelques grands centres : le Nord produit
surtout des chaussures de travail et des pantoufles de cuir ; Limoges, Bordeaux, Toulouse,
Cholet, Fougères, des chaussures d'usage courant ; Nîmes, des chaussures d'enfants ;
Marseille, des sandalettes et des chaussures de bottier ; la région de Lyon-Romans et Paris
sont spécialisés dans la chaussure de luxe. En outre, il y a en France un millier de bottiers,
dont le travail artisanal a contribué à faire la renommée d'élégance de la chaussure
française.
Ganterie et industries annexes.
Le gant français a toujours eu une excellente réputation sur le marché mondial. L'industrie
en remonte au début du Moyen Âge, dont elle a conservé l'aspect artisanal. Les principaux
centres de fabrication sont Grenoble et Annonay, pour les gants de luxe en chevreau ;
Millau, Saint-Junien, pour les gants de luxe et les articles courants en agneau ; Niort, pour
le gant de chamois (mouton ou agneau chamoisé) ; Paris et Chaumont, pour le chevreau.
L'industrie du gant est traditionnellement exportatrice. Le grand centre de mégisserie se
situe à Mazamet-Graulhet, par lequel passent non seulement les peaux destinées à la
France, mais encore les deux tiers environ des peaux des moutons abattus dans le monde,
ce qui en fait le centre mondial de délainage. Il faut ajouter à ces principales industries de
l'habillement celle de la fourrure, dont le plus grand centre est Chalon-sur-Saône, et
certaines industries annexes, comme celles des fournitures pour mode (rubans, plumes,
feutres, tresses) et celle de la passementerie.
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Les corrélats
chaussure
confection
costume
couture (haute)
cuir
DMC (Dollfus-Mieg et Cie)
fourrure
France - Géographie - La vie économique - L'industrie
prêt-à-porter
textiles - Le secteur du textile-habillement
habillement. n.m., action d'habiller ; résultat de cette action, et, par extension, industrie et
commerce du vêtement.
L'industrie de l'habillement en France.
L'accroissement rapide de la population et la soudaine montée de ses besoins après les
restrictions de la Seconde Guerre mondiale ont donné, dans les dernières décennies, un
grand essor à l'industrie française de l'habillement. L'organisation scientifique de cette
industrie et les inventions techniques dans le domaine de la matière première, comme dans
celui du matériel, ont beaucoup contribué aux progrès qu'elle a pu réaliser. En effet, les
anciennes fibres traditionnelles que l'on améliore par des techniques nouvelles (par
exemple pour rendre les cotons infroissables) ont été complétées et relayées par les fibres
artificielles et synthétiques, avec lesquelles elles sont fréquemment utilisées en mélange
(coton-Nylon, laine-Tergal, etc.). D'autre part, en 1946, fut créé à Paris l'Institut français
du textile (IFT), organisme officiel chargé de répondre aux divers besoins de l'industrie
textile, en mettant à son service des laboratoires d'études et d'expérimentation dans les
différents grands centres (à Paris, Lyon, Roubaix, Mazamet, Troyes, etc.), des centres
d'information et des services de normalisation de la production. En 1953, un Centre
d'études techniques des industries de l'habillement (CETIH) fut chargé de la diffusion des
méthodes modernes de production et de formation du personnel. Enfin, l'Association
française de normalisation (AFNOR) contrôle officiellement la qualité des textiles (les fibres,
les outils, le tissu). Tous ces organismes travaillent en vue d'améliorer la qualité de la
marchandise présentée au public par les différentes branches de l'industrie de l'habillement,
dans le cadre de trois « grades de qualité « : haute couture et prêt-à-porter de luxe ;
boutique ; grande diffusion.
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Les corrélats
France - Géographie - La vie économique - L'industrie
Les livres
consommation - soldes au rayon habillement, page 1235, volume 3
L'industrie de la confection.
Cette industrie, dite aussi du « prêt-à-porter «, produit des vêtements en séries plus ou
moins importantes, le travail étant fait à la machine, et la vente confiée à des chaînes de
distribution aboutissant à des détaillants qui revendent eux-mêmes au public. C'est dans ce
domaine de la confection que s'exerce surtout l'action des organismes de
perfectionnement déjà cités, qui s'efforcent de favoriser, outre la qualité générale des
produits, des méthodes de mécanisation, d'automatisation et d'organisation qui conduisent
à une diminution des coûts de fabrication. La confection reste cependant une industrie de
main-d'oeuvre, sensible à la concurrence des pays à bas salaires, ceux d'Asie en particulier
qui inondent en outre le marché international des contrefaçons de grandes marques. En
France, le secteur emploie moins de 170 000 personnes, non compris les travailleurs à
domicile, assez nombreux dans le vêtement féminin, dont la confection présente un
caractère saisonnier assez marqué par suite des variations de la mode au printemps et en
automne. Ce caractère saisonnier influe d'ailleurs plus ou moins sur toutes les branches de
l'habillement, y compris celle de la chemiserie masculine ; elle est à l'origine du problème le
plus difficile à résoudre dans la profession : celui de suivre la mode malgré la nécessité de
fabriquer en série, qui exige de longs délais d'approvisionnement, de préparation ou de
transformation. Il est donc nécessaire de pratiquer une programmation rigoureuse : ainsi,
un fabricant de vêtements féminins durant la saison d'hiver devra acheter ses tissus dès
novembre de l'année précédente et présenter ses collections en mars-avril pour pouvoir
livrer en septembre aux chaînes de distribution et aux détaillants.
Du point de vue économique, l'origine artisanale de l'industrie de l'habillement et son
actuelle industrialisation marquent doublement sa structure : on voit coexister avec de
petites et moyennes entreprises d'autres entreprises si considérables qu'elles peuvent
rivaliser, en Europe, avec celles d'Allemagne ou d'Italie, ou avec celles des États-Unis.
Géographiquement, elles se répartissent dans toutes les régions de France. Dans le monde
occidental, en général, les effectifs de la branche confection sont très affectés par la
politique de délocalisation des entreprises, stimulée par la libéralisation et la mondialisation
des échanges ; les pays qui en bénéficient le plus sont la Turquie, l'Inde, le Viêtnam et la
Chine populaire.
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Les livres
textiles - présentation de la nouvelle collection, page 5149, volume 9
L'industrie du cuir et l'habillement.
Une grande partie de la production des industries du cuir concerne l'habillement, la
fabrication des vêtements, des chaussures, des gants et de nombreux accessoires
(portefeuilles, poudriers, ceintures, etc.). L'industrie du cuir, bien qu'en récession en France,
n'en a pas moins gardé une certaine importance ; la production des chaussures, en
particulier, est absorbée pour l'essentiel par le marché intérieur, mais elle est également
présente sur les marchés extérieurs, où elle a su s'imposer par sa qualité et par sa
spécialisation. Les usines sont groupées en quelques grands centres : le Nord produit
surtout des chaussures de travail et des pantoufles de cuir ; Limoges, Bordeaux, Toulouse,
Cholet, Fougères, des chaussures d'usage courant ; Nîmes, des chaussures d'enfants ;
Marseille, des sandalettes et des chaussures de bottier ; la région de Lyon-Romans et Paris
sont spécialisés dans la chaussure de luxe. En outre, il y a en France un millier de bottiers,
dont le travail artisanal a contribué à faire la renommée d'élégance de la chaussure
française.
Ganterie et industries annexes.
Le gant français a toujours eu une excellente réputation sur le marché mondial. L'industrie
en remonte au début du Moyen Âge, dont elle a conservé l'aspect artisanal. Les principaux
centres de fabrication sont Grenoble et Annonay, pour les gants de luxe en chevreau ;
Millau, Saint-Junien, pour les gants de luxe et les articles courants en agneau ; Niort, pour
le gant de chamois (mouton ou agneau chamoisé) ; Paris et Chaumont, pour le chevreau.
L'industrie du gant est traditionnellement exportatrice. Le grand centre de mégisserie se
situe à Mazamet-Graulhet, par lequel passent non seulement les peaux destinées à la
France, mais encore les deux tiers environ des peaux des moutons abattus dans le monde,
ce qui en fait le centre mondial de délainage. Il faut ajouter à ces principales industries de
l'habillement celle de la fourrure, dont le plus grand centre est Chalon-sur-Saône, et
certaines industries annexes, comme celles des fournitures pour mode (rubans, plumes,
feutres, tresses) et celle de la passementerie.
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Les corrélats
chaussure
confection
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couture (haute)
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DMC (Dollfus-Mieg et Cie)
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