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Guyana (2000-2001): Tensions intercommunautaires

Publié le 15/09/2020

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« Guyana 2000-2001 Tensions intercommunautaires Le président Bharrat Jagdeo (37 ans) et sa formation, le Parti progressiste du peuple (PPP) ont été reconduits au pouvoir au terme des élections générales du 19 mars 2001, avec 53 % des suffrages exprimés (34 sièges au Parlement).

Dans cette ancienne colonie britannique, les relations entre la communauté hindoue dominante (47 %) et les Guyanais d'origine africaine (39 %) sont demeurées tendues.

Après les violences organisées par le Congrès national du peuple (PNC, opposition) en 1997, le PPP s'était engagé à tenir des élections anticipées. Lors du scrutin du 19 mars 2001, le PNC et son chef, l'ex-président Desmond Hoyte (72 ans), ont obtenu 42 % des voix (27 sièges) et ont crié à la fraude, comme lors du scrutin de 1997.

Le PNC a essayé de bloquer l'investiture de B. Jagdeo, ses partisans mettant le feu à des bâtiments dans la capitale.

D.

Hoyte a déploré la "marginalisation" des Afro-Guyanais et a parlé de "révolution". L'économie, qui dépend surtout des exportations de sucre, ne s'est pas bien portée en 2000 ; le PIB notamment a seulement progressé de 2,5 %.

La production du riz a baissé (- 20 %), ainsi que celles du sucre et du bois (- 15 % pour chacune).

Cependant, la bauxite a enregistré une hausse (+ 12 %), tout comme l'or (+ 9 %).

La production de diamants, relativement nouvelle, a augmenté de 80 %. L'exploration pétrolière au large des côtes a subi un revers en juin 2000 lorsque le Suriname, pays voisin, a obligé une compagnie canadienne à retirer son équipement de ce qu'il considérait comme ses eaux territoriales.

La conclusion, en mai 2000, d'un contrat qui cédait à une entreprise des États-Unis des terres pour installer une base de lancements spatiaux a provoqué un tollé contre le gouvernement.

La compagnie s'est retirée cinq mois plus tard.. »

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