H2GSP : la démocratie participative en Suisse
Publié le 11/01/2021
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«
H2GSP : la démocratie participative en Suisse
« La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les
systèmes » W.Churchill.
Qu’est-ce qu’une démocratie participative ? La démocratie participative est
une forme de partage et d'exercice du pouvoir, elle désigne l'ensemble des dispositifs et des
procédures qui permettent d' augmenter l'implication et la participation des citoyens dans la vie
politique et d' accroître leur rôle dans les prises de décision .
Un modèle est quelque chose que l’on
peut imiter ou reproduire.
La démocratie Suisse est-elle un modèle ? Dans un premier temps nous
verrons comment fonctionne le système Suisse puis, dans un deuxième temps nous essayerons d’en
dégager les avantages, et, pour finir, quels en sont les inconvénients.
Premièrement, on remarque que la démocratie Suisse est une forme de démocratie directe ;
c’est à dire que l’ensemble des citoyens peut intervenir directement dans les décisions politiques,
sans l’intermédiaire de représentants.
Le territoire Suisse ; de moins de 8 millions d'habitants, est
une République fédérale, composée de 26 cantons, disposant chacun de leur propre Constitution.
Comme dans la plupart des régimes actuels, le corps électoral suisse élit ses représentants qui
siègent à l’Assemblée fédérale.
Celle-ci est composée de deux chambres : le conseil des États et le
Conseil national ; aux pouvoirs identiques.
Ensuite, le gouvernement ; appelé Conseil fédéral, est
composé de 7 personnes, élues par le Parlement en suivant une règle tactique (appelée « formule
magique) qui vise à y faire siéger les principales forces politiques du pays.
Le président suisse, dont
le rôle est honorifique, est élu pour un an parmi les 7 conseillers fédéraux.
Il n'existe donc pas à
proprement parler de parti d'opposition, vu que la plupart sont représentés au gouvernement.
Les droits populaires en Suisse, permettent aux citoyens de participer aux prises de décision par le
biais de votations.
Les votations citoyennes suisses se présentent aujourd’hui sous trois formes : les
référendums obligatoires, les référendums facultatifs et les initiatives populaires qui se déclinent
selon des modalités spécifiques aux niveaux fédéral, cantonal et communal (il existe deux grands
types de communes, celui qui connaît le système d’assemblée communale, dit système ordinaire, et
celui dans lequel les communes sont dotées d’un Parlement communal, dit système extraordinaire).
Elles sont déclenchées suite à la collecte des signatures.
Le référendum est dit obligatoire, pour
toute modification constitutionnelle décidée par le Parlement, ce qui signifie que le peuple est
obligatoirement consulté.
L’adhésion de la Suisse à certaines organisations internationales est
également soumise au référendum obligatoire.
Le référendum facultatif permet aux citoyens de
demander qu’une loi votée par l’Assemblée fédérale soit soumise au vote populaire.
50’000
signatures doivent être récoltées dans les 100 jours qui suivent la publication de la loi pour passer
devant le peuple.
Enfin, l’initiative populaire permet aux citoyens de proposer une modification ou
une extension de la Constitution.
Sa force est de susciter ou de relancer le débat politique sur un
thème précis.
100’000 signatures doivent être récoltées dans un délai de 18 mois pour que
l’initiative soit soumise au vote populaire.
Les autorités peuvent opposer un contre-projet à
l’initiative, dans l’espoir que le peuple et les cantons donnent la préférence à celui-ci.
Le vote peut
être postal, électronique voir même à main levée dans deux cantons.
Tous les citoyens suisses disposent du droit de vote dès l’âge de 18 ans et la population se prononce
quatre fois par an sur divers sujets.
Ce système Suisse, permet au peuple de participer largement aux
décisions politiques..
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