Guyana (1998-1999): Frictions entre communautés

« Guyana 1998-1999 Frictions entre communautés Les tensions entre "Hindous" et "Afro-Guyanais", centrées sur les deux grandes formations politiques, le Parti progressiste du peuple (PPP, au pouvoir) et le Congrès national du peuple (PNC), ne se sont guère atténuées en 1999, malgré la trêve obtenue en juillet 1998 par la Caricom (Communauté des Caraïbes).

Le leader du PNC, Desmond Hoyte, qui ne reconnaissait pas la présidente Janet Jagan, a rompu en février 1999 les négociations sur le partage des postes dans la fonction publique et évoqué une reprise des manifestations.

Des violences ont éclaté à Georgetown le mois suivant.

Une commission bipartite a été créée en janvier 1999 pour réformer la Constitution.

Mais une grève de 10 000 fonctionnaires, qui a dégénéré en violences, a paralysé le pays entre avril et juin suivants. Le ministre des Finances, Bharrat Jagdeo, a prévu un retour à la croissance en 1999, après une baisse du PIB de 1,3 % en 1998.

Divers déficits fiscaux ont été réduits d'une manière significative, ce qui a valu les louanges du FMI, et la chute du dollar guyanais a été ralentie.

Cependant, un système de permis d'importations a été réintroduit en février 1999.

La production des principales cultures du pays, le sucre et le riz, ainsi que la bauxite et l'or, a été plutôt stable en 1998, mais la baisse des prix mondiaux de ceux-ci a noirci le tableau. L'influence des barons de la cocaïne est restée importante, bien que la loi draconienne contre la possession de la marijuana ait été allégée en mars 1999.. »